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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Connaissez-vous celle là ?

C'est l'écrivain Karel Capek qui va voir son frère Josef dans son atelier...
- Dis, Jojo, j'ai une bonne idée pour une pièce de théâtre...
- Eh bien, écris la ! grommelle Josef; parce que quand on est en train de peindre, on n'aime pas être dérangé.
- Oui, mais je cale pour trouver un nom pour ces bonhommes artificiels, tu sais... je pensais d'appeler ça un "labor", mais ça me paraît un peu trop littéraire... enfin, j'en sais rien !
- Alors, appelle ça un "robot" ! grogne Jojo à travers le pinceau coincé entre ses lèvres. - Et fiche moi la paix, maintenant !

Voici, paraît-il, comment le mot "robot" (qui vient de "robota", ces travaux forcés du 17ème, quand le peuple tchèque était sous le joug de son maître austro-hongrois) a vu le jour.
La pièce "R.U.R" (Rossum's Universal Robots) a été jouée pour la première fois en 1921; pour être reprise avec succès par BBC pendant l'année critique de 1938 qui a vu la signature des accords de Munich.
Une pièce dramatique qui s'inscrit dans la lignée de la philo-SF de Capek, avec "Krakatite", "La guerre des salamandres" ou "La fabrique d'absolu".

L'histoire est simple - une usine qui gagne des millions en fabriquant les robots qui soulagent les hommes dans leur tâches quotidiennes. À tel point que l'humanité devient oisive et désoeuvrée - et elle utilise cette intelligence artificielle pour se faire la guerre. Mais, peu à peu, les robots se mettent à penser, eux aussi, tout en adoptant les sentiments typiquement humains, y compris la vanité, l'orgueil et la soif du pouvoir.
Et l'invention se retourne contre son créateur...

Je ne vous révèle pas la fin, je vais me contenter de dire que cette pièce-avertissement n'exprime pas seulement les craintes pour l'humanité d'être happée par une quelconque "machinerie" (technologie, guerre), mais montre aussi l'espoir et la foi inébranlable en l'esprit et l'intelligence de l'homme.
Pour l'instant, ce n'est pas encore le cas...
Mais si, un jour, les machines font tout à notre place, nos cerveaux ne vont-ils pas se rouiller au point de ne plus être capables d'une moindre déduction, analyse ou synthèse par nous mêmes ? Faute de n'avoir rien d'autre à faire, n'allons nous pas faire n'importe quoi ?
Mais non... nous sommes suffisamment raisonnables !

Capek a toujours fait partie de mes écrivains préférés. Son style est tellement simple; un peu comme un gentil grand-père qui vous raconte des histoires. Mais avec quelle richesse du vocabulaire et quel humour philosophique !


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Le rideau s'ouvre sur Rumba, un robot chargé d'exécuter la noble tâche de faire le ménage, d'aspirer en lieu et place d'un homme de ménage pour le compte d'une maîtresse de maison. Rumba travaille, travaille, travaille mais Rumba ne sait que répondre lorsque sa maîtresse lui demande de danser sur un rythme afro-cubain et lorsqu'il chante, il n'émet qu'un désagréable bruit de moteur, au grand dam de sa maîtresse. Et cette dernière se renseigne auprès de la R.U.R. , une compagnie fabriquant des robots qui lui fait parvenir, sur demande, un catalogue répertoriant différents modèles de robots révolutionnaires. Les robots fabriqués par la R.U.R. ont cette caractéristique de ressembler aux hommes, d'être faits de la même matière. Ils sont tellement ressemblants, tellement réussis sur le plan esthétique qu'on aurait bien du mal à les différencier des hommes si les hommes et les robots devaient paraître, ensemble, dans une pièce de théâtre de Karel Capek. Ces robots peuvent et doivent travailler, bien sûr (labor !) mais certains modèles, plus élaborés, peuvent lire, écrire, compter, et pourquoi pas danser, rire, aimer ? Rumba, l'aspirateur, aspire, aspire, aspire, aspire à devenir un homme, lui aussi.
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Voilà bien longtemps que je voulais plonger dans la lecture de "R.U.R.", l'origine même du mot Robot par le philosophe tchèque Capek.

Cette pièce, écrite en 1920, est superbement contemporaine. Dans une société où le profit dicte les lois, une entreprise décide de proposer des robots pour remplacer les ouvriers et ainsi, proposé une vie sans emploi où les biens seraient totalement gratuit.

Malheureusement, il suffit de 3 actes et de quelques années pour que tout parte de travers! Cette société utopique vire à la dystopie voire, au pire qui pouvait arriver à l'humanité.

Une pièce d'anticipation qui inspirera bon nombre de roman, série et film de Science-fiction. Elle aurait pu être écrire en 2024. Les dialogues sont intéressants, philosophiques et très bien écrits.

