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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le Château est le 1er tome de la trilogie des Ferrailleurs. Dans ce premier tome nous allons faire connaissance avec la famille des Ferrayor, cette famille qui vit dans l'immense demeure qui surplombe toute la ville de ses détritus ! Toutefois, ce n'est pas une famille comme les autres, chaque nouveau-né est doté, à la naissance, d'un objet qu'il doit garder près de lui toute sa vie, car leur seule séparation provoquerait leur mort ! Le jeune Clod, le héros, bien que doté d'un objet particulier, a également le don de les entendre parler ! Et c'est ce don qui va lui permettre de vivre une aventure incroyable et de rencontrer (peut être) la jeune fille qui a fait irruption dans le château lors d'une terrible tempête...
Que vous dire ?! A part que c'est plus qu'un coup de coeur, c'est l'un de mes livres préférés, à la hauteur des Harry Potter et Seigneurs des anneaux ! Les critiques comparent souvent Edward Carey comme étant un nouveau Tim Burton ! Et ce n'est pas tout à fait faux ! La noirceur de ses dessins, son univers lugubre et totalement farfelu sont extrêmement envoûtants !
L'objet-livre en lui même est sublime ! La texture du papier entre nos doigts, et ces illustrations qui nous accompagnent tout au long de l'histoire, fait de notre lecture une véritable immersion dans un monde imaginaire ! Lorsque l'on lit Le Château, on oublie tout ce qu'il y a autour de nous !

De plus l'intrigue est super bien ficelée ! Du début à la fin on ne s'ennui pas ! Et puis c'est aussi la rencontre entre deux mondes ! Celui des Ferrayor dominateurs dont les traditions sont très strictes, et la jeune fille venue d'en bas, de la rue et qui ne va pas manquer de donner du piquant à cette aventure extraordinaire !
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Original, bien construit. Une pépite cachée au fond d'un magasin de seconde main que j'ai prise au hasard.

Ça parle d'une famille qui gère la décharge de Londres. C'est un peu les Lanister de la ville. Pas de pitié, faut que ça roule. Chaque membre de la famille possède un objet de naissance qui vient de cette décharge.

Ils ne doivent jamais s'en séparer. Vraiment JAMAIS.

Le héros a un lien particulier avec ces objets. Il les entend parler. Ils ne disent que leurs noms. Sauf que ces objets ont des noms classiques genre Mary Patterson...

Un jour sa tante perd son objet et toute la famille est en émoi.

On dirait pas qu'une histoire de décharge et de famille consanguine est excellente mais c'est vraiment le cas.

Ce tome 1 se finit sur un retournement de situation qui ouvre plein de possibilités pour le tome 2. Néanmoins, vous aurez déjà énormément de réponses, les grandes questions de l'histoire du tome 1 étant déjà résolues.

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Au coeur d'un océan d'immondices se dresse le Château, demeure d'une vieille et étrange famille : Les Ferrayor. Ce gigantesque palais est composé de pièces rapportées provenant des déchets de Londres. Une tradition ancestral est d'offrir à chaque nouveau né, un objet bien particulier dont il devra prendre soin toute sa vie.
Clod, un Ferrayor de quinze ans, n'est pas vraiment comme les autres, il possède l'étrange capacité d'entendre parler les objets. Un jour, l'équilibre plus qu'instable de la famille est mis à mal... L'objet personnel d'un des membres a disparu et au même moment, une jeune fille, qui ne devrait pas être ici, est engagée comme servante...

Les illustrations, le style, les personnages, l'histoire, la narration, le lieu... Tout est cohérent, tout nous rappel ce bric-à-brac d'immondices dans lequel vit la famille Ferrayor !

L'univers de ce roman, étrange et fantastique, n'est pas sans rappeler celui de Tim Burton. le monde à la fois merveilleux et ténébreux, les personnages sombres et grandiloquents, ou encore les tristes illustrations !
J'ai aimé les changements de narrateurs qui offrent différents point de vue à l'histoire du Château. Pour l'une, l'émerveillement et la peur de la nouveauté, pour l'autre le poids de vieilles traditions.
Tout le récit est mené avec brio, jusqu'à la fin ! L'auteur réussit à nous donner l'envie de continuer à s'intéresser aux tristes sorts des deux protagonistes, Lucy et Clod, tout en ajoutant de nouveaux visages aux destins inconnus...

