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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quand tu en attends plus ...ou l'impression de lire un roman jeunesse égaré dans le monde des adultes...
Ce livre m'attirait beaucoup pour plusieurs raisons : tout d'abord parce que c'est la biographie romancée de Madame Tussaud et que son histoire m'était totalement inconnue ( ma visite à l'adolescence de ce musée londonien reste, encore aujourd'hui, gravée dans ma mémoire), pour le contexte historique : Paris pendant la révolution française, l'histoire ne pouvait donc être que foisonnante et enfin parce que je n'avais lu que des retours élogieux , surtout de la part d'une personne dont l'avis compte bcq à mes yeux ( elle se reconnaîtra 😉)...
Voilà pourquoi j'attendais beaucoup de ces 560 pages ...
Alors ? Alors le texte se lit très très facilement, le rythme est soutenu, l'action est bien au rendez vous et la galerie de portraits est savoureuse... mais ... car il y a un mais ... il manque de la profondeur sur la psychologie des personnages, tout est très caricatural, de la réflexion sur les événements historiques, nombreux, ponctuant la vie de Marie Grosholz ... Très rapidement j'ai eu la sensation de lire un bon roman pour adolescents et j'ai sincèrement cru que j avais manqué cette information ... et non ... d'où cet avis mitigé...
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Edward Carey nous présente ici l'histoire de la célèbre Madame Tussaud. Nous y suivons ses aventures de sa naissance à sa mort et rencontrons les plus illustres personnages qui ont marqué l'histoire.

J'ai bien aimé cette lecture, ça se lit très facilement, le style est fluide et les parties bien découpées. Certains personnages mis en avant m'ont agacé au plus haut point ( ce qui prouve cependant mon investissement dans l'histoire). En soit une bonne lecture que j'étais contente de découvrir.
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J'ai enfin fini le livre Petite la vie de Madame Tussaud, il faut bien le dire sa vie a été jalonnée de morts , sa vie n'a pas été tendre , sans doute est-ce une vérité que dans la vie , on se fait à tout! Son parcours de son enfance à l'âge adulte jusqu'à sa mort est hors du commun, sa manière de s'adapter aux changements que la vie lui met sur sa route impose le respect, elle a vécu des instants inscrits dans les livres d'histoires , étant à deux doigts de perdre la tête lors de la révolution française et cette chance de passer entre les gouttes car on ne guillotinait pas les futurs mères .
Et , aussi parce qu'elle avait appris à mouler les têtes en cires .

Sa vie a la dureté de cette époque et pendant plus de 36 ans elle subit , et comme si la vapeur s'inversait la suite de sa vie fut prospère.

Elle aura perdu beaucoup , appris énormément et gagner une renommée qui reste dans l'histoire .
Courez chez votre libraire ❤️
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Marie Grosholz, vous connaissez ? Moi non ! Mais Madame Tussaud ? Bien sûr ! Un sacré petit bout de femme qui a réussi à se faire connaître grâce à ses talents de sculptrice, à une époque, le 18e siècle, où ses semblables devaient vivre dans l'ombre des hommes en restant sagement à sa place, la maison !

Je suis partie dans cette lecture avec enthousiasme. Tout commençait bien, les destins de femmes m'ont toujours passionnée, particulièrement celles qui vont à l'encontre de la mouvance de leur temps. J'allais découvrir le cheminement difficile de cette artiste traversant une période sombre de l'histoire française, la révolution. Peut-être en attendais-je trop, car il a fallu que je m'accroche de toutes mes forces à la moindre aspérité du récit, il y en a quelques-unes heureusement, pour poursuivre cette biographie romancée jusqu'à son terme. La narration m'a étouffée en manquant de rythme, ressassant sans cesse les humiliations subies par la jeune Marie, petite, laide, sans instruction, bonne à faire le ménage et encore... Bien que je comprenne la détresse de cette petite fille si tôt plongée dans l'inconnu, sans aucun repère familier, par moments, j'avais envie d'entrer dans le roman et de bousculer tout le monde à grands coups du mannequin de paille d'Henri Picot (ceux qui ont lu le livre comprendront), Marie pour sa docilité, Curtius pour son aveuglement et sa servilité, la veuve Picot pour sa méchanceté et son avarice, Edmond son fils transparent pour sa soumission d'une platitude révoltante. Oui, je confesse que ce livre m'a mis les nerfs en pelote, je me suis crue dans "Les Misérables" revisité par Calimero, laissant trop souvent de côté l'éveil du talent incontestable de Marie pour la sculpture au profit d'anecdotes redondantes.