Une pièce que se doit de lire, tout fan de Science-fiction!


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Cette pièce de théâtre dystopique est un vrai petit bijou, une perle littéraire qui est malheureusement un peu tombée dans l'oubli de nos jours, à l'instar de « Nous Autres » de Zamiatine. Pourtant, ces deux récits ont ouvert la voie à un nouveau genre … Mais, concentrons-nous sur « R.U.R » puisqu'il s'agit ici de notre propos.
C'est de Rossum's Universal Robots (R.U.R) que nous vient notre mot robot. le mot « robota » signifie « corvée, travail » en tchèque, et Capek a créé le mot « robot » en enlevant une lettre. le robot, c'est donc celui qui accomplit les corvées. La pièce est parue dans les années vingt et a connu un succès international extraordinaire (moults traductions, représentations dans les plus grands théâtres), et les lecteurs auxquels ce commentaire donnera envie de découvrir cet ouvrage, comprendront aisément les raisons de l'engouement mondial pour ce livre.
Tout d'abord, l'écriture est remarquable.
Ensuite, l'histoire est ponctuée de dialogues drôles que le dramaturge a admirablement construits.
Enfin, le sujet, pour tous les amateurs de dystopie est tout simplement fascinant : c'est déjà celui de l'intelligence artificielle sous la forme de créatures quasi humaines. L'histoire se déroule sur une île, au loin, « dans le futur » comme il est indiqué au début de la pièce. C'est là que se trouvent les usines de la société RUR, qui doit son nom aux inventeurs des robots, Rossum Senior et Rossum Junior. Ceux-ci ne sont plus, mais leur invention leur survit, année après année, et est un succès commercial phénoménal. La société est gérée, entre autres par Harry Domin. Un beau jour, une jeune fille idéaliste arrive sur l'île. Je n'en dévoile pas plus pour la trame. Concernant les idées, les questions et les réflexions développées dans la pièce, l'auteur a réussi le tour de force d'en condenser un nombre incroyable en moins de cent pages. Les personnages s'interrogent sur et débattent des notions de travail (travail-plaisir ou travail-corvée), de conscience, de sensibilité, d'humanité, de courage politique ; et même le rôle des dividendes et des actionnaires dans les choix sociétaux sont abordés.
En fermant ce livre, on ne peut pas s'empêcher de penser que des années 1920, où paraît « R.U.R », aux années 2020 avec « Noël 2041 », en passant par « Nous Autres », « le Meilleur des Mondes », « Ravage », « 1984 », « Auprès de toi toujours », et bien d'autres ouvrages encore, différents auteurs ont bien décrit les potentiels dangers des excès technologiques et les questions d'éthiques qui y sont liées.
En conclusion, R.U.R est un ouvrage qui mérite d'être remis au goût du jour !
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« R.U.R. » est une pièce de théâtre écrite en 1920 et originellement sous-titrée « Comédie utopiste en trois actes et un prologue ». La présente version en est la première traduction française, datant de 1924. Dans cette traduction, la version choisie pour l'extension du sigle est « Rezon's Universal Robots » (il existe plusieurs traductions différentes). le contexte : « R.U.R. » se déroule dans le futur, alors qu'une usine, dirigée par un certain Domin, vient de mettre sur le marché des humanoïdes, c'est-à-dire des machines ressemblant traits pour traits aux hommes. Ce sont des Robots. On peut sourire de ce terme aujourd'hui, en ayant vu défiler tant et tant. Pourtant, dans cette pièce, non seulement le nom prend une majuscule, mais c'est la première fois qu'il est publié ! En d'autres termes, le mot Robot est inventé dans cette pièce, même si l'idée de départ vient de Josef, le frère de ČAPEK.

Des humanoïdes donc. Fabriqués à des centaines de milliers d'exemplaires pour servir l'Homme, faire les besognes à sa place, les travaux ingrats. Les patrons se les arrachent car leur main d'oeuvre, et pour cause, est bon marché, de plus l'utilisation de Robots pourrait dans un proche avenir rendre l'homme oisif et jouisseur : « Avant dix ans, les Rezon's Universale Robots auront fait tant de froment, tant de tissus et de tout, que nous dirons : les choses n'ont plus aucune valeur. Que chacun prenne ce dont il a besoin. Il n'y a plus de misère. Oui, ils seront sans travail. Mais il n'y aura plus de travail du tout, car les machines vivantes feront tout. Les Robots nous vêtiront et nourriront. Les Robots feront des briques et construiront des maisons pour nous. Les Robots écriront pour nous des chiffres et balaieront nos escaliers. le travail sera supprimé. L'homme ne fera que ce qu'il aimera faire. Il sera débarrassé des soucis et de l'humiliation du travail. Il ne vivra que pour se perfectionner ».

