« Il était une fois un Indien, une femme –
une femme s'est différent - différent d'un homme.
Une femme c'est un Indien :
un Indien, donc quelqu'un de complètement différent. »
Voilà qui est éclaire le titre, un peu, beaucoup. Depuis cette équation, femme égale indien, l'auteure imprime son décalage, sa rébellion, son sens critique, son goût, son intention. Et c'est tout naturellement que nous chaussons ses lunettes pour découvrir l'émergence d'une considération, la sienne, depuis l'enfance, parmi celles des autres. Avec humour, dérision,
Murièle Camac oscille entre la joie fantasque et la pertinence douloureuse de son observation… « plusieurs couches de vêtements séparent / la femme qui danse de l'homme qu'elle regarde / l'éducation la honte la distance / en enlever une c'est révéler les autres… »
Elle s'empare de l'imagier culturel du Far West pour mieux dire les brèches qui l'interrogent ou révéler par un joli détour ce que garde son coeur.