AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

William Olivier Desmond (Traducteur)
EAN : 9782266047456
541 pages
Pocket (02/02/2006)
3.88/5   1228 notes
Résumé :
Tu croyais pouvoir te débarrasser de moi. Tu pensais qu'avec un enterrement bidon pour mes fans et pour la presse, tout serait réglé.
Tu te disais : "Ce n'est qu'un pseudonyme, il n'existe même pas."
Tu te disais : "Fini George Stark, maintenant consacrons-nous à la vraie littérature…" Pauvre naïf !
Ça a dû te faire un choc quand tu as vu la fausse tombe grande ouverte, hein ?
Et cette série de meurtres abominables ?
Exacteme... >Voir plus
Que lire après La part des ténèbresVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (96) Voir plus Ajouter une critique
3,88

sur 1228 notes
5
31 avis
4
43 avis
3
14 avis
2
2 avis
1
0 avis
"Les oiseaux s'envolaient et Stark était de retour. Il était mort, on l'avait enterré publiquement et en sus il n'avait jamais eu d'existence réelle, mais c'était sans importance ; réel ou pas, il n'en était pas moins de retour."
Thad Beaumont, universitaire et écrivain qui peine à prendre ses marques, vient d'enterrer son alter ego, Georges Stark, homme de plume de Beaumont, sous lequel il signait des romans gore qui, eux, se vendaient comme des petits pains. le faux enterrement s'est fait dans le soulagement, pour lui et sa femme Liz, et devant l'objectif complice d'un reporter du magazine People. Oui mais voilà, 24h après la fausse mise en bière, un vieux bonhomme avec un bras en plastique a été retrouvé battu à mort avec partout, des empreintes de Thad. Sans compter qu'une tombe du cimetière de Castle Rock a été profanée ! Mais c'est une fausse tombe, en papier cartonné, qui n'a jamais abrité qu'un pseudonyme, le temps d'un reportage de People. Les esprits tatillons pourraient dire que la série d'empreintes autour de la tombe semblent indiquer que le profanateur s'éloignait de la tombe. Mais bon, le gus a aussi pu marcher en arrière, ou effacer ses empreintes qui allaient vers la tombe. Une bonne blague quoi ! En même temps, tous ceux qui se sont approchés de près ou de loin de ce bon vieux Georges montrent une propension exceptionnelle à mourir de façon ultra-violente, coupé en petits morceaux à l'aide d'un vieux coupe-chou, comme celui d'Alexis Machine, le héros de… Georges Stark !
Hey, Thad, vieille branche, t'as pas l'impression que le tonton de tes jumeaux n'a pas très envie de faire cou-couche dans sa tombe ?


La part des ténèbres, c'est mon roman favori de King. Je ne dis pas que c'est le meilleur (je n'en sais rien), c'est juste celui que moi je préfère.
D'abord parce que je trouve extrêmement séduisant le concept même du livre : notre part d'ombre, dont on se sert parfois, qui nous est utile de temps à autre, décide de se rebeller, de ne pas être enterrée (comme on la comprend !) et d'acquérir une existence autonome. Voilà, c'est dit : le pire ne vient pas des autres, du dehors, d'un au-delà, mais c'est en nous qu'il se trouve. Et que parfois aussi, elle s'exprime. J'aime, que dis-je, j'adore la dualité Beaumont/Stark ; mais j'adore encore plus cette unicité malsaine entre ces deux personnages que King nous fait miroiter avec adresse. Il y a un peu d'admiration de la part de Thad pour son jumeau si à l'aise dans ses baskets, il y a de l'envie et du désir de la part de Georges pour la petite vie étriquée de Thad. Les jumeaux ne s'y trompent pas, qui se comportent de même avec leur "oncle" leur père qu'avec leur père. Il y a de la compréhension intuitive, à demi-mot, des enthousiasmes partagés, entre les deux protagonistes qui luttent pour leur survie.
Au-delà du concept, je trouve La part des ténèbres très réussi. King parvient, en un peu plus de 500 pages (il a fait nettement plus long), à nous proposer un récit bien ficelé, avec une belle maitrise de la tension et du suspense, des personnages secondaires bien campés, comme le très rationnel shérif Pangborn. La trame narrative est dynamique, multipliant les points de vue des personnages, et intégrant au récit de façon transparente les rêves de Thad à Terminus ville, les échanges "télépathiques" des jumeaux, des scènes d'écriture automatique, des éléments mythologiques et même des passages des "livres de Stark". Et puis, bien sûr, le tout est saupoudré d'un humour bien noir que je trouve absolument jubilatoire.

