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Ce petit conte écologique a eu un succès bien mérité et l''histoire garde tout son charme à relire 20 ou 30 ans plus tard.
On y retrouve un peu du mythe de Tarzan transposé sur une planète de science-fiction. Mais tout y est tellement plus bienveillant pour le héros : élevé par des humanoïdes bleus aussi bienveillants que sage, materné par un robot sympa et plein d'initiative, avec une amoureuse bleue super sexy, et enfin élu d'une sorte d'entité gigantesque avec qui il communique.

Bref beaucoup d'exotisme, de retour à la nature, d'écologie bienveillante et quelque mystère.

On n'a pas toute la subtilité d'une fable à la Tarzan, mais l'histoire est également servie par un dessin idyllique, il y a pas mal de péripéties, c'est assez riche au niveau du scénario.
Les adversaires sont des nazillons caricaturaux, c'est le mal qui arrive sur la planète avec toute la force de la technologie. On retrouve ici comme une transposition de la pensée écologique de l'époque (Jacques Ellul, Ivan Illich) avec la technologie qui entraîne l'homme du côté de la domination malsaine. C'est très années 1970 mais ça a son charme et c'est bien que ces idées émergent dans la culture et fassent écho à un inconscient collectif.
Bref succès total malgré un fourre-z-y-tout d'ingrédients caricaturaux. le charme prend et on s'attache à ce héros naïf mais déterminé.
Bon, l'ecofeminisme n'est pas encore passé par la. La femme est soit une salope (Ulla Morgenstern) sans âme, soit une faire valoir sexy (mi-nuée).
La force d'Aquablue c'est qu'il reste encore beaucoup à découvrir tout en ayant un tome 1 rempli à ras-bord de découvertes et d'exotisme.
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Quand on plonge dans une bande dessinée de 1989, on voit tout de suite que le genre a bien évolué. Une fois que l'information est intégrée, on peut avancer dans le récit. La structure est bien entendue très classique, des cases marquées, des explicatifs narratives et des bulles. Olivier Vatine propose un dessin dans l'air du temps de l'époque. le personnage principal Il n'est pas hyper précis aussi bien dans le respect des proportions que des décors. L'important n'est pas là. Nous découvrons un héros, Nao. Un enfant qui a survécu à un naufrage spatial grâce à son robot nounou. Pendant des années, ils vivent ensemble en naviguant dans l'espace. Un jour, le vaisseau identifie une planète sur laquelle ils atterrissent. L'enfant est reconnu par un être marin comme le protecteur de la planète. Son impétuosité le pousse à un enthousiasme qui fait tomber le robot dans l'eau. Il est HS. le garçon doit grandir au sein de ce peuple qu'il fera sien. Plusieurs années plus tard, un vaisseau spatial arrive au prétexte de référencement territorial. Seulement, les informations que le référent enregistre attire la convoitise grâce à son eau. A partir de là, va s'engager une lutte qui ne se réglera pas sans conséquence. Un terrien va faire alliance avec les autochtones pour lutter contre ces hommes venues avec des armes à feu et des explosifs. Nao prend la tête du combat et il sait que changer la donne, il faut aller sur le territoire ennemi. Thierry Cailleteau aborde de très nombreux sujets comme la protection de l'environnement, la sauvegarde des peuples, la préservation des ressources naturelles, la convoitise des biens d'autrui, le profit, la destruction de la nature, le massacre des peuples locaux... Quand une planète a utilisé toutes ses ressources pourquoi ne pas voler celles des autres? Un parallèle avec la réalité n'est pas si difficile à faire même en 2022. Pour gagner plus d'argent, les politiques permettent de détruire des forêts millénaires, de polluer les nappes phréatiques, de jeter des déchets n'importe où... Pour l'instant le récit ne va pas si loin dans la critique et en même c'est le tome qui pose le cadre. Rien de telle pour donner envie d'aller plus loin. On peut s'amuser de voir le héros qui ressemble terriblement à Rahan, l'une des premières icones bd en France. Avec notre regard moderne, les habitants ont le corps bleu comme le fameux film "Avatar". Cet ouvrage a t'il été une source d'inspiration? Allez savoir.
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Nao est un jeune naufragé sur une planète pleine d'eau sur laquelle il va survivre et découvrir un peuple autochtone bleu qui vont l'accueillir et l'élever. Une intrigue parfois naive et qui porte un message écologique plutôt bienvenu. le graphisme est encore un peu heurté sur ce premier opus.
Sympathique même avec ses défauts.
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Aquablue est une bande dessinée très sympa. Joli fable à la fois écologique et anticolonialiste, sous des dehors plutôt convenue avec des airs du film "Avatar" à la James Cameron, se cache une joli perle qui vous fera vivre une sympathique soirée dépaysante.
Hâte de lire la suite .
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Cela faisait longtemps que je voulais lire cette série mais sans trop savoir à quoi m'attendre.
Un jeune garçon rescapé de la destruction d'un vaisseau de croisière terrien se retrouve sur une planète appelée Aquablue. Une planète presque entièrement recouverte d'eau où le peuple indigène va l'adopter sans problème. Plusieurs années plus tard, l'arrivée d'un consortium terrien, qui veut s'emparer des ressources de la planète, va se heurter à ce peuple et au terrien devenu l'un des leurs…
