AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 1195 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
«  Trop de rebondissements tuent le rebondissement »
Skippy (1966-1970)

Lire Carrisi, c'est possible armé d'un GPS fiable et de pas mal d'obstination.
Un amnésique pourchassant le vilain ; une jeune enquêtrice qui a du mal à faire le deuil de sa moitié tout en traquant le vilain ; un vilain très...méchant - histoire d'éviter les répétitions – qui va très rapidement se faire alpaguer et passer la grosse majorité de son temps dans le coltar c'est dire la propension du gars à vous surprendre, bref, un thriller mystique complexifié à outrance qui n'aura de passionnant que son final percutant pour le coup ! Encore faut-il avoir la volonté d'y parvenir...

Le Chuchoteur m'avait emballé, le Tribunal des Âmes m'a juste gonflé.
Un scénario et des personnages alambiqués à souhait. Autant Marcus et son amnésie m'est apparu intrigant, autant les larmoyants états d'âme de Sandra ont achevé de plomber un récit qui n'en demandait pas tant. Des revirements comme s'il en pleuvait - bien penser à ce munir du pépin, du cabic et des cuissardes avant d'entamer la plongée en eaux troubles - des flashbacks innombrables ajoutant un peu plus au sentiment agaçant de tenter la réalisation d'un puzzle les yeux bandés dans un tunnel et perso, un casse-tête de ce type dépassant les deux pièces, j'ai beaucoup de mal. Bref, un polar décevant qui n'aura eu d'autre mérite que de me dépayser quelques instants.

Le Tribunal des Âmes, coupable de sophistication votre honneur !
2,5/5
Commenter  J’apprécie          5317
Froid. Noir. Obscur. Glacial. Rêche.
Un peu chiant quoi m'sieur le juge !
Au "Tribunal des Âmes", le verdict vient de tomber. Qui va s'additionner à la critique sévère de Lehane-Fan.

A être aussi obscur et froid, le danger est d'occulter l'émotion. Et l'émotion du lecteur est un équilibre fragile, il serait délicat de s'en priver. Donato Carrisi a oublié cet ingrédient indispensable à l'immersion.

Alors oui Donato Carrisi a toutes les qualités pour être un grand, son "Chuchoteur" en atteste. Mais, ici, il alambique trop son propos. Proposer une intrigue complexe n'est pas forcément un gage de qualité et cela ne rend pas un roman plus intelligent. La posture est même vaine quand "l'effet" est recherché. Et qu'on sent l'intention à plein nez.

D'autant que ce livre croule sous une multitude de personnages semblables et interchangeables (à une cicatrice prête ;)). À part le personnage principal, Marcus, les autres sont plutôt fadasses.
Compliqué de se souvenir de qui est qui.
Il est vrai que le questionnement autour de l'identité est un peu le propos du bouquin mais sans aspérités la lecture glisse, lisse de tout point d'accroche. Si le lecteur était un grimpeur, nul doute qu'il aurait décroché pour terminer sa chute au fond du ravin. Ouille !

Pourtant ce livre ne manque pas d'idées et l'ordre des pénitenciers qui punit les pêcheurs en est une vraie bonne.

Mais le deuxième bouquin est toujours compliqué à appréhender et le risque d'en faire trop et de sombrer dans la surenchère est patent. Oups Carrisi y plonge les deux pieds en avant.
L'auteur applique une formule et on espère qu'il est plus malin que ça.
De nouveau, un retournement de situation inattendu (mais attendu !) à la fin du livre.
Attention à l'effet M. Night Shyamalan où le gimmick final l'emporte sur la profondeur et la qualité de l'intrigue !

