La Règle de quatre

En 1999, un étudiant de l'université de Princeton cherche à percer l'énigme cachée dans un livre vieux de 500 ans : l'Hypnerotomachia Poliphili de Francesco Colonna. Aidé par des amis (dont le narrateur), trahi par ceux qui se veulent être ses tuteurs, il trouvera le moyen d'échapper aux mensonges pour rejoindre le lieu secret du songe de Poliphile.

*******************

Ce roman est tout simplement d'une incroyable ingéniosité mais recèle autre chose que le mystère apparent : il offre l'impalpable.
Comme tout dans l'univers nous sommes condamnés depuis notre naissance, à nous séparer. le temps ne fait que mesurer cet éloignement. Si nous sommes des particules dans cet océan de distance, détachées d'une matrice originelle, notre solitude obéit à une loi immuable : elle augmente à mesure que nos années s'écoulent.
Le lire a serré mon coeur, me faisant ressentir tout au long des pages tournées, le même genre de symptômes que ceux décrits à la fin de ce livre écrit à quatre mains :
Mon coeur et un oiseau en cage qui trépigne d'impatience et bat des ailes en tous sens, si vive est la douleur de l'attente.
A vous de vous enfermer quelques jours à votre tour au coeur de cette quête à travers les siècles.

Un livre vraiment fantastique, superbement bien écrit, et qui m'a tenu en haleine du début à la fin. J'ai tout simplement adoré. Ce livre dépasse, et de loin, le Da Vinci Code de Dan Brown, ce dernier livre faisant figure, à mes yeux, de parent pauvre, voire de brouillon pour la Règle de Quatre. Dans la Règle de Quatre il y a aussi des erreurs historiques, mais, là, les auteurs ne s'en cachent pas et le disent ouvertement dans la postface du livre, « pour des besoins romanesques » selon. Ils ont l'honnêteté que Dan Brown n'a pas eu. de plus, à mon sens, l'histoire tient beaucoup mieux la route et ne tombe pas dans la facilité. A lire absolument.

Quelle déception ce livre! Au lieu d'un thriller ésotérique haletant, je me suis retrouvé à lire l'histoire d'une bande de copains dans une université américaine et leurs virées dans des souterrains sans intérêt. Derrière tout ça apparait une vague intrigue avec un meurtre et un codex indéchiffrable qui ne parait pas occuper la place essentielle dans ce roman. Des longueurs....C'est vraiment parce que je l'ai acheté que je me suis forcé à le terminer.

Moi aussi, j'ai eu du mal à accrocher car l'histoire est long à démarrer, à se mettre en place. Cependant, une fois l'histoire lancé, j'ai adhérer, accroché à ce livre plein de référence historique (malgrés quelques une de fausses dont on est au courant). Au final, j'ai bien aimé ce livre.
J'ai apprécié également les descritions lié au campus américains (club,...).
Je recommande à ceux qui ont aimé les livres de Dan Brown.

Si l'on perçoit l'influence du roman américain à la John Irving, la lecture de la quatrième de couverture laisse entrevoir aussi une inspiration médiéviste à mi-chemin entre le Roman de la Rose et le Da Vinci Code.
Autant le dire, c'est avec appétit que les premières pages se tournent !

La déception est à la hauteur des attentes : Si la lecture n'est pas désagréable, elle laisse en bouche un goût fade et insipide, un peu à la manière de ces bonbons acidulés dont le paquet, haut en couleurs, promet une explosion de sensations, mais dont le contenu ne fait que fondre dans la bouche sans y laisser la moindre émotion...

Ce livre ma foi, a été tellement compliqué que je n'ai rien compris de A jusque Z, et pourtant je me suis accrochée à le lire... En définitive, je n'ai que le vague souvenir que des oeuvres d'art destinées à être brulées car considérées comme païennes ont été cachées, puis retrouvées...
Ce bouquin ne m'a pas laissé un souvenir éclairé...
Une manière d'écrire assez dure à comprendre, des théories incompréhensibles, il faut au moins être docteur pour comprendre !!!
Bref, pas un bon souvenir de ce livre...

Je n'ai pas aimé pourtant la couverture et le résumé m'ont attirés. Mais j'ai trouvé l'intrigue molle et pas bien ficelée.

pffff.... et vive les recettes à la "Da vinci code" et les stéréotypes... très peu pour moi!

C'est rare, mais voilà un livre qui m'est tombé des mains au bout de 60 pages ... le petit monde d'étudiants US qui en fait sont tous super géniaux, et qui résolvent une énigme vieille de plusieurs siècles, au secours ... ou plutôt, "help!"

Mince, j'aurais du regarder les critiques de Babeliens avant de me plonger dans ce livre. Comme nombre d'entre vous j'ai été attiré par la 4ème de couverture et le sujet : une recherche historique autour d'un livre maudit, datant De La Renaissance. J'espérais trouver ce mélange d'érudition et de suspense qui m'avait porté tout au long du Manuscrit de la Giudecca, d'Yvon Toussaint (livre superbe).

Hélas, les auteurs de la Règle de Quatre, tout à leur description de la vie étudiante à Princeton et au montage de leurs petites combines pour déchiffrer le manuscrit, oublient le lecteur. On s'ennuie ferme. L'ensemble est très froid. Rien ne parvient à animer les personnages. Et l'intrigue ne connaît aucun rebondissement passée la page 100. Seul intérêt, j'ai appris qui était Savonarole. Mais 500 pages pour cette seule information, c'est un peu long.