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3,43

sur 185 notes
En conclusion, le Science Fiction Writers of America a qualifié la novella La chose de « L'une des meilleures novellas de Science Fiction jamais écrites ». Pour ma part, je n'irai pas jusque là car justement le fait que ce texte de Science Fiction ait atteint le statut de « classique », il avait un petit air de « déjà-vu ». Mais, il convient de reconnaître que son univers oppressant efficace ainsi que son récit très moderne ont inspiré par la suite de nombreuses adaptations cinématographiques ou de nouvelles oeuvres littéraires. Et rien que pour cela, ça vaut la peine de découvrir cette novella!

Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
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Vous connaissez "The Thing", le film culte de John Carpenter ?

Oui ? Et bien c'est inspiré de ce texte !

Non ? Et bien va falloir vous y pencher !



Comme d'habitude dans cette collection, la couverture est magnifique et signée Aurélien Police. le format novella est de mise avec 120 pages.



L'histoire, elle, est juste une merveille de la science fiction horrifique qui a inspiré un bon nombre d'oeuvres du genre ou de cinéma tel que la saga "Alien", oui, rien que ça, mais on recent l'influence sur des titres se déroulant dans la solitude glacée de l'Antarctique également.



L'écriture est vraiment fluide et on ne ressent pas qu'elle date un peu, on peut palper la modernité alors que Campbell l'a écrit en 1938.



Le scénario est effrayant, basé sur la paranoïa et le soupçon dans un huis clos particulièrement anxiogène au bord de la folie, et le côté scientifique apporte du réalisme.



Les personnages, eux, ne sont pas forcément les plus détaillés du monde mais le format court exige cela, la "Chose", elle, est par contre une vraie petite merveille.



Les amateurs de frissons et d'angoisses seront ravis.
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Grâce au click and collect mis en place à la librairie, j'ai pu me procurer la dernière sortie de la collection "Une heure lumière". Je n'ai pas vu aucune des adaptions cinéma (oui, même pas le classique de Carpenter… je suis beaucoup trop peureux pour ça), c'est donc avec un oeil totalement neuf que je me suis plongé dans "La Chose" de John Wood Campbell.

Et quelle fût ma surprise ! Je m'attendais à découvrir une chasse à l'homme étrange par un monstre métamorphe, avec morts atroces et tout ce qui va avec… il n'en est rien. L'histoire s'avère beaucoup plus intéressante. C'est un vrai huis clôt paranoïaque en environnement hostile. La créature est là, omniprésente et absente à la fois. On se retrouve dans le même état de psychose que ce groupe de scientifiques, terrifiés par chacun d'eux.

Dans une courte introduction de l'éditeur, on apprend que Campbell avait conçu "La Chose" comme un roman avant de faire de nombreuses coupes et ne jamais renier cette décision. C'est une très bonne chose tant le récit est pile à la bonne taille et ne se perd pas en longueurs inutiles. le suspens est là, à chaque page.

"La Chose" est une aventure confinée, une lutte de l'homme face à la contamination menaçante. Une bonne lecture de circonstance !

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Merci à @babelio_ et @lebelial de m'avoir permis de découvrir "La Chose", cette novella de John W. Campbell publiée en 1938. Ce texte est précurseur dans le genre de la science-fiction horrifique.

Dans l'Antarctique, un artefact et un corps sont retrouvés. Ce corps n'est pas humain. Cette découverte suscite beaucoup d'émois et d'interrogations parmi les scientifiques.
J'ai alors pensé à "La nuit des temps" de Barjavel, mais la comparaison s'arrête là. Et oui, le seul point commun que le roman de Barjavel a avec celui de Campbell : c'est la découverte de ce corps par une équipe de chercheurs.
Pour ce qu'il se passe après, attendez-vous à frissonner, à monter en pression aux côtés de notre équipe de scientifiques.
C'est bien cette atmosphère paranoïaque qui caractérise ce texte, ainsi qu'une dose d'humour à laquelle on adhére (ou pas) et en cela le texte est une reussite. Entre explication scientifique et enquête à la Sherlock Holmes autour de cette Chose, ce roman nous tient en haleine jusqu'au bout.

