Une vie avec Alexandra David-Néel, tome 1

Alexandra David-Néel (24 octobre 1868- 8 septembre 1969) cette grande dame vécue presque 101 ans.
En 1959 Marie-Madeleine Peyronnet fut engagée par celle-ci car lui dit-elle, elle allait mourir dans les heures qui allaient suivre.
Dix ans de vie partagée, entre fascination, exigeance et des liens indissolubles.
C'est cela que Marie-Madeleine raconte dans ses mémoires et c'est cela que Fred Campoy et Mathieu Blanchot mette en image.
Une belle idée que de faire des planches monochromes pour ces dix dernières années et des planches polychromes pour Alexandra exploratrice.
Le tout rend la lecture très agréable,
C'est une BD "inspirée", qui rend un bel hommage à cette femme hors du commun.
L'essentiel y est avec la dose indispensable de curiosité, d'intelligence et de réalisme.
Les dessins invitent au voyage comme il se doit, le trait apporte le relief et la profondeur nécessaire à notre esprit pour nous immerger dans ces espaces infinis.
Le lecteur va loin dans sa vision presque jusqu'à la méditation.
Le plus est l'envie irrésistible de se replonger dans les écrits d ' Alexandra Davis-Néel...

Une chose est certaine j'attends le tome 2 avec impatience.

Alexandra est une exploratrice du début du 20ème siècle qui parcourt l'Inde et le Tibet. Elle est accompagnée par Aphur Yongden recruté sur place. Ils passeront leur vie ensemble et elle finira par l'adopter. Elle suit l'enseignement des moines tibétains. Elle veut à tout prix pénétrer à Lhassa et rencontrer Le Dalaï Lama.
L'histoire commence à Aix en Provence en juin 1959 lorsque Alexandra vielle femme acariâtre recrute Marie-Madeleine comme aide et secrétaire.
Le récit est alors entrecoupé de scènes qui relate l'enfance et les voyages d'Alexandra et de scènes de la vie des deux femmes à partir de 1959.
Très beau dessins, noir et blanc pour les scènes en France et couleurs pour les scènes en Inde.
Très intéressant et agréable à lire.

Un roman graphique reprenant pour partie la biographie d'une des exploratrices les plus connues et réputées de France.
Des années 1915 au début des années 60, dans une succession de planches,en couleur pour les souvenirs et en noir et blanc pour le réel nous découvrons les mémoires d'alexandra David-Néel.
Mais derrière cette façade d'aventurière et avec les souvenirs de sa secrétaire, nous faisons la connaissance d'une femme forte et indépendante mais aussi tyrannique et desposte avec son très restreint entourage; expliqué et excusé par son grand âge et la maladie.

La découverte à travers cette BD d'une personne dont j'ignorais jusqu'à ce jour l'existence.
Une histoire extraordinaire racontée avec talent et humour depuis Digne, sous forme de flashbacks vers l'Asie.
Apprendre l'Histoire avec plaisir, quel beau programme !
Vivement la lecture des prochains tomes !

Marie-Madeleine Peyronnet a 28 ans lorsqu'elle est embauchée comme secrétaire ou plutôt femme à tout faire par l'exploratrice et écrivain Alexandra David-Neel qui a 91 ans, et est installée à Digne. Les scènes d'interactions entre Marie-Madeleine et sa patronne sont en sépia, alors que les scènes en flash-back qui reviennent sur les épisodes de la vie aventureuse de l'orientaliste sont en couleur. Joli pari graphique pour mettre en valeur la vie de cette femme qui deviendra centenaire. Une bande dessinée en 2 tomes qui m'a permis de découvrir le parcours de cette femme, mais qui rend aussi hommage à Mme Peyronnet qui se met totalement au service du travail d'Alexandra David-Neil, même après sa mort.

[intégrale]
Alexandra David-Néel est un nom qui revient souvent lorsque l'on fait des recherches sur les femmes, notamment avec les élèves. Toutefois je la connaissais très peu, et à part le fait qu'elle était exploratrice, je n'en savais pas plus. Cette bande-dessinée composée de 4 tomes (2 cycles) nous permet de faire un tour d'horizon de la femme qu'elle fut et de ses exploits.

