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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
( 12/08/2014 )

C'est une découverte et quel découverte! Voilà un auteur qui par son histoire m'a tenue en haleine jusqu'au bout :-)!

On est en 1924, dans le village de la Vitarelle. Un village perdu dans le Tarn où il est possible de se sentir coupé du monde. C'est donc dans un huit clos, avec les senteurs des arbres, de la pluie et les bruits de la présence humaine, que nous sommes plongés. Tout part d'une mort. Pour certains, elle est " normale "... Pas de quoi fouetter un chat!... Pour d'autres par contre, elle est prétexte à réveiller les fantômes oubliés... Profitant de cette occasion, pour enfin faire la lessive qui n'a que trop tardé et nourrit tant de rancoeur! C'est dans ce contexte, que Martial de la Boissière, criminologue amateur, se trouve plongé bien malgré lui. Surtout que cette histoire au départ sans aucun lien avec lui, l'oblige a retrouver son Amour de jeunesse qu'il avait espéré oublier pendant des années...

Si je vous en dis plus, je vous priverait d'une histoire passionnante ;-)! Alors bonne Lecture!

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J'ai mis beaucoup de temps à sortir ce livre de ma bibliothèque, ayant lu le livre Un souffle une ombre que je n'avais pas du tout aimé de l'auteur. Mais un coup de pouce m'a aidé à sortir ce livre de celle-ci et à ma grande surprise j'ai beaucoup aimé ce récit.

Il faut dire que l'ambiance mystérieuse et angoissante joue beaucoup que ce soit avec les lieux, les personnes assassinées, les traditions u mythe du diable entre autre et au final même si l'on attends que le coupable se fasse arrêté ce n'est pas ce qui à mes yeux était le plus important dans cette histoire.

Ce petit village au milieu des montagnes, dans la neige, empli de tradition, de secrets de familles et avec le spectre de la première guerre mondiale qui plane toujours au-dessus des lieux.

Ajouté à tout cela un détective du cercle Cardan qui vient aider la police tout en aimant toujours une des habitantes du village.

Un bon moment de lecture qui me fait du coup revoir mes appréhension vis à vis de l'auteur, mais il est vrai que pour ce genre de roman ou l'on rentre dans l'ambiance très particulière ou l'on y reste hermétique de mn côté cela a fonctionné pour cette lecture.
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Ce Carayon, quel coup de crayon !
Désolé...

La Vitarelle-du-Théron, 1924.
La bourgade a survécu à la grande guerre et son cortège de cadavres et de traumas.
L'ambiance, de peu folichonne, allait lentement mais sûrement tendre vers une psychose généralisée.
Faut dire que des crimes en série prêtent bien peu à la fête...au village.
Martial de la Boissière, appelé à la rescousse par son amie d'enfance, Camille, allait devoir se fader une police un brin ironique quant à ses méthodes d'investigation tout en allant accoucher au forceps la majorité des protagonistes aussi taiseux que suspicieux.

Le Diable sur les épaules est d'une efficacité redoutable.
Polar historique mêlant habilement ambiance de plomb, amour déchu, donc déçu, sans jamais faire dans le sirupeux rébarbatif, enquête au cordeau à l'approche novatrice, suspense savamment distillé et petit hameau austère, idéalement décrit, qu'on ne souhaiterait habiter pour rien au monde, ce récit fait preuve d'une maîtrise non seulement stylistique mais itou narrative pour un premier roman, le tout dans une constance de bon aloi.

Photographie d'une époque claudicante sise en un endroit mortifère propre à rendre claustro Diogène, ce Diable séduit au-delà de toute attente et n'appelle qu'une seule réaction, la suite, nom de Dieu...
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Ce livre provoque une curiosité qu'il ne satisfait pas

C'est un de ces livres que l'on a eu envie d'ouvrir parce qu'on nous en a dit du bien ou dont les premiers paragraphes nous ont incité à poursuivre. Ces livres qui ne tiennent pas leurs promesses, qui ne répondent pas à tous les pourquoi qu'ils suggèrent mais qui sont bien écrits.

Cependant, j'aurais aimé comprendre pourquoi cet érudit se laissait chahuter. (Je ne dévoile rien, c'est dans le premier chapitre) J'attendais que ça ait quelque chose à voir avec le dénouement et je ne l'ai pas perçu. J'ai cependant bien accroché à l'histoire, j'ai été surprise par certains rebondissements, déçue par quelques autres. J'ai trouvé la solution au trois quarts et c'est peut-être pour cela que j'ai trouvé long le dialogue explicatif de la fin. En revanche, j'ai aimé, au tout début, l'attitude des élèves et du professeur ainsi que la scène de la partie d'échecs. (Je ne développe pas pour ne pas déflorer le sujet).