Le seul petit bémol : certaines séquences manquent de clarté et le nombre de personnages pour un si petit roman brouille un peu les choses.

Un petit conseil : ne le lisez pas si vous n'avez qu'une demi-heure de lecture devant vous. Ce livre se savoure mieux si vous le lisez d'une traite.😉
Lien : https://celinevielauteure.wo..
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Antarctique… On se les gèle par -51° et vous avez intérêt à enfiler une parka super chaude pour aller vous balader sur la banquise…

Moi, je suis frileuse, alors je vais rester bien au chaud dans la base, à côté des poêles à charbon, na !

Fait chier ! J'étais tranquille, j'étais pénard, accoudé au comptoir (chante) et voilà qu'on découvre une sorte de vaisseau spatial avec, à son bord, non pas le bel Albator, mais une créature possédant des tentacules et plus congelée qu'Hibernatus lui-même !

Décongeler Hibernatus était amusant et j'avais bien ri, ici, j'ai flippé grave ma race ! Cette Chose non humaine est prise dans les glace depuis 20 millions d'années et un crétin de l'équipe pense qu'il est bon de la décongeler pour l'étudier… L'enfoiré !

Fait chier mec ! Voilà maintenant qu'à cause de lui, je suis planquée dans un réduit, cachée aux yeux de mes congénères dont je ne suis même pas sûre qu'ils soient encore tout à fait humains ! Ne jamais décongeler une créature non humaine, JAMAIS.

Oui, c'est comme Gizmo qu'il ne faut jamais nourrir après minuit sous peine de le transformer en méchant Gremlins, ne pas exposer à une lumière vive ou à la lumière du soleil et ne pas le mouiller, sous peine de le voir se multiplier. JAMAIS !!

Tous les chiens sont morts, contaminé par la bestiole, les vaches ont dépéri, tout le personnel de la base se regarde avec suspicion, sans savoir qui a été infecté par la Chose, sans savoir qui est encore humain et qui ne l'est plu… Psychologiquement, ça te fout en l'air l'amitié, la confiance et te donne un niveau de stress rarement égalé.

De plus, si ça se trouve, même moi, au fond de mon placard sous l'escalier, je pourrais être contaminée par la Chose sans le savoir.

Tout le monde est devenu parano dans la base, tout le monde se regarde en chien de faïence, l'un chante des psaumes religieux et j'ai envie de le tuer, un autre a été isolé, avant qu'il n'ait envie de tous nous liquider, comme on fait avec ceux victime de fièvre aphteuse (ne pas confondre avec la fièvre acheteuse).

Bref, j'ai le trouillomètre à moins 50, peur de tout le monde, peur de moi-même, peur que mes connaissances intellectuelles ne me poussent à me considérer plus intelligente que les autres et ne me poussent à des déductions erronées, vu qu'on ne sait rien de cette Chose et de son métabolisme.

Dommage que Sherlock Holmes ne soit pas présent pour cette enquête de "Qui est contaminé par la Chose ?" car son fameux précipité qui pouvait dire si les traces de sang étaient humaines ou animales nous auraient aidé à aller plus vite sans devoir utiliser l'ancienne méthode du sang de lapin…

J'entends des bruits de pas, des coups, des cavalcades, l'aiguillon de boeuf a parlé, le sang coule, les collègues parlent plus fort… Il se passe des trucs graves à cause de cette Chose et moi-même je sens l'angoisse monter de plus en plus, ma tension devenir folle et mon coeur battre de plus en plus vite, mes mains devenir moites.

Cette transmission s'arrêtera là, faut que j'aille voir ce qu'il se passe, faut que je sorte de ce trou et que j'aille affronter les autres, humains ou Choses. Cette attente n'est plus possible.