J'ai été complètement enchantée et émerveillée par ce livre !
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Quelle superbe découverte que le tome 1 des Ferrailleurs ! Un roman à l'ambiance Tim Burtonnienne: sombre, grinçante et décalée. On se croirait dans un conte noir teinté de fantastique où la demeure des Ferrayor semble être un personnage à part entière.

L'histoire:
Clod est un Ferrayor. Comme tous les Ferrayor il se voit attribuer un objet à sa naissance, objet qui le suivra partout tout au long de sa vie. Mais Clod est différent, il entend les objets parler, et ceux-ci lui murmure, crie, hurle ou chuchote leur nom. Il évolue dans ce château fait de brics et de brocs et baignant au milieu des détritus rejetés par la ville de Londres.
Plusieurs éléments déclenchent les prémices d'un chamboulement au château: La poignée de porte de tante Rosamud disparaît et une nouvelle domestique, Lucy Pennant, débarque au château. Clod se lie rapidement d'amitié avec elle et s'ensuit une enquête délirante pour retrouver la poignée de porte au milieu d'objets en pleine révolte.

L'ambiance de ce roman y est tout simplement délicieuse. On vit avec Clod dans ce château mouvant aux multiples secrets. On sourit à la plume teintée de cet humour anglais, grinçant et absurde, que l'on aime tant.

Petite mention spéciale aux illustrations qui ponctuent le récit et qui font de ce livre un objet singulier!
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Au départ, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher à ce livre très particulier. C'est un univers étrange que l'auteur dresse devant nous. Au fur et à mesure, je me suis laissée engloutir par le livre et j'attends avec impatience de commencer le deuxième volume. On découvre beaucoup de personnages, tous plus captivants les uns que les autres. L'intrigue est recherchée et l'univers gothique fantastique nous plonge dans quelque chose de très nouveau et intéressant !
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Dès que j'ai vu la couverture dessinée par l'auteur de ce livre, avec un côté très Tim Burton, gothique, sombre et gribouillé, j'ai tout de suite su que je devais l'acheter. Je n'avais jamais entendu parler de cette trilogie jeunesse, dont le tome 2 et le tome 3, sont déjà sortis chez Grasset et au Livre de Poche ni de cet auteur anglais. Ni une ni deux, je l'ai acheté et je n'ai rien regretté. L'image de couverture reflète très bien tout ce que l'on va retrouver dans ce roman. L'histoire est très prenante, vraiment originale et digne de Tim Burton niveau bizarrerie. Elle se passe en Angleterre alors en pleine industrialisation au XIXème siècle. On retrouve deux personnages qui s'alternent dans la narration des chapitres. D'un côté Clodius, un adolescent qui appartient à la famille des Ferrayor. Une famille dont tous les membres, plus ou moins éloignés (et ils sont très nombreux) vivent au Château, un immense monument fait de bric et de broc d'objets récupérés dans l'immense décharge qui entoure le château et dont les Ferrayor sont les propriétaires. La crasse et la saleté font partie du quotidien et sont appréciés. Chaque membre de la famille Ferrayor se doit de vouer un culte à la décharge et reçoit dès la naissance un objet de naissance, un objet récupéré dans la décharge lors d'expéditions quotidiennes et périlleuses. Cet objet est lié à son détenteur et il devra être traité avec le plus grand soin. Clod, lui, possède une bonde de baignoire. C'est sa bonde....
Lien : http://pugoscope.fr/1715-les..
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Clod Ferrayor et Lucy Pennant se rencontrent au sein du lugubre château de la famille Ferrayor. Lui est affublé d'une singulière différence, elle est domestique et tente de ne pas oublier qui elle est. Pour leur baptême la matriarche leur donne leur Objet, celui dont ils ne doivent jamais se séparer mais pourquoi ?
Un conte gothique, à la croisée de Poe pour l'écriture, Caro et Jeunet visuellement et de Burton pour le tout !
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Les Ferrailleurs est un roman qui prend son temps. La mise en place de cet univers si particulier se fait lentement. On peut être quelque peu frustré du temps que met l'action à décoller, mais en ce qui me concerne, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir tranquillement ce monde étrange. L'imaginaire d'Edward Carey est complètement délirant et incroyablement riche. A la fois gothique et magique, c'est également un monde très sale, puant et fuligineux, que l'on soit au château comme dans le faubourg. Et pourtant, j'ai été conquise.