Enfin on peut voir dans La part des ténèbres une réflexion sur la dualité de l'être humain, notamment celle de l'auteur : Stephen King ou Richard Bachman ? Ou sur ses démons : est-on le même lorsqu'étant alcoolique, on est sobre ou ivre ? Et puis sur l'écriture qui est, dans ce livre plus que dans les autres, un processus créateur de la vie (au sens propre).
Moi, en tout cas, j'y vois un excellent et réjouissant (voire jouissif !) moment de lecture et de relectures. Et ça me suffit largement pour le lire avec chaque fois un plaisir renouvelé !
Commenter  J’apprécie          391
Est-il encore besoin de préciser que Stephen King porte bien son patronyme? Je suppose que non. Si les ventes gargantuesques ne signifient pas tout, il n'est qu'à lire la myriade de critiques élogieuses, rien que sur Babelio.

J'ai lu depuis l'adolescence bon nombres de ses romans et recueils de nouvelles. Je suis pourtant incapable de dire lequel est le meilleur. Même si, en toute subjectivité de lectrice, je sais lesquels sont mes préférés. Lesquels et non lequel car là aussi, ça m'est  impossible de poser une affirmation définitive.

La part des ténèbres occupe une place de choix dans ce classement. Je l'ai lu lorsque j'étais en seconde. J'avais alors beaucoup aimé cette histoire incroyable, surtout pour ses aspects horrifiques.
Sa relecture à 40 ans me permet de constater que ce roman n'a perdu ni en force ni en attraction. Si la technologie depuis sa sortie américaine en 1989 a fait des bonds de géants (clin d'oeil au taxiphone et autres cadrans téléphoniques  avant les touches clavier), le coeur du livre lui-même n'a pas vieilli, se tenant dans une sorte d'intemporalité. Et je remarque également que si j'aime toujours ressentir ce frisson face à l'épouvante, mon attention se porte plus sur la personnalité des personnages, les à-côtés de la narration, etc.

S'appuyant sur sa propre dualité littéraire avec son pseudonyme Richard Bachman, Stephen King crée une intrigue dans laquelle Thaddeus Beaumont, universitaire et écrivain dont le succès est plus d'estime que commercial, a eu recours pendant une douzaine d'années au pseudonyme de George Stark pour rédiger de sanglants (et enrichissants) thrillers. le secret menaçant de s'éventer, Thad décide d'en finir avec George. Un simulacre de funérailles avec pierre tombale en carton-pâte est organisé par un tabloïd dans le cimetière de Castle Rock, bien connu des lecteurs de King (la ville, pas le cimetière).
Sauf que, contre toute rationalité, George ne se montre pas d'accord avec cette mise en terre...

Avec autant de maestria que Karajan en son temps, Stephen King orchestre un récit terriblement immersif où thriller et paranormal se mêlent en d'incessantes et terrifiantes arabesques. le coup de maître tient dans les mots mêmes du titre puisqu'il joue avec cette part de ténèbres que tout un chacun dispose au fond de soi. Que peut donner cette ombre intérieure entre les mains d'un écrivain? La question de la création littéraire est un thème récurrent chez King puisque bon nombre de ses personnages sont écrivains (Sac d'os, Histoire de Lisey, Shining, Ça et j'en passe). Les affres de la page blanche, la création face à son créateur, l'alcoolisme qui semble guetter la moindre faille (cf. ses propos dans son ouvrage en partie autobiographique Ecriture). Pourtant loin d'être redondant, il arrive à donner à chaque fois un angle particulier à cette question. Comme ici en la fusionnant avec celle de la gémellité. Et bien d'autres éléments que je laisse la joie de découvrir (avec un mot à l'étymologie grecque) aux futurs lecteurs.

Même en relecture, j'ai ressenti toute la tension que King a instillée dans son roman. Les pièces se mettent en place les unes après les autres avec une redoutable efficacité. Il joue avec nos nerfs comme avec la vie de ses personnages. Il y a un côté hitchcockien dans La part des ténèbres où le suspense va crescendo. On sent ce malaise tendu qui nous laisse un frisson délectable le long de la moelle épinière.