"Cette nuit-là, seule dans l'atelier, j'ai pleuré dans ma couverture, car maman n'avait pas de tombe. Il ne me restait rien d'elle, plus rien à l'exception de sa bible, qui semblait contenir qu'une miette de son malheur. Pourtant une idée me vint à l'esprit tandis que j'essuyais mes larmes et me mouchais. J'avais toujours mon nez - son nez. Donc elle était encore là. Maman, ma mère. Plus qu'une idée, c'est devenu une méthode : elle m'avait légué et c'est tout ce dont j'avais besoin pour me souvenir. Deux narines, deux jumelles qui me permettraient de respirer l'amour."

La division du roman en sept "livres" représentant une tranche de vie de Marie, par exemple :"Livre cinq - 1789-1793 --- Un palais pour le peuple - de l'âge de vingt-huit à trente-deux ans" à la manière d'un journal intime dans lequel la "Petite" raconte les péripéties et les gens qu'elle rencontre, me paraît bien trop didactique pour insuffler de la vie à la chronologie malgré l'écriture fluide de l'auteur. Quand la lassitude s'installe, il m'est difficile de la déloger, surtout quand je n'éprouve pas d'empathie particulière pour les personnages, manquant de profondeur et dont la psychologie reste, pour moi, trop superficielle. Malgré mon envie désespérée de rencontrer la vraie Marie, je suis restée sur ma faim. Par contre, j'ai beaucoup apprécié les croquis illustrant régulièrement le texte, imposant un plongeon dans L Histoire par leur facture.

Heureusement, quelques épisodes ont été les reliefs qui ont pu me soutenir et auxquels je me suis cramponnée. L'apprentissage de la sculpture avec la cire dont Curtius donne une bien belle définition : "Cette substance que j'ai là est essentielle. Même si, en soi, a-t-il dit en la malaxant tendrement dans ses mains, elle n'est rien ni personne. Elle peut être très aimable, ou très timide, se parer de beauté ou de laideur, elle peut se faire os, se muer en paroi abdominale, en réseau artériel ou veineux, en noeuds lymphatique, briller comme un ongle, couler comme le mince sirop qui tapisse nos oreilles, ou s'enrouler comme les mille pieds d'intestins contenus dans notre ventre. Tout, tout, tout, elle peut tout être ! Elle peut même être TOI ! [...] Elle est vision, elle est mémoire, elle est histoire. Grise comme le poumon, ou brun-rouge comme le foie. [...] Elle imite la surface de tout objet avec une précision surprenante. Rêche, lisse, dentelée, brillante, plate, marbrée, grêlée, fendue balafrée, croûteuse, glissante... À toi de choisir. Il n'est pas de surface qu'elle puisse remplacer."

Malgré ma perplexité et ma déception, il est indéniable qu'Edward Carey a minutieusement épluché une documentation sérieuse pour décrire la vie de château, la Terreur, les têtes qui tombent et les sculptées qui sont souvent les mêmes. En effet, la période versaillaise de Marie pour enseigner l'art du dessin et de la sculpture à Madame Élisabeth, soeur du roi Louis XVI, si elle a réellement eu lieu, est riche en enseignements sur le fonctionnement de la Cour, papillonnante et virevoltante, inconsciente de la misère du peuple et de la colère qui se rapproche des ors de la monarchie. C'est ainsi que j'ai appris, pour les serviteurs devant garder une proximité avec leur maître, l'organisation du couchage nocturne sur un rayon de... placard ! le rouleau compresseur de la Révolution avec les règlements de comptes, les compromissions, la suspicion omniprésente et l'angoisse permanente planant sur tous, sous le régime de Robespierre ne laissent pas insensible non plus.