N'oubliez pas : faut pas dégeler un truc qui dort dans la glace depuis des millions d'années, ce n'est pas bon !! Recongelez-le de suite, si vous pouvez !!!

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🩸 « Ça puait, là-dedans. »
L'odeur est nauséabonde, pestilentielle. Mais ce n'est rien en comparaison avec ce qu'ils ont devant les yeux : une « chose », une créature, un monstre, aussi laid qu'il empeste. Un amas bleu, des yeux rouges sang, des vers qui gesticulent et forment un « corps », prisonnier de la glace. Au fin fond de l'Antarctique, l'expédition n'en revient pas : voilà une découverte qui va changer le cours de leur vie, le cours de l'humanité. Que faire ? le dilemme se pose très vite : libérer le monstre sans attendre ? Ou jouer la prudence et l'examiner avant tout ?

🩸Très vite, l'équipe de chercheurs de décide : il faut faire fondre la glace pour découvrir cette chose, peu importe les risques que cela comporte, ils sont de toute manière isolés de toute humanité. Mais cette chose, est-elle morte ? Et l'intelligence humaine saura-t-elle braver une attaque ? Quand l'ennemi est inconnu, que faire ?

🩸 Dans leur centre de recherche où la chose est en phase de « réveil », un huis clos se met en place. Chacun se méfie de l'autre, la peur, le doute et le soupçon l'emportent sur toute rationalité, et l'attaque de la chose en plein jour sur la meute de chiens de l'équipe n'arrangera rien... Qui est qui ? Cette chose a-t-elle agi insidieusement et contaminé certains des chercheurs ? Si l'ennemi est aveugle, comment juger ? La tension est à son apogée, surtout que la peur n'est plus seulement à l'extérieur, mais également à l'intérieur du Centre... Jusqu'où cette chose ira-t-elle pour recouvrer sa liberté ? Et jusqu'où les scientifiques sont-ils prêts à risquer leur vie pour comprendre cette étrangeté cosmique, d'un autre temps, d'un autre monde ? « Who goes there?... »

🩸 « La chose » est le premier récit de science-fiction que je lis et je dois dire que je ne suis pas déçue ! L'intrigue est saisissante dès les premières pages et le suspens est intenable ... Ce qui m'a beaucoup plu, c'est l'aspect très psychologique du récit et le fait que l'histoire reste très ancrée dans le ressenti humain, la peur, la méfiance, l'inquiétude, et la curiosité, quitte à créer des dommages irréparables ... Bref, une belle découverte !
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J'étais curieux, agréablement surpris par le premier tiers, très vif, de la novella.
Après ça, Campbell balance tout un tas de connaissances sur la sérologie et livre très vite un panorama assez complet de ce qu'est cette [i]chose[/i]. J'avoue que toute cette partie m'a ennuyé, j'ai préféré l'action du début, la clarté avec laquelle les protagonistes exposent les conditions de leur découverte. Tout ça m'a vraiment plu.
Par la suite, c'est une cacophonie dont on ne sait plus vraiment qui fait quoi et pour quelle raison. La folie ? La panique ?
Sans doute que c'était l'effet recherché. Pas vraiment convaincu pour ma part. L'effet rendu est effectivement celui du sauve-qui-peut, mais trop de caractères sont esquissés, trop de personnages se caricaturent les uns les autres pour que le récit deviennent plus consistant à mes yeux.
Demeure un texte à l'imaginaire fort, renfermant un univers qu'Hollywood a pu exploiter facilement, preuve que la base de l'histoire est une magnifique trouvaille. Malgré ça, je n'y ai pas trouvé le frisson que je cherchais.
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Je me suis donc attaquée à La Chose, petit roman de SF d'un peu plus de 100 pages. Pas bien impressionnant vu sa taille ma foi, bien qu'il soit qualifié de « terrifique » mais j'ai laissé une chance à cette Chose de me terrifier en peu de pages.