Après le bouquin n'est pas mauvais, juste un peu nébuleux et ennuyeux.
On aura lu pire, on lira mieux. Surtout de lui on espère. Car "L'Ecorchée" pointe le bout de son nez dans ma PAL et j'entends bien qu'il s'y fasse pardonner. 2,5/5
Commenter  J’apprécie          3311
Le battage médiatique et « bloggesque » qui a suivi le premier roman de l'auteur m'avait tenue solidement campée sur mes gardes : trop beau pour être vrai, trop de louanges, trop bien, trop tout !!! Un livre trop lu, et, des lecteurs trop « bon public » m'ont coupé net l'envie de le lire à mon tour. Des avis, à mon sens, plus nuancés de lectrices averties m'ont confirmé ce que je présentais…
La publication du second opus me donnait la possibilité de le lire avant une nouvelle déferlante, et donc de fait, me permettrait de me faire, enfin, une idée sur cet auteur si sensationnel !!!
Et bien voilà, c'est fait c'est lu !!! Les mots me sortent du coeur : ça ne casse pas trois pattes à un canard, pas de quoi s'en relever la nuit, ni de laisser passer sa rame de métro sous le nez.
L'écriture est fluide, facile à lire ; c'est déjà ça ; on arrive au bout sans en sortir écrasée, ni épuisée par la syntaxe.
La construction est intéressante. Ecrit sous forme de journal de bord, le roman s'articule avec des parties constituées chacune d'une journée. Entre ces parties, sont insérés des récits, plus anciens, et « délocalisés » mettant en scène un chasseur…. de ce point de vue-là, cela commençait par devenir assez obscure. Je n'ai jamais réussi à comprendre de quoi il s'agissait exactement… Pire, je ne suis pas convaincue de l'absolue nécessité de ces passages pour le roman en lui-même !!!
Concernant l'intrigue en elle-même, nous naviguons entre deux entrées, qui bien entendu finiront par se rejoindre… mais, parce qu'il y a un mais, n'éclaireront pas la lectrice que je suis. Si bien que, la dernière ligne lue, je n'ai pas vraiment compris l'issue de tout cela. Je suis même sortie de ce roman plus embrouillée, qu'en y entrant !
Monsieur Carrisi, exploite un sujet qui aurait pu être passionnant : le monde des pénitents, les côtés obscurs du monde catholique. Mais à force de vouloir compliquer les choses, on finit par se perdre soi –même.
Monsieur Carrisi a choisi d'emmener son lecteur à Rome… Tout cela a manqué de chaleur, de convivialité. Ce n'est pas avec ce livre que mon envie d'aller à Rome sera chatouillée au point de me faire franchir le pas !!!
Bref, vous l'aurez compris, je ne garderai pas un souvenir ému de cette lecture. Et je ne suis pas prête à écouter les murmures du chuchoteur. Je ne semble pas sensible aux thrillers façon Carrisi. Affaire de goût probablement.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
Commenter  J’apprécie          100
Déçue par ce nouveau Carrisi, bien trop sophistiqué, entortillé, tarabiscoté... à mon goût !
Ce sujet des "pénitenciers" m'a séduite malgré tout, et d'ailleurs la note de l'auteur en fin d'ouvrage est très intéressante, mais les noeuds de l'intrigue étaient décidément trop emmêlés pour que je savoure cette enquête...
Commenter  J’apprécie          50
Un tueur machiavélique, échappant inlassablement à la police, sévit depuis plusieurs années à Rome. Son modus operandi : droguer et enlever des jeunes femmes, les séquestrer pendant un mois, puis les tuer en les égorgeant, tout en laissant le soin aux autorités de retrouver leurs cadavres. A la suite d'une nouvelle disparition, une jeune veuve et un homme amnésique - étrangers l'un à l'autre - vont se retrouver entraînés dans une enquête aux sombres et multiples ramifications, sur la piste du Mal absolu.

Quelle intrigue alambiquée... Une multitude d'enquêtes dans l'enquête, de personnages à appréhender, de flashbacks nous entraînant aux 4 coins du monde, de références à l'art et au sacré. C'est intéressant mais il est quelquefois difficile de suivre, sans perdre le fil.

Ce qui est plaisant : la vision de Rome que nous propose l'auteur, qui choisit de nous montrer la ville telle que nous l'avons rarement vue. Labyrinthique, ténébreuse, mortifère, à mille lieues de tous les clichés touristiques en vigueur. A la façon d'un Thomas Harris qui, dans son livre « Hannibal », nous révélait Florence sous un tout autre jour.

Ce qui est moins plaisant : d'avoir à faire à un livre (trop long ?) porteur d'interrogations morales ultra-classiques et répétitives du genre : où s'arrête le bien, où commence le mal ? Est-ce que la vengeance est préférable à la justice ?
Commenter  J’apprécie          40
Sans doute échaudé par quelques critiques qui le sabordaient, j'ai abordé ce roman avec un a priori très négatif. Ce qui fait que, par un corollaire très habituel, je n'ai pas trouvé l'ensemble si lamentable que cela.

OK, ce n'est pas le thriller du siècle, ni de la décennie, ou de l'année, ni même du mois ou de la semaine... Mais cela reste une honnête lecture de plage si vous partez faire la crêpe cet été.

On comprend assez vite que Donato Carrisi va nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Comme disent Francis Blanche et son comparse, "et alors", eh bien "il se brûle"... Moralité, comme dans moult Agatha Christie ou d'autres maîtres du polar ou du thriller, l'auteur brouille les cartes de manière à mystifier le lecteur. Personnellement, j'apprécie peu (sauf d'Umberto Eco, mais là il y a de la matière).

Et la ménagère de 50 ans se pense suprêmement intelligente lorsqu'elle finit par anticiper un rebondissement, voire deux. Et franchement, ils ne sont pas si complexes à débusquer. Sans y aller de mon spoiler, la vraie nature de Marcus est assez vite connue, et idem pour celle de Shalber...

