Une vie avec Alexandra David-Néel, tome 2

Qui ne connaît pas Alexandra David-Néel pour ses aventures extraordinaires et l'apport qu'elle a fait à l'occident en termes de connaissances de l'orient et et en particulier du bouddhisme tibétain?
Dans le premier tome, on la rencontrait sous un autre jour, dans l'intimité de ses vieux jours avec Marie-Madeleine Peyronnet, sa femme-à-tout-faire qu'elle a malmenée plus qu'à son tour au gré de ses humeurs. Dans ce deuxième tome, on découvre un autre trait de sa personnalité. On y comprend qu'Alexandra joue un rôle, que ses colères et ses accès de tyrannies sont une carapace derrière laquelle se cache une grande sensibilité, un besoin d'être aimée et d'aimer. On s'aperçoit que sa relation avec son mari n'était pas aussi distante que les apparences le laissaient penser, et que celle avec Marie-Madeleine Peyronnet en est également une de véritable amour…. Ce témoignage sans concessions de Marie-Madeleine Peyronnet, mis admirablement en BD par Frédéric Campot et Mathieu Blanchot, et complété par quelques pages rédigées par la conservatrice du Musée Guimet, est un document que je recommande à tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à cette femme d'exception qu'a été Alexandra David-Néel.

Je trouve intéressant d'avoir rapporté non seulement le récit des avancées et découvertes faites par l'exploratrice mais aussi sa personnalité pas facile et relativement égocentrée (?) et l'importance primordiale de ses assistants Yongden et Marie-Madeleine... et leur dévouement sans faille.
Il n'y a pas à dire, Alexandra David-Neel est un personnage incroyable et extraordinaire !!!

Bon T2 beaucoup plus centré sur la personnalité même d'Alexandra David-Néel, sur son enfance, son caractère, sa vie affective.
Avec ce T2 nous arrivons à la fin du cycle 1, la fin de 10 ans d'amitié entre Alexandra et celle qui est devenue plus que son employée, Marie-Madeleine Peyronnet. Nous comprenons qu'un témoin va être transmis et que ce dernier permettra d'entretenir l'hymne à l'aventure et à l'anticonformisme développée tout au long de sa vie par Alexandra David-Néel.
Dessin alternant toujours le noir et blanc pour la vie actuelle de la plus grande exploratrice du Xxeme S et la couleur pour les flashs bac sur sa vie.
Toujours un vrai plus à la fin de l'album avec un livret historique sur les religions ayant attirées l'héroïne.

C'est avec curiosité que je vais pouvoir entamer le cycle 2!

Le premier tome nous avait permis de découvrir les aventures Alexandra David-Neel dans sa jeunesse. Ce second tome nous donne encore quelques morceaux de vie de l'aventurière sur une plus grande partie de sa vie. Fred Campoy et Mathieu Blanchot jouent encore avec le rapport des couleurs. Les gris/marrons pour le récit actuel et les couleurs pour les souvenirs. Un contre-emploi par rapport à ce que l'on peut voir d'habitude. le choix des évènements racontés sont très important comme cette première fois où un occidental et d'autant plus une femme rentre à Lhassa. Un véritable défi qu'elle a relevé avec bravoure et ingéniosité. Et la référence au musée Guimet, avec la fameuse et magnifique rotonde que nous pouvons toujours voir. On trouvait des informations autour de la culture asiatique Paris. Une bonne base de données qui lui a servi lors de ces périples. Pour donner un peu de consistance à toutes ces brides de récits issus du témoignage de Marie-Madelaine Peyronnet, on trouve à la fin de la bd des explications sur la culture bouddhique, des objets asiatiques et le musée Guimet. Une façon de clôturer intelligemment cette bd. On nous donne de quoi aiguiser notre curiosité pour pousser la découverte autour de cette femme exploratrice de caractère. J'ai bien envie d'en savoir plus sur ces voyages. Elle fait partie de ces femmes qui ont marqué l'Histoire comme Isabella Bird, Amelia Earhart ou Nelly Bly.

Une bande dessinée très intéressante qu'il faudrait mettre dans bien de nombreuses mains pour rappeler que les femmes peuvent tout faire, même rencontrer Le Dalaï Lama.
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..

Deuxième volume narrant l'arrivée d'Alexandra David Neel à Lhassa en 1924 grâce à de multiples ruses (Le Tibet était interdit aux étrangers). Elle est la première occidentale à y pénétrer.
Le reste de la bande dessinée est centré sur la vieillesse d'Alexandra, son travail d'écrivain, ses relations avec Madeleine, sa jeunesse qui l'a forgée, son mariage et surtout son caractère entier, bien trempé, sa grande intelligence, sa personnalité à la fois très attachante et odieuse, égoïste. Le manque d'amour maternel la pousse très tôt à se réfugier dans les livres, le savoir puis les voyages. Un grand coeur sous des dehors acariâtres.
Une femme exceptionnelle, exploratrice, érudite, philosophe.