On voyage jusqu'en Antarctique, où un groupe de scientifiques découvre, dans un vaisseau extraterrestre pris dans la glace, le corps gelé d'un alien. Ramené à la station, l'entité est imprudemment ramenée à la vie.

Mais très rapidement, il s'avère que la Chose a la capacité de prendre l'apparence de n'importe quel être humain ou animal et les scientifiques se heurtent bientôt à l'épineux problème de savoir qui est « sain » et qui est « infecté ».

Le huis clos au milieu de la banquise avec un groupe d'hommes aux prises avec un extraterrestre aux capacités terrifiantes aurait pu (aurait dû) me happer : c'est tout ce que j'aime dans la lecture.

Malheureusement (et je pense que c'est largement dû au format trop cout du livre), l'histoire va trop vite, tout semble survolé, la Chose est à peine décrite, quant aux personnages principaux parmi les scientifiques, ils n'ont pas assez d'épaisseur. Ce face à face entre deux espèces qui luttent pour leur survie aurait dû être paranoïaque et addictif, mais pour moi, c'était juste sans consistance.

Ce roman a donné lieu à plusieurs adaptations au cinéma (que je n'ai pas vues), et il a également inspiré les films Alien et un épisode de X files (que j'ai vus, eux), je pense également au film Life : Origine inconnue sorti 2017 qui me semble bien reprendre le même thème. Franchement, j'ai préféré ces versions cinématographiques, plus abouties qui m'ont beaucoup plus immergée que le roman.
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La chose est un classique du roman SF. Je n'ai pas vu le film (juste des bribes) et c'est étonnant de voir qu'un si petit roman ait pu donner lieu à ce classique de l'horreur au cinéma.

En Antarctique, une équipe de chercheurs, découvre un vaisseau spatial, sous la glace. A l'intérieur, un corps congelé d'une entité extraterrestre intrigue l'équipage. Ce corps est rapporté à la base pour être étudié mais cette chose semble en réalité bien menaçante…

L'intrigue de cette novella reste classique: la découverte d'une entité extraterrestre va conduire à une catastrophe. Si « la chose » n'est finalement pas décrite avec précision, son apparence laisse penser qu'elle est terrifiante mais c'est davantage ses capacités à imiter l'Autre qui va précipiter le sort de l'équipage.

L'action est rapide et haletante. La tension monte rapidement. Qu'est-ce que cette chose? Quelle est l'étendue de ses pouvoirs? Plus que la bestiole en elle-même, c'est bien le fait qu'on ne sache pas ce qu'elle est réellement qui est le plus effrayant. C'est la part d'inconnu qu'elle recèle qui reste le plus glaçant dans cette sombre histoire. le fait que l'intrigue se déroule dans un huis-clos intensifie la sensation d'oppression et d'étouffement. On s'attend à ce que cette chose surgisse à tout moment! La tension est à son comble: paranoïa et soupçons remplacent vite la franche camaraderie qui régnait dans l'équipe!

« La chose » est un classique de la littérature SF angoissant à souhait. A découvrir…
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Ce classique de l'horreur est bien difficile à appréhender tant son style est ancré dans une époque. Je l'ai débuté un peu anxieuse (j'avais peur d'avoir peur… un comble…) mais fus vite rassurée au fil des pages : l'écriture de 1938 est évidemment bien différente de celle de 2022, et de fait, les réactions du lecteur le sont aussi.
La montée d'angoisse psychologique annoncée ne m'a pas touchée. Perdue dans les personnages à peine esquissés, j'ai suivi les échanges des protagonistes sur les questions biologiques d'un oeil détaché et froid. Seule la méthode pour enfin confronter la (les) chose(s) a-t-elle éveillée un peu mon intérêt. Pas suffisamment cependant pour m'immerger totalement dans cette novella, bien loin des canons d'écriture auxquels je suis habituée.
Une pointe de déception donc, compensée en partie par la satisfaction d'avoir touché ici aux origines du genre.
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