L'usine R.U.R. est devenue une vraie curiosité. Ainsi, Hélène, la propre fille du Président du pays va visiter la fabrique. Seuls des Robots y travaillent, exceptés les décisionnaires, c'est-à-dire une poignée de dirigeants. Hélène est membre de la Ligue pour l'Humanité et, à ce titre, souhaiterait que les Robots soient traités comme des humains et non comme des machines. Pourtant les Robots ne semblent avoir ni âme ni sensations.

Ellipse. Dix années ont passé, les Robots ont été perfectionnés, ont même été armés. Ils ont participé à tant de guerres, tué tant d'humains, répondant à des ordres, soldats obéissants et efficaces. Ils ont envahi les lieux de travail. L'Homme devenu inutile a fini par s'ennuyer, la natalité a drastiquement baissé, rendant l'espèce humaine en danger. « On ne daigne même plus allonger son bras pour prendre la nourriture, on la leur met droit dans la bouche pour leur éviter de se lever. Ah ! Ah ! Les Robots de Domin se chargent de tout ! Les femmes n'engendreront pas pour les hommes qui sont devenus inutiles ».

Parallèlement, les Robots se sont émancipés, « humanisés », réclamant leur part de pouvoir, se montant en syndicats. Ils représentent un dixième de la population mondiale.

Le vent tourne. Les Robots se révoltent et leurs inventeurs, les dirigeants de l'usine R.U.R. doivent mettre fin à la jacquerie, alors que désormais les Robots existent depuis une trentaine d'années seulement. le manuscrit de fabrication des Robots existe en unique exemplaire, or lui seul peut permettre de continuer à développer les humanoïdes…

Ne nous y trompons pas : « R.U.R. » n'est pas un simple récit de science fiction, il est surtout un pamphlet politique et social pacifiste. Écrit au lendemain de la première guerre mondiale, il se dresse contre les guerres, contre les ventes d'armes internationales. Il est une revendication humaniste allégorique et puissante. En somme, en quelques dizaines de pages, il peut être vu comme un petit chef d'oeuvre d'intelligence appuyé par une fin épique. Une dystopie, sans aucun doute, mais sur un ton drôle, qui cependant s'aggrave au fil des pages. Cette pièce de théâtre est un véritable coup de maître, l'un de ces textes qui changent la littérature, à l'instar d'un « Nous » du russe ZAMIATINE, dystopie sortie la même année, et qui pour sa part a influencé ORWELL pour son « 1984 » (écrit près de 30 ans plus tard !) et HUXLEY pour « le meilleur des mondes ». « R.U.R. » est incontestablement une pierre à l'édifice de la future littérature contre-utopique. La version proposée est la numérique de la Bibliothèque russe et slave, à partir d'une traduction de 1924.

https://deslivresrances.blogspot.com

Lien : https://deslivresrances.blog..
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Bonsoir, un genre différent ce soir pour mon retour de lecture une pièce de théâtre écrite en 1920. Je vous parle de R.U.R. Rossum's Universal Robots de Karel Capek. Il s'agit d'une pièce de science-fiction.Il s'agit d'un auteur tchèque classique très connu (1890-1938). L'intérêt premier de cette pièce est l'utilisation pour la première fois du mot Robot. Il a inventé ce mot à partir du mot tchèque robota qui signifie travail. La pièce est une pièce utopiste sur un monde où des humains ont fabriqué des robots pour se faciliter la vie et profiter uniquement du temps libre. Bien évidemment les robots fabriqués sont de plus en plus performants jusqu'à se rebeller. C'est aussi un conte philosophique sur la place de l'homme, la nature et la science. C'est une très belle découverte pour moi.
quatrième de couv.Rossum, un scientifique génial, invente un robot. Ses successeurs le perfectionnent et la société Rossants Unirersal Robots commence à les produire en masse. Les robots sont des machines capables de penser qui s'imposent comme une force de travail extraordinairement peu coûteuse, productive et sans prétentions, mais manquent de vie spirituelle et de sentiments. Des millions de robots remplacent progressivement les hommes, et la compagnie R.U.R. gagne des milliards. Les hommes devenus anachroniques et inutiles sont condamnés à l'inactivité et à l'oisiveté. L'humanité tombe vite en décadence. perd sa capacité à se développer, ne procrée plus. Les robots font les guerres et finissent par se révolter contre leurs maîtres, les hommes. Leur but est de tuer tous les hommes parce que les robots s'estiment beaucoup plus parfaits et ne veulent plus être commandés par eux.
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ALQUISTE

Mais Harry, ce que vous dites, ça ressemble trop au paradis ! Il y a quelque chose de beau dans la servitude et quelque chose de grand dans l'humilité. Je crois en la vertu du travail bien fait et de la fatigue.