Mon problème avec ce thriller mystico-religieux (écrit en 2011 ce qui est assez tardif pour cloner le Da Vinci Code...) est plutôt qu'il est cousu de fil blanc. Les coïncidences abondent. D'ailleurs, c'est très "comique", là où les personnages de Carrisi refusent les coïncidences, l'auteur les alignent sans coup férir. De fil blanc, de fin, très très fin fil de pêche, voilà de quoi est cousu l'ensemble. Les hasards, les découvertes inopinées, les rencontres impromptues... personnellement, moi, cela me défrise grave.

L'histoire est finalement banale, mais elle est rendue exceptionnelle grâce au découpage... Mais trop de découpage, trop de déconstruction nuit à la déconstruction, et ce n'est pas du Skippy. Au final, on a perdu une chose essentielle, l'émotion du lecteur.

Impossible en effet de s'emballer pour des personnages qui ne ressentent eux-même rien et alignent les lieux communs et les coïncidences.

Je m'en voudrais de passer sous silence l'impression de bâclage total du roman. A plusieurs reprises, on a la même phrase à lire , ou des redites qui n'ont pas de sens. Comme si le roman avait été écrit avec une certaine structure et qu'on l'avait déconstruit ensuite pour le rendre "meilleur".

Le problème, à mon sens, c'est que Donato Carrisi sait écrire. Il y a des passages vraiment bien foutus. De la tension bien glauque et palpable, qui naît parfois d'un rien et qui, à peine entrevue, file malheureusement aussi rapidement qu'un pet sur une toile cirée.

Au final, donc, j'ai trouvé quelque chose de moins indigeste que le Chuchoteur, mais qui présente les mêmes défauts (dont la recherche d'effets cinématographiques factices et gratuits n'est pas le moindre). A réserver aux lecteurs et lectrices qui ne veulent pas réfléchir et préfèrent se laisser guider.
Commenter  J’apprécie          41
Donato Carrisi, écrivain Italien s'est fait connaître grâce à la publication de son premier roman policier « le Chuchoteur » qui a connu aussi bien un succès critique que commercial. Dans ce livre, on suit les aventures de Marcus, amnésique qui a des compétences bien particulières : il a la capacité d'analyser les scènes de crime et de trouver des anomalies. On suit également Sandra, jeune veuve, qui va enquêter sur la mort plus que suspecte de son mari.
Autant j'ai vraiment été emballé par le précédent roman de l'écrivain mais cette fois-ci après avoir refermé le « Tribunal des Âmes », j'ai ressenti un grand sentiment de déception. Je trouve le personnage de Marcus très intéressant mais l'histoire de l'autre héroïne (Sandra) m'a vraiment déçu. Pourtant, le sujet du livre est vraiment passionnant, on veut davantage découvrir de choses sur cet ordre mystérieux mais je trouve qu'on reste vraiment sur notre faim. On ne s'ennuie quand même pas durant le récit, il y'a énormément de rebondissement et la fin laisse présager une suite…
J'ai trouvé le tribunal des Âmes clairement décevant avec un manque de profondeur pour certains personnages. Je pense également que le sujet est malheureusement qu'effleuré ce qui est fort dommage…
Commenter  J’apprécie          40
Je ne sais pas si c'est moi qui suis passé à côté d cette lecture, mais en refermant le livre je me suis dit que je n'avais rien compris.
Je n'ai pas saisi où l'auteur voulait en venir, je n'ai pas saisi pourquoi il nous a baladé à travers le roman pour en arriver là, je ne comprends rien de rien.
Pourtant le chemin parsemé d'indices que j'ai suivi du début à la fin m'avait bien plus, même si j'avais tendance à m'emmêler les pinceaux dans les personnages à certains moments.
Voilà j'ai juste l'impression d'avoir perdu mon temps et j'en suis triste après un si bon Chuchoteur...
Lien : http://lovelybook9.blogspot...
Commenter  J’apprécie          40
Un peu compliqué de rentrer dans l'intrigue, les personnages se dévoilent lentement, c'est parfois fouilli et difficile de se repérer. Longtemps je me suis demandée ou tout cela allait mener ... Et bien à une fin plutot réussie mais qui aurait pu nous être dévoilée plus tôt afin d'eviter les bavardages inutiles !
Commenter  J’apprécie          30
Ouf, terminé. Mon Dieu que cette lecture fut laborieuse et fastidieuse. Je ne comprends même pas pourquoi je me suis autant acharnée alors que j'avais vite pigé que ça ne le ferait pas. Alors voilà, je fais également partie des "plus que conquis" par le Chuchoteur et c'est donc les yeux fermés que je me suis ruée sur ce deuxième roman de l'auteur. L'écriture est toujours aussi agréable mais par contre je n'ai pas du tout adhéré à l'intrigue très très complexe qui m'a souvent fait perdre le fil. Pas d'empathie non plus pour les personnages, bref plutôt déçue.
Commenter  J’apprécie          22




Lecteurs (3020) Voir plus




{* *}