L'héroïne de cette BD est presque autant Marie-Madeleine Peyronnet qu'Alexandra David-Néel. Elle fut au service de l'exploratrice pendant les 10 dernières années de sa vie et c'est elle qui a participé à la rendre si célèbre, à publier sa correspondance et tant d'autres choses. La narration est donc tout sauf linéaire. On passe du récit de Marie-Madeleine à celui d'Alexandra, passant d'une époque à une autre sans chronologie. Un jeu de couleurs des planches permet de bien faire la distinction. Si le récit de la vie de Marie-Madeleine est assez clair, j'ai trouvé celui d'Alexandra plus complexe à appréhender du fait du mélange des époques.

Le lecteur découvre son enfance à la fin du XIXème, pas franchement heureuse, son envie d'évasion dès son adolescence. Ses premiers voyages en Asie, son mariage platonique avec Philippe Néel. Et puis son grand voyage de 14 ans, à travers différents pays d'Asie. Son renoncement à (presque) tout confort, les cours qu'elle a suivi auprès de différents bouddhistes, ainsi que ce qui l'a rendu célèbre : son entrée dans Lhassa, ville tibétaine archi fermée dans laquelle elle est la première blanche à entrer. Comme elle le lui avait promis, Marie-Madeleine n'édulcore en rien la personnalité d'Alexandra, très dure et colérique envers elle. C'est une personne complexe qu'on découvre ici dans toutes ses facettes.

Ces 4 longs tomes sont denses et m'ont donné l'envie de découvrir les nombreux récits publiés par Alexandra David-Néel.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..

La vie de l'exploratrice Alexandra David-Néel racontée par Marie-Madeleine Peyronnet entrée à son service en 1959. On y découvre l'aventurière à la fin de sa vie mais le récit permet de retracer ses exploits au Tibet. On apprend plein d'anecdotes sur elle, sur son caractère bien trempé, sur sa vie. Et ce livre est également un hommage à sa jeune employée pleine de dévouement avec laquelle elle finit par tisser un lien très fort. L'utilisation des couleurs pour les parties plus anciennes rend les aventures de l'exploratrice encore plus vivantes. Belle découverte !

Bande dessinée en deux volumes d'après le récit de Marie-Madeleine Peyronnet, qui vécut dix ans auprès de la célèbre exploratrice à Digne-les-Bains (Alpes de Haute Provence). Quotidien épuisant auprès de cette vieille dame (1868-1969) au caractère épouvantable, despotique et charmante, mais aussi souvenirs de ce voyage en Asie - Alexandra David-Néel fut la première occidentale à pénétrer à Lhassa, cité interdite du Tibet. Dessin classique - qui m'a rappelé celui des Yakari - plus réussi dans les paysages, avec alternance de sépia pour la période contemporaine et de couleur pour les souvenirs enchanteurs. Une personnalité peu commune et un destin hors norme - très intéressant.

La vie d'Alexandra David-Néel prend forme en lisant les "pensées" de Marie-Madeleine Peyronnet qui sera le bras droit de cette fabuleuse exploratrice à la fin de sa vie.
Les dessinateurs jouent avec les couleurs (vie d'exploration au Tibet et en Chine) et le noir-blanc (dernières années de la vie en France).
L'album est découpé en six chapitres qui mêlent le passé et le présent sous une même thématique.
La dernière case dessinée laisse le lecteur sur sa fin et l'incite sérieusement à lire la suite des aventures d'Alexandra dans les tomes 2 et 3 de cette série.

L'accroche " le plus grand explorateur du XXe siècle est une femme..." a su me séduire.

Mais comment raconter la vie de cette femme hors du commun, spécialiste de l'orientalisme et connue notamment par sa ténacité à découvrir le Tibet, au péril de sa vie ?

Les auteurs ont choisi le biais de Marie-Madeleine, jeune femme rentrée au service de l'exploratrice pendant les dix dernières années de sa vie.

L'album nous offre son regard neuf et naïf sur cette grande Dame qui va devenir une sorte de mentor pour sa servante, à travers une relation compliquée et intense.

La bande dessinée alterne le récit de cette initiation, avec des planches en noir et blanc, avec celle de la vie de l'aventurière, en couleurs.

Le lecteur va découvrir une femme dure et entière qui a l'habitude de mener son entourage à la baguette et que rien n'arrive à faire dévier de sa route. Elle n'est en rien sympathique. En cela, la figure de Marie-Madeleine contraste et apporte beaucoup d'humanité au récit.

Au final, le livre est proche du documentaire avec une grande attention portée aux objets et aux lieux avec de très belles illustrations mais peu d'informations dans ce premier tome sur le bouddhisme ou sur Alexandra elle-même.

Une histoire pixelisée qui est heureusement complétée par des informations biographiques en fin d'ouvrage.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..