L'histoire est assez banale et je trouve est peu trop facile. le héros, aux allures de Rahan des mers, est également stéréotypé : il devient l'élu du peuple indigène mais, comble de l'ironie, est le neveu de la principale ennemie de la planète. Bref, on vogue l- oui le jeu de mot est facile comme le scénario - dans une histoire très classique des petits gentils contre les gros méchants.
Je n'ai pas non plus accroché aux dessins qui ont pris un coup de vieux (le premier tome date de la fin des années 80).
Je ne veux pas complètement être négatif sur cette BD qui part sur de bons sentiments et dont le premier tome n'est pas forcément le reflet de la série entière.
J'attends la suite malgré ce démarrage de l'histoire décevant.
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Le paquebot spatial « L'Etoile Blanche » est percuté par des astéroïdes, prend feu puis explose. Sous l'injonction de deux parents acculés, Cybot, un robot-nurse, prend en charge leur bébé et s'envole avec la chaloupe de sauvetage. Les années passent et le jeune garçon n'a connu que son « père en fer blanc ». Il lui tarde de dénicher une planète hospitalière puis apparaît Aquablue essentiellement marine à l'exception d'archipels peuplés de « natifs humanoïdes ». Dès son amerrissage en catastrophe, le jeune Terrien Wilfrid Morgenstern est considéré par les aborigènes bleus tel un dieu car la baleine sacrée, Uruk Uru sort des profondeurs océaniques pour venir le saluer comme son « fils vivant hors de l'eau : Tumu-Nao ». le robot tombe à l'eau, court-circuite et rouille ; Pour Nao, son père adoptif est mort mais les autochtones le prennent en charge. Nao a encore grandi et va maintenant passer l'épreuve lui donnant le statut d'homme et de pêcheur. Mi-Nuee est sa promise. Tout pourrait couler de source sur Aquablue mais un consortium terrestre a des visées d'exploitation sur la planète bleue. La cynique et cupide Ulla Morgenstern dirige l'équipe de mercenaires chargée de « nettoyer » le terrain avant que la société Texec (Texas Energy Consortium) ne s'installe et ne pille la planète au grand dam de l'ethnologue Maurice Dupré. Ce dernier va s'approcher de Nao, récupérer et réactiver Cybot, le robot-nurse doté de « mémoires indestructibles » et pencher pour la défense d'Aquablue. Les nervis surarmés et entraînés s'attaquent aux pêcheurs disposant de filets et de harpons. Les massacres commencent. La baleine vient opportunément en aide mais Nao sait qu'il doit suivre Dupré sur Terre afin d'en savoir plus pour faire échouer l'énorme complexe industriel organisé pour laminer Aquablue.
Premier volume d'une série aujourd'hui datée mais dont l'influence est nette depuis les années 1990 ; si le dessin d'Olivier Vatine peut sembler quelquefois un peu maladroit, il n'en est pas moins élégant, tout en rondeur, précision et dynamisme. Les couleurs de Christophe Araldi remplacent avantageusement celles d'origine réalisées par Vatine. Alors que l'histoire de Thierry Cailleteau est convenue avec de bien grosses ficelles scénaristiques (Ulma est la tante de Nao, par exemple), quelques invraisemblances et des clichés d'arrière-garde (le mercenaire est un Teuton retors du doux nom de Fritz), l'ensemble se lit d'une traite, très agréablement, les scènes s'enchaînant avec fluidité et le récit progressant sans temps mort. L'humour de Cybot est franchement amusant et ajoute un peu de légèreté à l'ensemble légèrement plombé.
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Aquablue est, comme d'autres séries de la bd de S-F, un bon plaisir de lecture malgré ses défauts assumés.
On retrouve effectivement des thématiques classiques: l'orphelin adopté par des autochtones qui l'éduquent et le considéreront comme un des leurs, voire plus. Ce même orphelin est l'héritier d'une fortune que d'autres vont chercher à s'approprier. Il a des amis au grand coeur, un robot qui sont débrouillards et qui vont se prendre d'affection pour sa cause écologiste et tout faire pour l'aider...
Malgré ses défauts, la série se lit bien. Plusieurs dessinateurs au fil des tomes propose un renouveau de l'univers.
Pourquoi bouder son plaisir même si l'on n'est pas surpris ?
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Les classiques sont parfois un peu décevants.
Ce n'est pas que ce soit mauvais, loin de là. C'est uniquement que c'est très très très classique. Même pour l'époque. Peut-être que le côté écolo ne l'était pas forcément*. Mais bon, cette histoire de petit garçon destiné à sauver une planète n'est pas de la première fraîcheur, d'autant plus que ce premier tome ne va guère plus loin que son idée de départ. Certes, il faut poser l'univers, la planète, ses habitants, ses coutumes et l'adversité, le tout en 46 pages. Il n'empêche qu'on en ressort avec un sentiment de trop peu. Trop peu de SF car centré sur une seule planète. Trop peu d'histoire car centrée sur Nao**. Trop peu de péripéties car elles sont trop classiques entre Moïse, le passage à l'âge adulte et les colons.
Le dessin est aussi moins exceptionnel à ce que à quoi je m'attendais. L'encrage est un peu trop épais et le visage de certains personnages laisse un peu à désirer sur certaines cases. Il a un côté comme pas totalement achevé, pas totalement maîtrisé auquel je n'étais pas préparé. Mais son Nao s'en tire plutôt bien et vu sa façon de s'habiller, c'est cool.
Déçu, certes, mais plus par mes attentes que par la BD.