Plus que le destin de Marie, ce sont les points forts de l'Histoire qui ont retenu mon attention, j'ai donc l'impression d'être passée à côté de l'un des "meilleurs livres de l'année 2021". Je suis pourtant certaine de ne pouvoir oublier ce destin improbable d'une femme que rien ne prédestinait à avoir son nom placardé dans les plus grandes villes d'Europe : Londres (où elle émigre au début du 19° siècle), Berlin, Amsterdam..., d'Asie : Shanghai, Bangkok, Tokyo..., d'Amérique du Nord : Las Vegas, New-York, Washington, Hollywood..., même à Sydney en Océanie.

Il est à noter que le Musée Grévin, bien qu'influencé par la mode des mannequins de cire de Mme Tussaud, a une origine différente. À Paris, les musées de ce type se sont succédés sans jamais égaler celui du docteur Philippe Curtius et ont fermé les uns derrière les autres. En 1881, Arthur Meyer, patron de presse, a eu envie de proposer à ses lecteurs, une représentation réaliste des personnalités paraissant au fil de l'actualité, la photographie n'ayant pas encore atteint ses heures de gloire. Naturellement, il s'est tourné vers un dessinateur-sculpteur qui avait travaillé pour lui en illustrant son journal de caricatures, Alfred Grévin. C'est ainsi que le célèbre Musée parisien a ouvert ses portes l'année suivante en 1882. Bien qu'indépendant, l'ombre de Marie Tussaud plane un peu dans ses couloirs si connus, surtout dans les caves de la Révolution.
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le roman d'une vie particulière, qu'à été celle qui deviendra Madame Tussaud. Une lecture intéressante, et agréable de par les illustrations de l'auteur incrustées ça et là tout au long du livre.

Née à Strasbourg en 1761, Marie Grosholz travaille depuis son plus jeune âge. Mais ce sont les arts qui l'intrigue, elle devient rapidement apprentie d'un étrange sculpteur sur cire et ils finissent par s'installer à Paris. de fil en aiguille, elle aura pour modèles les plus grands noms de l'époque et finira même par sculpter la famille royale.

Dans un contexte historique particulier, la Révolution Française est en marche et le peuple ne démord pas de l'idée de faire tomber quelques têtes ! Marie, rescapée de la guillotine est toute désignée pour réaliser les masques mortuaires de tout ceux qu'elle a connus, amis comme ennemis..

Un roman aux allures de biographie romancée et à l'ambiance particulière qui permet d'en apprendre plus sur un parcours de vie absolument hors du commun ! Je ne regrette pas de l'avoir lu même si je m'attendais à quelque chose de légèrement différent...
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Nous partons au fin 18ème siècle jusqu' à la révolution française entre la Suisse et la France à la rencontre de Marie Grosholtz , appelée le plus souvent Petite issue d'un milieu très pauvre qui par des rencontres multiples ( heureuses ou malheureuses ) va se former à la sculpture sur cire pour devenir des années plus tard la célèbre Mme Tussaud . L'ouvrage s'intéresse donc à l'enfance de Petite jusqu' à l'âge adulte mais racontée par elle même ponctuée par de véritables évènements et de personnages historiques ( voltaire, louis XVI ,etc. ) mais romancée par la narratrice , et des libertés par rapport à l'histoire faite par l'auteur .
J'ai eu du mal avec le style d'écriture haché parfois , il y a quelques longueurs dans le récit ( pour ma part les chapitres sur la découverte de l'anatomie par marie et son passage à Versailles ) J'ai accroché davantage au récit au moment de la description de Paris du 18ème et le déroulement de la révolution française ( ce qui correspond à mes centres d'intérêts ) . Bref j'ai terminé l'ouvrage , sans réel enthousiasme , je m'attendais à une rédaction différente de cette biographie .
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Après plusieurs avis élogieux c'est à mon tour de découvrir qui se cache derrière ce titre 𝐏𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞.

Une lecture qui s'est révélée passionnante pour son aspect historique. J'ai été prise dans le destin rocambolesque de la célèbre Mme Tussaud. Sa vie, les tourments de son époque comprenant la révolution française y sont racontés avec détails & précisions.
On aperçoit le travail de recherches fourni par l'auteur, qui a en plus de ça illustré son texte.