Et il y a tant de plaisirs à retourner sur ces lieux familiers du Maine kingesque. Son roman comporte de nombreux renvois à ses précédentes histoires. En ayant lu les suivants, d'autres connexions s'établissent chez le lecteur attentif. Ce n'est pas qu'on rentre à la maison mais plutôt comme revenir sur un lieu de villégiature. On demande des nouvelles des résidents à l'année, on retrouve de vieilles connaissances ou au contraire on assiste à l'arrivée d'un gars qu'on a rencontré bien après. Ces allers-retours chronolittéraires forment un bonus fort appréciable. Et renforce la cohésion de l'univers de King.

Que du bonheur, en conclusion!
Commenter  J’apprécie          257
Stephen King et les métaphores de l'écriture, les mises en abîme, les anamorphoses...
Vu d'un côté c'est un roman d'horreur sur une créature démoniaque qui veut décimer tout l'entourage d'un écrivain...Sous un autre angle, c'est l'histoire folle d'un romancier hanté par lui-même...
Thad Beaumont, auteur peu lu de deux romans, écrit aussi, sous le pseudonyme de George Stark, des textes terrifiants et cruels, qui ont, eux, un grand succès...Un jour cependant, il décide d'éliminer Stark, qui ne lui correspond pas vraiment. Il ne veut plus écrire que sous le nom de Thad Beaumont. Commence alors une série de crimes sanglants, dont la police ...Chut !!!! Il faut savoir aussi que quand il était petit, Thad a été très malade...Et le chirurgien lui a retiré...C'est affreux rien que d'y penser !
Roman à suspense, roman à clé, autobiographie camouflée, prélude à Misery, Histoire de Lisey... Stephen King n'en finit pas de se répéter et de se réinventer, exorcisant ses démons dans nos esprits captifs et fascinés...C'est un des rares auteurs dont je lis tous les mots, toutes les descriptions, car elles sont en général polysémiques, et qu'on ne peut lire de travers. J'y passe du temps, mais ça vaut la peine...
Je vois arriver avec angoisse le moment où je les aurai tous lus...
Commenter  J’apprécie          318
Voilà un King qui m'a particulièrement fasciné.
L'idée de cet auteur imbu qui se retrouve confronté à sa "part des ténèbres" est réjouissante autant qu'horrifique.
Stephen King visite ces "risques du métier", qui guettent l'écrivain à succès.
Dans Misery, le héros tombait prisonnier d'une fan qui n'avait pas supportée la mise à mort de son héroïne de papier... le vide ainsi créé était insupportable à cette groupie folle.
Cette fois, c'est ce "sale type" de Stark dont les romans ont fait le succès de Beaumont qui vient -en chair, en os et en terreur- trouver son double!...
Nul doute que Stark en fasse baver à ce prétentieux de Thad Beaumont!
Commenter  J’apprécie          292
En septembre 2012, à l'occasion de la sortie du magazine « Les 50 titres cultes Pocket » (disponible en version numérique uniquement), j'ai eu l'honneur de voir mon commentaire reprit pour « La part des ténèbres » de SK dans la catégorie des romans contemporains. C'est dans ce cadre que ce livre m'a été offert. Voici le lien pour consulter le magazine : (http://www.wobook.com/WBIz43j1Yl44-fullscreen).
Thadeus Beaumont est un écrivain doué et professeur à l'Université du Main. Il vit des jours paisibles avec sa femme Liz et leurs jumeaux, William et Wendy, à Ludlow. Une famille qui représente le coeur du rêve américain. L'auteur a cependant un blocage chronique devant la page blanche. Et malgré ces deux ou trois livres produits, le succès escompté ne démarre pas comme il le souhaiterait. Cela est d'autant plus frustrant qu'il connaît le tapis rouge quand il écrit des romans sanguinaires, sous le nom de Georges Stark.
Une situation qui restait malgré tout gérable jusqu'au jour où l'identité fictive de Thad est dévoilée. C'est en posant avec sa femme devant un simulacre de tombe à la mémoire de son pseudo, qu'il décide de reconnaître le subterfuge dans un magazine people. George Stark est donc mort et enterré. Mais que va devenir Thad qui se sentait libéré en écrivant au nom d'un autre, qui était ce qu'il admirait, ce qu'il n'était pas et qui avait ce qu'il ne pouvait avoir ? C'est un univers complet qui s'efface et s'écroule pour lui.