*enfin, j'ai grandi aussi avec Wattoo Wattoo, et Ushuaïa le magazine de l'extrême venait d'être créé 1 an avant

**oui, son nom donne le nom du Tome mais c'est pas une raison !
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Ce premier album d'Aquablue a gagné le prix Alph'Art Jeunesse à Angoulême en 1989 et fait office de référence dans le genre.

Pourtant, à la base, le scénario n'a rien de novateur, avec cet enfant recueilli par un peuple primitif au milieu de la nature. Mais ce remake de «Tarzan» ou du «Livre de la Jungle» version science-fiction a tout de même beaucoup d'atouts et nous livre une histoire dynamique et efficace dans un univers déjà bien développé dans ce premier tome.

Les personnages sont très attachants, même si les méchants sont un peu trop caricaturaux, et en particulier le grand mercenaire blond à l'accent allemand. L'histoire est bien construite et les touches d'humour bien dosées et efficaces.

Le dessin d'Olivier Vatine a un peu vieilli et progressera encore considérablement par après, mais c'est un graphisme excellent qui aura inspiré pas mal de dessinateurs et contribué à la naissance de grandes séries au sein des éditions Delcourt, comme "Carmen McCallum", "Travis" ou "Golden City". Notons que la première édition de l'album aux couleurs un peu dépassées de Cailleteau a été ensuite recoloré par Araldi.