En somme c'est un bon livre qui fait passer de bons moments, qui capte bien l'attention. C'était mon premier Carayon... je ne peux donc faire aucune comparaison. Mais je n'écarte pas la possibilité d'en lire d'autres.
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J'ai découvert Christian Carayon il y a quelques années avec « Un souffle, une ombre », grâce à un service presse proposé sur un forum que je fréquentais à l'époque. Sans être mauvais, je n'avais que moyennement aimé ce roman. Qu'à cela ne tienne, avant de définitivement fermer la porte à l'univers d'un auteur, j'aime toujours me faire une seconde opinion, car après tout, on ne peut pas toujours tout aimer et être sensible à chaque histoire racontée.

Le présent polar historique nous emmène dans le Tarn, à l'époque de l'entre-deux-guerres, plus précisément dans le petit village de la Vitarelle qui est le théâtre de deux meurtres particulièrement violents. Les dépouilles des deux malheureux sont dans un état tel que les villageois y voient l'oeuvre du diable en personne. Camille, qui s'est installé récemment dans le village, décide de faire appel à son ami d'enfance, le criminologue Martial de la Boissière afin que ce dernier fasse toute la lumière sur cette affaire qui fera ressurgir les secrets les plus inavouables de la petite communauté.

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu de polar, car généralement, je leur préfère les thrillers, plus riches en suspense, mais celui-ci vaut la peine que l'on s'y attarde. En effet, même si j'ai découvert assez rapidement l'identité du meurtrier, j'ai beaucoup aimé suivre Martial dans son enquête, plutôt originale pour l'époque, la criminologie n'en étant encore qu'à ses balbutiements. de plus, même si l'on sait qui a fait le coup, le mobile reste flou jusqu'à la fin et l'on se demande comment Martial va s'y prendre pour démasquer le coupable.

J'ai également beaucoup aimé l'atmosphère lugubre qui se dégage de ce roman. Ce petit village isolé entouré par les bois et son lieu-dit « le Pas-du-diable », une faille rocailleuse délaissée par la nature, propice aux divers mythes et terreau fertile à l'imagination. de plus, l'histoire se déroule en hiver et les rudes conditions de la saison ainsi que le peu de luminosité renforcent ce sentiment de malaise.

Mais l'atout majeur de ce roman est certainement la psychologie complexe des divers personnages et le microcosme dans lequel ils évoluent. Entre faux-semblant, secrets jalousement gardés, vieilles rancoeurs, l'auteur nous décrit des hommes et des femmes profondément humains avec leurs qualités et leurs défauts.

J'ai incontestablement préféré « le diable sur les épaules » à « Un souffle, une ombre », comme quoi, le premier roman d'un auteur n'est pas forcément le moins réussi. Ce n'est pas une histoire dont je garderai un souvenir impérissable, mais j'ai passé un agréable moment et finalement, c'est cela le plus important.
Lien : https://finiteincantatemblog..
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Un meurtre atroce est commis, puis un second. Il n'en faut pas plus pour Camille d'appeler à la rescousse des gendarmes son ami d'enfance spécialisé dans les affaires non résolues.
Lors de son enquête, au sein de ce village vivant en autarcie, Martial va déterrer une histoire encore plus sordide datant de quelques années.

Ces meurtres sont-ils liés ?

Christian Carayon emporte ses lecteurs dans les pas de l'enquêteur, son écriture est formidablement travaillée. Pour un 1er roman, auto-édité, je dois dire que j'en suis très impressionnée !

On reste enfermé dans ce village glauque, entre êtres taciturnes, jaloux, où l'étranger, celui qui vient du village du côté n'est pas accepté, où la tension est palpable entre les deux fermes du village.
De nombreux personnages, mais tous bien distincts dans leur personnalité, leur histoire.
L'histoire est bien menée, sans trop de rebondissements improbables, tout coule de source et tout trouve son explication.

Très bon roman policier - et pourtant vous savez que ce n'est pas pas tasse de thé - mais j'en reprendrai bien une petite tasse !
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L'intrigue nous plonge dans les années 20, dans un petit village du Tarn qui se remet peu à peu des blessures infligées par la guerre. Ce contexte apporte beaucoup à l'ambiance du livre, ambiance fortement teintée du sentiment de méfiance de la communauté paysanne de l'époque et du respect des bonnes moeurs et traditions.