Et si tout n'était que le commencent… avec un tueur en série qui sévit…
Voilà un ouvrage complet et très intimiste. L'auteur se dévoile comme dans « Écriture ». Il nous ressert un dérivé de « Misery » avec des tendances d'« Histoire de Lisey », l'offrande d'un déco personnel avec sa région du « Main » natale et une tension « Hitchcockienne » en faisant allusion au film « Les oiseaux » de 1963, inspiré d'une nouvelle d'une romancière britannique Daphné du Maurier (le king la cite d'ailleurs). On ne peut s'empêcher de penser au film « le fan » en 1996, joué brillamment par R. de Niro. Pour compléter ce suspens envoutant, l'ajout d'une ambiance policière digne d'un huis clos à la Agatha Christie (citée aussi par SK dans le livre) rend l'ensemble très fouillé.
C'est le comble de l'horreur, un fabuleux mélange, un thriller psychologique remarquable. Une tasse de fantastique au petit déjeuner. Succulent.
En plus de l'écrivain et son double, les personnages qui participent à l'intrigue sont totalement présents, même s'ils sont moins complexes que Thad. Ils ne passent pas inaperçus. Ils ont des petits rôles réussis qui entraînent un tout parfait. Ceux qui jouent ces détails secondaires ont une valeur primordiale pour l'excellence que doit donner l'accumulation des actions. « J'ai un rôle à jouer ici, se dit le policier. Un rôle secondaire, mais rappelle-toi ce que le type disait au cours d'art dramatique : il n'y a pas de petits rôles, il n'y a que des petits acteurs » (Shérif Alan Pangborn).
Dualité dans la dualité.
King s'exprime en connaissance de cause, lui et son pseudo Richard Bachmann. Il se raconte à travers Thadeus Beaumont et Georges Stark. Une histoire de jumeaux… L'intérêt des lecteurs pour les auteurs, à l'extrême le lecteur exige la soumission de l'auteur à ses désirs. L'écrivain doute, se cherche, se lance, se plante et réussit. Est-ce que l'univers inventé appartient toujours à son créateur où il disparaît à l'accouchement ? Il reste. Inséparable de l'écrivain, même sans pseudo, la dualité, la double personnalité persiste. Et puis pourquoi ne pas rester soi même ? Pour avoir la paix ?
« Écrire sous un pseudonyme, c'était comme devenir invisible » (p37).
Pour la qualité des personnages, il suffit de citer « les influences » de l'auteur.
Pour Georges Stark, ce nom vient de l'auteur Donald E.Westlake (oui celui de chez Rivages/Noirs) qui avait écrit sous le pseudo de Richard Stark, entre autres. Son héros principal s'appelait Parker, un cambrioleur professionnel. de là, Thad choisit Georges Stark comme nom de plume, qui devait être proche du Parker de Westlake. Et le personnage principal des aventures écrites par Georges Stark est Alexis Machine. Choix expliqué tout de suite venant de la postface écrite par Stephen King dans son livre.
Pour le psychopathe, King nous parle d'un précurseur en la matière (1975) qui a lancé en partie les fameux tueurs en série, psychologie criminelle peinte en profondeur, point de vue comportemental fourni avec une grande densité : et oui c'est Shane Stevens. le « Alexis Machine » vient du roman « Dead city », 1973, de S. Stevens. L'auteur que vous connaissez peut-être mieux avec « Au-delà du mal » 1979, redistribué chez Sonatine (2009) & Pocket (2011). Pour le reste, acheter les bouquins.
Thad et Georges. La part des ténèbres de l'un et l'autre. C'est à se demander s'il ne s'agit pas de paranoïa, de schizophrénie ou d'une certaine folie. Question plausible quand l'imaginaire se colle à des faits réels sordides, des meurtres liés à l'identité de Thadeus Beaumont. Confronté à l'impossible, qui mieux que lui devrait savoir comment agir. Lui contre lui, quelque part… Intriguant, n'est-ce pas ? Vous pourriez penser à un fan fou qui se prend pour… et exige…. Quand un personnage imaginaire se matérialise, à l'invention il est adorable, en vrai aussi agréable et beau que les revenants dans Simetierre. Un personnage fictif en colère dans un monde réel, notre monde, Dexter à côté, c'est un enfant de choeur.
Bonne prochaine lecture.
Commenter  J’apprécie          122

Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
Il ne pouvait rien faire, quand il était pris de ces maux de têtes, sinon rester allonger dans sa chambre, sans lumière, et attendre la mort. A la fin de septembre, il en vint même à espérer mourir. Et au milieu d'octobre, la douleur avait progressé au point qu'il se mit à craindre de ne pas en claquer.
Commenter  J’apprécie          310
Les bébés sont capables de se mettre dans un divin pétrin à n'importe quel âge, mais à huit mois, lorsque les joies de la marche à quatre pattes commencent à s'épuiser et que celles de la station debout son encore à venir, ils sont indéniablement dans l'âge d'or de la catastrophe à répétition.
Commenter  J’apprécie          310
" N'importe quel cinglé un peu rapide peut attraper un tigre par les couilles", dit Machine à Jack Halstead. "Tu savais ça, toi ? "
Jack commença à rire. Le regard que lui adressa Machine lui fit se demander s'il ne faisait pas fausse route.
" Arrête de sourire comme un imbécile et écoute-moi, reprit Machine. Ce sont des conseils que je te donne en ce moment. Alors, tu fais attention, un peu ?
- Oui, monsieur Machine.
- Alors écoute bien, et n'oublie jamais. N'importe quel cinglé peut attraper un tigre par les couilles, mais seul un héros est capable de continuer à serrer."
Commenter  J’apprécie          150
Mais les écrivains INVITENT les fantômes, peut-être ; comme les acteurs et les artistes, ils sont les seuls médiums que notre société accepte totalement. Ils créent des mondes qui n'ont jamais existé, et nous invitent à participer à leurs fantasmes. Or c'est bien ce que nous faisons, et volontiers, non ? Et nous PAYONS même pour ça !
Commenter  J’apprécie          270
Peut-être ne verrouille-t-on sa porte qu'une fois l'an lorsqu'on habite dans la cambrousse, peut-être oublie-t-on de le faire une fois de temps en temps avant de partir au travail quand on vit dans des petites villes comme Fargo, dans le Dakota du Nord ou Ames, dans l'Iowa, mais au bout de très peu de temps passé dans la Grande Pomme véreuse, on ferme à double tour, même pour aller emprunter du sucre au voisin de palier [...] Les New-Yorkais sont comme ces petits animaux qui se terrent sous les buissons, les sens constamment en alerte, même quand ils pensent prendre du bon temps.
Commenter  J’apprécie          100

Videos de Stephen King (190) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stephen King
Pour sa cinquième édition, le Prix des lecteurs Babelio a une nouvelle fois récompensé 10 livres dans 10 genres différents, lors d'une soirée de remise des prix avec pour thème le Livre de la Jungle. Félicitations aux lauréats et un grand merci aux 14 000 votants !
Retrouvez ici les 100 sélectionnés pour le Prix 2023, ainsi que les 10 lauréats par catégorie : https://www.babelio.com/prix-babelio Plus de détails sur le Prix Babelio : https://www.babelio.com/article/2355/Prix-Babelio-2023--Decouvrez-les-laureats
Et voici les lauréats dans les 10 catégories : - Jeune adulte : Nine Gorman et Mathieu Guibé pour Just wanna be your brother (Albin Michel) - Non-fiction : Simone Veil pour Seul l'espoir apaise la douleur (INA/Flammarion) - Littérature française : Mélissa Da Costa pour Les Femmes du bout du monde (Albin Michel) - Manga : Ichigo Takano pour Orange, tome 7 (Akata). - Jeunesse : Baptiste Beaulieu et Qin Leng pour Les gens sont beaux (Les Arènes) - Bande dessinée : Joris Chamblain et Anne-Lise Nalin pour le Coeur en braille (Dargaud) - Imaginaire : Stephen King pour Conte de fées (Albin Michel). - Roman d'amour : Sarah Rivens pour Captive, tome 2 (Hachette Lab) - Littérature étrangère : Bernhard Schlink pour La Petite-Fille (Gallimard) - Polar & Thriller : Maxime Chattam pour La Constance du prédateur (Albin Michel)
Abonnez-vous à la chaîne Babelio : http://bit.ly/2S2aZcm Toutes les vidéos sur http://bit.ly/2CVP0zs
Retrouvez nos rencontres passées et à venir, et inscrivez-vous juste ici : https://www.babelio.com/article/1939/Retrouvez-toutes-nos-rencontres-dauteurs-et-inscr Suivez-nous pour trouver les meilleurs livres à lire : Babelio, le site : https://www.babelio.com/ Babelio sur Twitter : https://twitter.com/babelio Babelio sur Facebook : https://www.facebook.com/babelio/ Babelio sur Instagram : https://www.instagram.com/babelio_/
+ Lire la suite
autres livres classés : horreurVoir plus
Notre sélection Imaginaire Voir plus


Lecteurs (3407) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1645 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..