Les personnages sont fabuleux, étranges et complexes. Les Ferrayor sont totalement fous, très bien campés, avec des caractères variés et on aimerait tout savoir sur eux. J'ai beaucoup aimé le regard incrédule que pose Lucy sur eux. Pour elle qui a les pieds sur terre, leur manière de vivre et les règles qu'on lui impose sont pour le moins déconcertantes. Si elle m'a agacée par certains côtés, j'ai apprécié le caractère bien trempé de Lucy qui n'a pas la langue dans sa poche. Tout le contraire du timide Clod pour lequel j'ai ressenti beaucoup de sympathie. Au début, plutôt faible et timoré, il mûrit au fil de ses (més)aventures et découvertes. C'est le personnage qui m'a le plus touché dans ces deux tomes.

Le fait que les chapitres alternent les points de vue de Clod et de Lucy (plus quelques autres personnages de temps en temps) apporte une richesse à la narration et nous permet d'en savoir plus, d'en voir plus, sur la famille et leur domaine.
Je tiens également à souligner que Les Ferrailleurs sont des romans extrêmement bien écrits. J'ai trouvé que le vocabulaire était d'une richesse fabuleuse et le style agréablement désuet. Cela contribue énormément à nous plonger dans cet univers du XIXe siècle et dans cette soi-disant grandeur des Ferrayor.

Au début de chaque chapitre, Edward Carey nous offre un portrait délicieusement lugubre d'un personnage du roman. Ces illustrations, toujours en noir et blanc, sont accompagnées de plans du château pour le premier tome et du faubourg pour le second. Ce sont d'ailleurs ces couvertures sombres (très « à la Tim Burton ») qui m'ont attirée.

Les Ferrailleurs garantissent une plongée immersive dans un univers unique à la fois biscornu et glaçant. Je ne vous en dis pas plus sur l'histoire pour vous laisser le plaisir de la découverte, mais je ne peux que vous inciter à les lire. Ce sera forcément une lecture atypique !
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Un "merveilleux" livre. Pas merveilleux au niveau du thème ou de l'ambiance ou de l'histoire enfin pas merveilleux dans le sens conte de fée! C'est sale, c'est glauque, c'est étrange, une vieille bâtisse toute bancale comme ces habitants. Ils sont souvent étranges, sadiques, grossiers. C'est merveilleusement haletant. Très innovant et on se prend vite à ce monde auquel on ne souhaiterait pour rien au monde appartenir! Et si les objets pouvaient parler, que nous révéleraient-ils?
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Premier tome d'une trilogie, ce livre illustré d'Edward Carrey se démarque par son originalité. Cet auteur fait partie des écrivains qui ont réinventé du tout au tout le monde dans lequel ses personnages évoluent.

Nous voici propulsés chez la très ancienne famille anglaise des Ferrayor, qui règne sur Londres depuis des siècles du haut de leur luxueux château composé de tous les détritus et les immondices accumulés au fil des ans dans la capitale.

Deux univers distincts: les Ferrayor de pure sang et les autres londoniens, qui n'ont aucun droit mis à part celui d'être employé dans le château des Ferrayor en tant que domestique plus au moins qualifié.

C'est une étrange famille que nous découvrons. Selon la tradition, chaque membre de la famille se voit attribuer à sa naissance un objet dont il devra prendre soin jusqu'à sa mort. Pour Clod, le personnage central, c'est une bonde...oui, une bonde !

Cependant, au cours de l'histoire, nous apprendrons que tous ces objets de naissance ne sont pas seulement ce qu'ils paraissent.

Alors qu'une tempête de débris se prépare à l'éxtérieur, le château va être sans dessus-dessous et tous les privilèges acquis pendant des siècles pourraient bien sombrer. le château va se retrouver sans dessus dessous et Edward Carrey nous entraine avec lui dans une épopée gothique et fantasmagorique où les apparences sont des plus trompeuses. Avec cette atmosphère digne de Tim Burton, vivement la lecture du second tome !
Lien : http://troisfillesetunlivre...
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