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Ce roman est aussi considéré par l'auteur comme la partie finale d'une trilogie non officielle initiée par La Part des ténèbres et poursuivie dans le Molosse surgi du soleil, une nouvelle publiée dans Minuit 4. Cela explique pourquoi le shérif Pangborn pense souvent à l'écrivain Thad Beaumont, personnage central de la Part des ténèbres.

Stephen King a précisé que son inspiration pour cette histoire est la décadence des années 1980, avec une société de consommation débridée et l'argent qui est devenu Dieu. Faut-il y voir une mise en garde contre le capitalisme avec des personnages prêts à tout pour satisfaire leur désir de consommation et de possession ? Là, c'est peut-être exagéré ! Récit un peu faiblard pour King, qui a fait beaucoup mieux avec Carrie, Shining et Christine !
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La première chose qui m'a fait aller vers ce livre c'est la maison d'édition. J'avais lu "Ma reine" de cette maison d'édition l'an dernier et cela avait été un véritable coup de coeur. Pas seulement pour l'histoire mais aussi pour l'objet livre. La qualité du papier, la mise en page... Je trouve que les romans de cette maison d'édition sont un plaisir à lire.
Après, pour ce qui est de l'histoire j'ai mis un long moment pour entrer dedans mais j'ai tenu bon. Deuxième bouquin de cette maison d'édition et même si j'ai beaucoup moins accroché, une fois de plus l'ambiance et le décor m'ont transportée. Cela ne restera pas un souvenir impérissable mais c'était une belle parenthèse durant ma journée.
Il y a un seul personnage un peu attachant et j'ai eu un peu de mal à imaginer que cela se passait en France vu les descriptions de paysages mais pourquoi pas.
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Ce roman au curieux titre m'intriguait énormément. Derrière celui-ci se cache la fuite en avant de Dominique Chevalier. Un homme – publicitaire de métier – qui se réveille un jour avec l'envie de tout plaquer. En réaction à la vacuité de son existence, de son métier notamment. Il jette par dessus l'épaule son gps, glisse son trousseau de clés dans sa boîte aux lettres et fait le plein d'essence.

Au départ, il pensait juste rouler vers le sud jusqu'à assécher complètement son réservoir. C'est le moteur qui finit par lâcher, au bord d'une falaise. Dominique se met alors à marcher sous un soleil de plomb. A la tombée de la nuit, il arrive dans un drôle d'endroit ; une espèce de station-service, dont l'enseigne lumineuse BAZAAR clignote dans la nuit.

Dans ce Bazaar il fait la connaissance de drôles de personnages, qui semblent tout droit sortis d'un rêve un peu fou. Il y a Stella, une ancienne amante, Théo et son troupeau de bêtes inventées de toutes pièces… Gene qui l'initie aux joies aériennes du planeur sur la steppe ensauvagée – images qui me rappellent Arizona Dream. Dan qui lui parle d'étoiles. Et ce vieil homme énigmatique qui lui parle de désir et qui prend des photos de tout pour avoir « des preuves que les choses ont existé, que je les ai vécues (…) Parce que sinon, merde, comment être sûr que tu existes vraiment, hein? » Il lui raconte aussi son amour fou pour Ilda. Ce lieu perdu au milieu du causse semble abriter tous les possibles, héberger toutes les vies qu'il aurait pu avoir.

L'écriture de Julien Cabocel est un vrai plaisir : elle fourmille d'humour et de poésie, elle est imagée et fraîchement inventive. « le soleil [s'emmêle] les rayons sur la dentelle des arbres », « le bois de l'escalier a craqué comme une étreinte ». Il se dégage de ce roman une atmosphère onirique qui m'a complètement charmée. Et si la fin résonne de façon un peu trop clichée à mon goût, cela ne gâche en rien le plaisir que j'ai ressenti à déguster cet étonnant roman.
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Découvert grâce à la soirée de présentation de la rentrée de l'Iconoclaste, le premier roman de Julien Cabocel a de quoi dérouter son lecteur. Ça tombe bien, car finalement, se dérouter, c'est ce que cherche à faire Dominique, son narrateur : sortir des rails tout tracés de sa vie pour partir au gré des panneaux indicateurs et du compteur d'essence, emprunter les chemins de traverse et atterrir…

Au Bazaar, donc. D'emblée, j'ai pensé au roman de Stephen King du même nom, et c'est vrai qu'il y a quelque chose dans l'ambiance de ce lieu, sorte d'hôtel abandonné au milieu des causses, qui rappelle le magasin aux merveilles du maître de l'horreur. L'atmosphère est inquiétante, les occupants fantasmatiques : parmi les inconnus avec lesquels Dominique fait peu à peu connaissance se trouve de façon énigmatique Stella, sa maîtresse ou ancienne maîtresse, qu'il avait négligé de prévenir de son départ. C'est elle qui semble l'hôtesse des lieux, et le surveille depuis son canapé, tout en s'occupant de sa fille.

Au Bazaar, chacun trouve ce qu'il est venu chercher : un lieu de rencontre ou de solitude, pour réfléchir ou s'arrêter, pour rebondir, créer, se reposer. Des personnages qui se croisent, on ne connaîtra que des bribes de vie (un peu plus pour le vieux photographe). Ce qui compte, au fond, ce n'est pas tant qui ils sont que l'impact que chacun exerce sur les réflexions du narrateur.

Le style, volontiers élégant, souvent métaphorique, m'a relativement plu même si parfois j'aurais préféré plus de simplicité. Il ne masque pas cette redoutable évidence : je n'ai pas compris ce que j'ai lu. Tout au long du récit, j'ai eu l'impression que le Bazaar n'existait pas vraiment, qu'il n'était qu'une projection de l'esprit de Dominique. Au fil des pages, j'ai même pensé que tous les personnages étaient morts et que ce lieu était une sorte de purgatoire où chacun tente de régler ses comptes de vivant avant de passer pour de bon de l'autre côté. L'idée était poétique et séduisante, et j'étais à deux doigts d'y souscrire, mais la fin du récit m'a à nouveau déroutée.


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Quand j'ai lu la quatrième de couv de « Bazaar », j'ai été tenté par la quête du personnage de tout quitter sur un coup de tête et partir sans but car chacun a voulu, au moins une fois dans sa vie, tout plaquer et partir… Mais voilà, « Bazaar » est en fait une réflexion, la réflexion du personnage, Dominique, sur sa vie, sur celle qu'elle aurait pu être et non sur son voyage en lui-même… Dominique, dans ce motel planté là en plein désert, rencontre des personnages tous un peu loufouques et c'est eux qui vont l'amener à réfléchir, à s'ouvrir aussi et à comprendre sa vie amoureuse avec la présence de son ex Stella.

Julien Cabocel a une plume assez particulière dans le sens où il utilise beaucoup les comparaisons dans ce roman mais est-ce justement voulu afin de jouer avec les métaphores?? Selon moi, « Bazaar » n'est pas pour tout public dans le sens où le lecteur doit être averti du style de l'auteur. Au début de ma lecture, je ne comprenais pas où voulait m'emmener l'auteur, quel était son but… Et j'ai saisi ses nuances, ses métaphores et à partir de cet instant, j'ai lu avec un autre oeil, avec l'oeil de la réflexion, de l'introspection du personnage sur lui, des relations avec les autres. « Bazaar » est le roman dont le lecteur voudrait en parler avec son auteur, pour essayer de comprendre sa logique et pouvoir en « batailler » ensemble!! J'avoue: je m'attendais pas du tout à ce style et de ce fait, je suis restée sur ma fin, malheureusement…
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