"DOMIN

Je ne l'exclus pas. Mais ce qui est perdu est perdu, si nous voulons refaire le monde à partir d'Adam. Désormais Adam ne mangera plus son pain à la sueur de son front, il ne connaîtra ni la soif, ni la faim, ni la fatigue, ni l'humiliation, il reviendra au paradis où la main du Seigneur le nourrissait. Il sera libre et souverain. Son unique tâche, son unique travail et soucis sera d'être le meilleur possible. Il sera enfin le maître de la création.

BUSMAN

Amen.

FABRY

Ainsi soit-il."


Non, l'utopie humaine de ne plus rien faire et gagner de l'oseille n'est pas un mythe. Et cette pièce de théâtre écrite en 1920 par un tchèque ne fait qu'appuyer les plus grands théoriciens de l'évolution.

Et si Dieu était réellement mort ? Si Nietzsche avait raison ?

Harry Domin est sur une île déserte avec quelques scientifiques avec qui il partage beaucoup d'idées. Ensemble ils oeuvrent à créer une nouvelle race, une oeuvre qui n'est déjà plus un prototype. Ensemble, ils travaillent à la robotique.

Mais lorsque la jeune Héléne, la fille du président Glory, arrive pour montrer aux hommes que les robots peuvent avoir une âme, les choses se compliquent.

Je ne vous résumerai pas plus le livre. Tout simplement parce que je ne saurais pas le faire.

Ca faisait maintenant longtemps que je n'avais pas lu une pièce de théâtre. Et celle-ci n'est pas n'importe laquelle, puisque rappelons-le, en 1920 le terme de robot était inexistant.

Cette pièce est classée en science-fiction. Aujourd'hui, on pourrait réfléchir à la mettre en anticipation. Tout ça pour vous dire que Karel CAPEK est le premier homme à avoir employé le mot robot, qui, en Tchèque, ne signifie rien d'autre que corvée.

L'Homme serait-il assez fou pour penser pouvoir remplacer Dieu ?

Avec beaucoup de réflexion sociologiques, psychologiques et humanistes, l'auteur nous propose un éventail bien réfléchi de personnages tous différents. du créateur un peu fou à l'architecte humaniste, le tout en passant par le docteur influençable et la belle Hélène qui fait tourner les têtes sur l'île qui fait frémir.

Autant dire que le paysage laisse à désirer, que ce huis clos peut faire office d'un bon film d'horreur, mais qu'on en redemande. Pourquoi ? Parce qu'il est totalement fou d'imaginer un type qui parle du futur comme CAPEK en 1920. Les problèmes salariales étaient déjà en jeu, tout comme l'économie capitaliste et l'envie de diriger le monde.

Evidement, on se croirait dans une tragédie Shakespearienne où tout est annoncé dés le début, où tout est prévu, où aucune place n'est laissée au hasard. Et le fait que les personnages ne croient plus en Dieu renforce l'effet que veut donner CAPEK a sa pièce, à savoir un soupçon d'humour noir, et une prise de conscience face à l'humanité… "Il n'y a rien de plus étrange pour l'homme que son image", nous dévoile Damon, le chef des robots, alors qu'Hélène voit le malheur s'abattre sur l'île avant même que les autres ne le soupçonnent. A moins que ?

"DOMIN, en la prenant par les mains

de quoi as-tu peur, Hélène ?

HELENE

Je ne sais pas. Comme si quelque chose allait s'abattre sur nous… S'il te plait, fais-le ! Emmène-nous loin d'ici. On trouvera bien un endroit où il n'y a personne."

R.U.R. est un livre qui interroge. Il a été traduit en une vingtaine de langues et la pièce se joue dans le monde entier.
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On peut se poser la question pourquoi cet auteur tchèque n'est pas devenu aussi célèbre ou aussi adapté au cinéma que des Asimov, Huxley ou Orwell.
Néanmoins, Karel Capek est passé à la postérité grâce au mot "robot" que l'on utilise quotidiennement et qui apparaît pour la première fois dans ce livre.
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Une très belle réédition d'un texte fondateur de la SF et plus particulièrement de la figure du robot (terme qui apparaît d'ailleurs dans cette pièce de théâtre pour la première fois).

Les robots Rossum ont remplacé les hommes au travail. Mais après plusieurs années de servitude, les robots - légèrement modifiés- éprouvent des sentiments et finissent par se rebeller...

Un texte qui fait penser à Metropolis ou plus récemment Westworld.
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Étonnamment puissante et actuelle, l'invention sociale et politique du robot en 1920.

Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2017/04/10/note-de-lecture-r-u-r-karel-capek/
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