Bref, malgré un scénario peu novateur aux nombreux clichés, Vatine et Cailleteau jettent ici les bases de nombreuses séries à succès et produisent un tome de référence dynamique et efficace.
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Avis portant sur la série :

Aquablue est une série à l'univers marin et au message écologique crée par Thierry Cailleteau et Olivier Vatine. Elle a connu un incontestable succès dans les années 90 car c'était le must de la création pour l'époque en matière de science-fiction.

Pour ma part, je trouve que l'univers décrit est un cran en dessous des séries de Léo (Aldébaran, Betelgeuse) qui possède le talent de décrire au mieux la faune et la flore et de les mettre en valeur. C'est un peu dommage de ne pas avoir exploité ce potentiel pour les créatures marines.

L'histoire demeure très intéressante jusqu'au tome 5 d'un point de vue scénaristique (cela forme le premier cycle). Les deux auteurs qui sont alors en mésentente vont se séparer ce qui aura un fort impact sur la suite.

Le second cycle sous la houlette de Cailleteau (album 6 et 7) passe encore car on revient sur les origines de Nao. Tota remplace Vatine au dessin et cela se sent tant les univers graphique de ces deux dessinateurs sont différents. Cela deviendra très "commercial" par la suite et pour tout dire sans grand intérêt pour le lecteur. Il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une référence pour les amateurs du genre.

Je trouve personnellement que le dessin va en s'améliorant au gré de la succession des différents dessinateurs sur cette série ce qui lui confère un caractère très inégal par rapport à la baisse de la qualité scénaristique. Certes, beaucoup de lecteur regretteront le départ de Vatine qui conférait une véritable âme à chaque personnage grâce à un style particulier. On reprochera à Tota d'avoir transformé Nao en espèce de super héros bodybuildé aux antipodes de ce qu'il était à l'origine.

Ce n'est plus une série intime et mâture : c'est le moins qu'on puisse dire surtout au vu des derniers tomes où Nao est devenu une espèce de justicier écologique interplanétaire qui n'hésite pas à tromper sa pauvre femme. Aquablue a beaucoup perdu de son charme notamment au niveau de son scénario qui sombre dans le manichéisme le plus total. Il s'agirait véritablement d'arrêter le massacre à l'avenir. C'est un véritable gâchis!!!

J'ai décidé de revenir sur ma note et de mettre un 4 étoiles tout en précisant que cela concerne que les 7 premiers tomes où l'achat sera conseillé. La série Astérix a connu également les mêmes déboires. Néanmoins, cela reste un classique. Pareil pour Aquablue qui a quand même marqué le monde de la bande dessinée moderne. Si on fait la moyenne, cela reste confortable.

Fort heureusement, le 12ème tome semble tirer les leçons des derniers échecs avec ce retour aux sources. Une nouvelle équipe d'auteurs a prit le relai. le dessin ressemble à un montage photo informatique mais je dois bien avouer que le résultat est franchement réaliste. C'est moderne dans le concept et je doute que cela plaise aux puristes de la première heure. Il s'agira de voir si la suite tient ses promesses au niveau du scénario.

Cela ne sera pas vraiment le cas avec un 13ème tome qui joue à Star Wars et qui semble un peu plat au niveau de l'intrigue. le 14ème tome développe le concept de la série Golden City. Il y aura un fait dramatique d'importance mais on a l'impression qu'il n'y a que cela. le scénario semble manquer d'inventivité. Ce cycle compte déjà 4 tomes et n'est pas à la hauteur de ce qu'on pouvait attendre. le rendu graphique devient très mauvais au fil des tomes. Certes, la faute à l'informatisation des images qui l'éloigne un peu plus de son passé glorieux. le pire étant qu'il manque cruellement une intrigue digne de ce nom. Et pourtant, le nouveau cycle semble s'étirer artificiellement sans nous apporter l'essence. Aquablue n'est plus ce qu'il était. La série aurait dû s'arrêter. Voilà, c'est dit.
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