Voici le second volet de cette biographie graphique consacré à Alexandra David-Néel depuis son arrivée au Tibet jusqu'à sa mort. C'est sa secrétaire particulière qui en est la narratrice. le propos de ce roman graphique est d'illustrer la vie de l'héroïne depuis l'arrivée de sa secrétaire, Marie-Madeleine Peyronnet. le point de cette dernière est bien distinct des souvenirs d'Alexandra par un graphisme différent.

Ce qui frappe avant tout, c'est le caractère de cette femme ; féministe avant l'heure elle fait preuve d'un sens aiguisé de l'indépendance à une époque où les femmes se devaient d'être inféodées à leur époux. Si Alexandra s'est mariée, les époux avaient une conception bien à eux de la vie de couple ; l'appel du large étant plus fort que le reste, elle part à 43ans pour l'Asie pour n'en revenir que 14 ans plus tard (nous sommes au début du siècle…).

Son caractère se manifeste également dans ses relations avec sa secrétaire qui lui restera fidèle jusqu'au bout, et même au-delà, puisque qu'elle veillera sur l'héritage et son oeuvre. (Période qui fait l'objet du troisième tome)

Alexandra David-Néel était profondément passionnée de bouddhisme et d'arts asiatiques. le musée Guimet lui doit d'ailleurs beaucoup.


Lien : https://leblogdemimipinson.b..

Ce second tome laisse plus de place aux souvenirs et c'est tant mieux ! Alexandra se sait mourante et le besoin de voyager la taraude toujours, bien qu'elle soit presque totalement infirme : "C'est là-bas que j'aurai dû mourir"... Les retours en arrière affluent, remontant toujours plus loin dans le temps à travers l'évocation de son mari, de ses "aspirations d'orientaliste débutante", de son enfance. Toutes ces anecdotes permettent de mieux la connaître et la rendent plus attachante.

Par ailleurs, on sent davantage la complicité et la tendresse qui unissent les deux femmes. Alexandra savait se montrer "charmante hôtesse" avec les visiteurs et il est impressionnant de voir qu'elle a su maintenir jusqu'au bout une activité intellectuelle intense (recherches, lectures philosophiques, écriture de ses mémoires) et ce, quotidiennement. le dernier chapitre évoque toutes les initiatives de Marie-Madeleine pour "perpétuer le souvenir d'une femme hors du commun" après la mort de l'exploratrice, notamment la publication de sa correspondance avec son époux et la transformation de la maison en musée. La partie documentaire, rédigée par le conservateur du musée des arts asiatiques-Guinet, à l'origine de la vocation d'Alexandra, apporte des précisions sur le bouddhisme tibétain.
Lien : https://www.takalirsa.fr/une..

Apres les incroyables aventures d'Alexandra dans l'Himalaya et au Tibet qui ont fait sa renommée, ce second tome revient sur les jeunes années de l'exploratrice, son mariage en Tunisie, ses "fugues" pour visiter des pays voisins et des érudits aux bibliothèques fournies. Elle a vécu de nombreuses années à une époque où toutes les inventions et les explorations les plus inconcevables vont avoir lieu, et elle en est le reflet. Ce volume est pour moi encore plus passionnant que le premier car on y comprends tellement de choses, on y trouve tellement d'émotions et de justesse.

Toujours happée par l'histoire de cette grande exploratrice mais un peu moins enthousiaste pour ce 2nd livre. On y retrouve, comme dans le tome précédent, une grande richesse culturelle et beaucoup d'émotion.
En revanche, je trouve qu'il y a plus de moments entre Alexandra et Marie-Madeleine quand j'aurais souhaité que ce livre s'attarde plus longuement sur la réussite de son entrée à Lhassa.
C'est en tout cas avec beaucoup d'émotion que je termine le 1er cycle de cette Bande dessinée !
À préconiser à tous ceux qui comme moi rêvent de dépassement se soi et de grands espaces !

Tous les ingrédients qui ont fait le succès du tome 1 se retrouvent dans le tome 2. La vie aventureuse d'Alexandra se déroule au fil des pages colorées, mais elle prend moins de place que dans le premier volume. C'est la vie quotidienne entre le hérisson (Alexandra) et la tortue (Marie-Madeleine) qui prend le dessus, jusqu'à la mort de la célèbre exploratrice et le dépôt de son urne à l'intérieur de la maison de Samten Dzong. A la fin du volume Marie-Madeleine se demande comment sa vie va pouvoir continuer...