Les Mots pour le dire

Lu au lycée, j' en garde le souvenir d'un témoignage très difficile.

On suit l'héroïne en proie à l'enfer psychologique dans lequel elle est plongée à cause de son enfance et de ses relations avec sa mère. Elle raconte sa psychothérapie et les méandres dans lesquels elle mène....intriguant

Je cherchais des lectures a lire avant d'entrer en Fac de psychologie et l'on m'a conseillé ce livre. J'ai profondément apprécier cette lecture qui m'a fait ressentir beaucoups d'émotions et de sensations, par fois même un sentiment étouffant en m'imaginant a sa place. J'ai ressenti également beaucoup d'empathie; Ce livre décris bien la psychanalyse a mon goût, décris parfaitement la dépression.
Je recommande

Les fêtes de fin d'années approchent et la perspective des repas de famille vous donneraient parfois envie de vous allonger sur un divan, mais vous n'avez pas le temps pour une psychanalyse ? Dans "Les mots pour le dire", Marie Cardinal nous raconte ses 7 années d'analyse dans un témoignage beau et bouleversant, qui n'a pas pris une ride.

Je suis soulagée d'avoir fini ce livre que j'ai trouvé très long. L'histoire est très sombre, l'auteur très tourmentée, et l'absence de dialogue rajoute un peu de lourdeur à ce témoignage qui reste toutefois intéressant pour quelqu'un qui souhaite en savoir plus sur la psychanalyse. Beaucoup ont adoré, je me suis pour ma part ennuyée.

"La montée précise, régulière, de ce superbe tronc lubrifié paraissait incompatible avec le charivari brimbalant de l'habitacle.” (p.67)

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Cet ascenseur, “ce superbe tronc”, cet “habitacle”, c'est elle. La folle ou la pas folle, comme elle le dit. Celle qui malgré ses difficultés, après 7 ans d'analyse, prend enfin vie, prête à la croquer à pleine dents, comme qui dirait.

Et elle nous emporte avec elle, nous interroge, qui est vraiment dingue? Quel est le poids des mots, de notre existence, de “nos” passés? Et comment dire l'indicible? Elle a trouvé CES mots, SES mots, les siens, pour dire ce qu'il fallait mettre en mot, des mots qui lui permettront de vivre.

Et peut-être que ceux-là sont aussi les nôtres, ceux qui nous feront vivre, ceux qui font monter le vieil ascenseur que nous sommes.

Elle a trouvé "les mots pour le dire". Et je nous souhaite, à tous, de les trouver également. Quel que soit le temps qu'il nous faudra. Pour vivre en harmonie, la folle avec la pas folle.

Merci à Marie Cardinal, pour ce lourd chemin plein d'espoirs.

À tous ceux qui n'ont pas encore trouvé "leurs" mots. Ou qui s'en approchent lentement. Mais, comme on dit, SÛREMENT.

Dans ce livre Marie Cardinal raconte comment elle s'est sortie des traumatismes de son enfance par la psychanalyse. C'est un témoignage édifiant sur la force des mots pour vaicre les maux du corps là où la médecine est impuissante.

Fondateur, sans doute possible.

En rangeant ma bibliothèque j'ai retrouvé ce roman tout au fond et me suis souvenue qu'en 1975, celui-ci m'avait profondément marqué par son thème qui osait parler à l'époque de sujets plus au moins tabous.
J'ai recherché sur le net quelques critiques et je dépose ci-dessous celle trouvée dans Wikipédia qui pour moi résume bien ce que j'avais lu à l'époque, merci à son auteur inconnu.

L'auteur parle de sa maladie qu'elle nomme "la chose" et qui se manifeste par un écoulement de sang récurrent (assimilable à des règles). Cela génère honte et fait parfois flirté l'auteur avec la folie : elle a des hallucinations. Les médecins qu'elle consulte n'arrivent pas à la soigner, ou alors c'est la politique du pire : un utérus fibromateux à opérer en urgence : une opération qu'elle refuse. Elle consulte finalement un psychanalyste durant 7 sept ans et 3 fois par semaine. Ce voyage intérieur va lui permettre de se remémorer les événements traumatisants de son enfance alors qu'elle vivait dans une ferme à Alger : la séparation de ses parents, la tuberculose qui fera mourir sa soeur et son père, son éducation par une mère tyrannique et froide. Cette quête du sens, va lui permettre de comprendre l'importance du langage, de trouver « les mots pour le dire » afin de réparer certains de ses maux

Même si la couverture annonce un roman, il s'agit bien de l'autobiographie de l'auteur.