Les personnages de Petite ont pris vie sous mes yeux. L'héroïne qui n'est autre que la futur Mme Tussaud ne ressemble à personne d'autres et va côtoyer du beau monde. Son parcours fascine. le point de vue de l'histoire étant le sien, on aperçoit à quel point il est difficiles pour les femmes de cette époque d'obtenir la reconnaissance de leur art.

Le ton du récit est assez morose, marqué par la violence de ce monde dans lequel évolue Marie. À certains égards , le style de l'auteur m'a rappelé l'univers de Tim Burton.

Je ne vais pas vous cacher que j'attendais un peu plus de ce récit. J'ai ressenti quelques longueurs dû aux infimes détails, notamment sur le travail de la cire. Ce fût au premier abord enrichissant mais vers la fin je me suis lassée de ces petites précisions.

Avec son style inventif, 𝐏𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 est clairement un roman historique pas comme les autres.
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Ce roman, lu dans le cadre d'une LC, m'a laissé assez perplexe.

J'ai adoré le Livre 1, pour son style d'écriture qui me semblait-il aller me transporter dans un univers tout particulier.

Et puis au fil des pages, la lassitude, l'ennui, s'est installé.

J'ai trouvé qu'il se passait bien peu de choses dans ce roman et Marie, Petite, a l'air si ennuyante comme personne!

Alors oui, cette écriture fluide et punchy m'a bien aidé à poursuivre ma lecture mais malheureusement je suis passée totalement à côté de ce personnage que j'espérais plus farfelu que cela.
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Des bas-fonds de la France prérévolutionnaire au luxe du château de Versailles, de la Terreur à la découverte de l'amour, Petite est l'histoire romancée de Madame Tussaud qui a sculpté dans la cire les personnages célèbres de son époque.

Edward Carey s'est librement inspiré des mémoires de son héroïne pour bâtir son intrigue et c'est là pour moi que le bât blesse. Je ne saurai vous dire quelle est la parti de vérité dans ce roman fleuve car madame Tussaud a raconté sa vie de façon très romancée sans que l'on sache démêler réellement le vrai du faux car il n'y a par exemple aucune trace de son passage à Versailles où elle est censée être restée attachée à la princesse Elisabeth pendant huit années tout de même.

Pour tout vous dire, ce roman a atterri dans ma pal suite aux avis élogieux lus sur Instagram et aux coups de coeur des copines et je ne suis malheureusement pas du même avis !

J'ai peiné sur cette lecture une dizaine de jours et pourtant le sujet m'intéressait, les destins de femmes me rendent toujours curieuses.

Mais premier écueil : la plume d'Edward m'a paru plate et sans relief, c'est bien écrit mais ça manque de rythme, ce qui m'empêchait de lire plus de cinq ou six chapitres à la suite, après j'étais totalement saturée.

Deuxième écueil : les longueurs ! Pendant plus de cinq cent pages, il ne se passe pas grand chose. L'auteur s'appesantit sur des détails inutiles, ressasse le fait que son héroïne soit toute petite, moche, sans cesse rabaissée et mise plus bas que terre par son mentor et surtout par leur logeuse.

Troisième écueil : malgré les coups qui pleuvent sur elle, je ne me suis jamais attachée à Petite ni à aucun autre personnage et j'ai eu bien du mal à m'intéresser réellement à elle.

Néanmoins le roman a, selon moi, deux points forts : il est très bien documenté, Edward Carey a travaillé son sujet. On sillonne Paris avec notre héroïne, on côtoie le roi et sa soeur de près, on assiste même au premier accouchement de la reine et on est pris dans la tourmente de la révolution.

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Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Un livre se concentrant sur la vie de Marie Grosholt (surnommée petite et qui sera plus tard Madame Tussaud) avant son arrivée en Grande-Bretagne.
On apprend à connaître son enfance, son parcours, son apprentissage, ses déceptions de jeune adulte.
Les descriptions de Paris, l'idée qu'on s'en fait au travers du récit de Marie et ses proches, ne font pas envie.. Vive notre hygiène de vie!
Ce livre est exellent pour celui qui souhaite connaître "les débuts" de Madame Tussaud.
Les 350 premières pages m'ont beaucoup plu, la fin un peu moins. La vie à Londres que j'aurais voulu plus détaillée .. quelques longueurs qui me font dire que le livre aurait pu être plus court .
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