L'histoire peut sembler un peu simple, tout comme les personnages, mais il s'agit de la partie émergée de l'iceberg et ces deux éléments gagnent en profondeur à mesure que l'enquête progresse, à son rythme, lentement.

A cette lenteur délibérée, vient s'ajouter de nombreux protagonistes dont il est difficile de se souvenir précisément car ils sont majoritairement des personnages secondaires qui interviennent de temps à autre. Et cela pourrait encore être anecdotique si les personnages ne portaient pas souvent des noms similaires, ajoutant à la confusion de l'enquête. Pourtant le résultat est plus que réussi.

A mes yeux, l'enquête n'est pas haletante mais surtout intéressante car elle arrive aisément à capter l'attention du lecteur. Quant au dénouement, je le trouve réussi dans ce qu'il apporte aux personnages.

Le Diable sur les épaules gagne à être connu.
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Ayant découvert l'année dernière Christian Carayon lors d'une rencontre chez Babelio autour de son livre "un souffle, une ombre", j'avais été séduite par la plume de cet auteur brillant et touchée par sa grande modestie.
Quand je suis tombée au hasard de mes déambulations littéraires sur son premier roman "le diable sur les épaules", je n'ai pas hésité un instant à me lancer dans la lecture et je n'ai vraiment pas été déçue.
L'intrigue est palpitante, les personnages attachants et le contexte sociologique parfaitement rendu. Que dire des descriptions de la région et de ses paysages tourmentés ? Elles sont simplement parfaites et on a l'impression de se trouver sur place. Déjà l'auteur témoignait de ses capacités à scotcher son lectorat, à le plonger dans une période historique précise et tout ceci en maniant parfaitement la langue française avec une élégance de plume trop rare dans le roman contemporain.
Un seul bémol : dès la moitié du livre j'avais trouvé le coupable même si la fin de l'intrigue a quand même révélé une belle surprise.
Mais finalement est-ce si important quand le plaisir de lecture est au rendez-vous ?
Je suivrai avec plaisir cet auteur qui vient de publier à nouveau un roman intitulé "Torrents" qui ne devrait pas décevoir ses fans!
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Christian Carayon à l'art et la manière de vous décrire une intrigue où se mêle l'horreur et l'insoutenable.

1924, un village isolé est le lieu de crimes horribles et inexplicables. Les vieilles croyances resurgissent, mais également les vieux racontars. Camille, l'institutrice va demander de l'aide à Martial, un ami criminologue.

Toutes ces histoires de sorcellerie, de revenants, toutes ces superstitions ne cachent en fait que la peur et la détresse des gens. Pourquoi l'occultisme est devenu autant à la mode ces dernières années si ce n'est pour soulager ceux qui ne parviennent pas à surmonter la mort d'un fils, d'un mari ou d'un père ? À chaque fois qu'une de ces croyances naît, elle prend sa source dans la faiblesse de ceux qui croient.

Une intrigue palpitante. Des crimes odieux. Un village qui vit en autarcie. Un climat rude. L'auteur a tous les éléments pour un bon bouquin et pour un premier roman (depuis il y en a eu d'autres 😉 ), il s'en sort brillamment.

Mon seul regret, il est annoncé comme polar historique. Outre l'époque et l'allusion à de rares occasions à la Première Guerre mondiale, cette intrigue pourrait être située n'importe où et n'importe quand. Rien avoir avec un Caleb Carr par exemple.

Il n'empêche que j'ai beaucoup apprécié la lecture de ces 544 pages. Même si je dois vous avouer que j'ai découvert l'auteur des crimes bien avant la fin. Cela n'a en rien gâché ma lecture, car la plume de l'auteur est vraiment immersive et le sentiment du « alors j'ai raison ou pas ? » l'emporte 🙂

Si vous ne connaissez pas cet auteur, je vous invite à le découvrir. Je ne peux vous dire que c'est son meilleur, n'ayant pas lu les autres. C'est son premier, comme je vous disais, mais honnêtement je ne m'en serais jamais douté.
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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Terrifiant. Je l'ai lu il y a déjà quelque temps, attirée par un bandeau alléchant annonçant je ne sais plus quel prix, et j'ai été happée par l'histoire.
Pour donner un ordre d'idée actuel, ça fout les miquettes comme un Karine Giebel, c'est dire.
L'ambiance, le décor, bonjour ! J'ai pas été tranquille pendant un bon bout de temps ! Les contreforts des Pyrénées, un petit village paumé, tout le monde qui se connaît... ou pas ?
Bref, jetez vous dessus si ce n'est pas encore le cas, ça se dévore vite fait bien fait, mais son souvenir ne vous quittera pas de sitôt !
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