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3,85

sur 1195 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Malgré une fin interessante , j'ai lutté pour aller au bout de livre . On se perd dans l'intrigue avec les allers et retours dans le temps , dans les lieux et sur les acteurs de cette histoire . J'ai peut être lu trop de livres à suivre de cet auteur d'ou une certaine lassitude ?
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le tribunal des âmes de Donato Carrisi.
Une grosse déception.
Non pas que j'en attendais beaucoup, je n'ai jamais lu l'auteur ni lu de retour sur ce roman.
Déçue car le début de ce livre était très prometteur mais j'ai déchanté à plusieurs niveaux.
Un début de lecture encourageant:
La première phrase du livre: « le cadavre ouvrit les yeux » : plutôt accrocheur !
Le point de départ: une intrigue captivante, une immersion dans Rome, avec des références de lieux , d'églises, des histoires passionnantes les concernant.
Des personnages interessants : Sandra: une photographe de scène de crime récemment veuve avec des zones d'ombre autour de la mort de son mari.
Marcus , Un homme mystérieux, qui a perdu la mémoire et qui enquête en secret sur la disparition d'une jeune femme, et qui semble avoir de fortes compétences pour discerner ce qui a échappé au regard de la police . Les anomalies comme il les appelle.
Des personnages avec des histoires respectives lourdes tout de suite, qui leur confère un charisme, les enveloppent d'une aura de mystère et d'intérêt.
Et puis petit à petit des choses me gênent, j'éprouve comme un mélange bizarre d'addictivité liée à l'intrigue et de lassitude due à l'usage de formules toute faites dans l'écriture.
Parfois je me dis que l'auteur est efficace dans ces propos, et d'autres fois des passages sont très convenus.
Toutes ces déconvenues sont malgré tout reléguées au second plan car l'intrigue reste captivante.
Et puis cette histoire commence à prendre différents tournants, des ramifications, et devient tentaculaire.
De plus en plus de personnages , qui en rencontrent d'autres qui sont en lien avec à nouveau de nouveaux protagonistes....
Parfois ça se recoupe, parfois pas.
Il y a des époques différentes, des lieux différents.
On trouve ou imagine par moment un lien , mais tout cela devient de plus en plus flou, je me sens perdue, il y a beaucoup trop de ramifications, je ne sais même plus quelle est l'intrigue principale. On ne sait plus où l'on va, je lis mais l'intrigue s'élargit au lieu de se resserrer .
C'est très confus, on ne sait plus pourquoi Sandra et Marcus enquêtent en définitive , il y a tellement de ramifications que çà devient un imbroglio que l'on ne parvient plus à démêler ni même à se rappeler comment on en est arrivés là !
Et finalement, tous les détails gênants m'agacent de plus en plus et passent au premier plan.
Les personnages semblent dénués d'émotion, l'auteur à du mal à inclure une dimension humaine, commet beaucoup d'erreurs d'appréciations de réaction crédibles. A tel point que le personnage de Sandra perd toute crédibilité et en devient risible et pathétique.
On a beaucoup d'inégalité, certains passages sont aberrants , invraisemblables ,d'autres se tiennent très bien, et sont très cohérents.
De nombreux personnages sont caricaturaux, on trouve beaucoup de stéréotypes.
Et il se dégage une froideur émotionnelle générale du récit .
Enfin dans le dernier tiers, on commence enfin à raccrocher les wagons de cette histoire, avec là aussi une fin en demi teinte, tellement d'histoires, qui impliquent une fin à rallonge ou à tiroirs. Avec une partie en forme de révélations, et n'étant pas fan du procédé, çà tombe plutôt à plat pour moi, sans substance.
ET puis la toute fin. Bonne , vraiment bonne.
De cette lecture j'en retiendrais de très bonnes idées de base , avec des supports d'intrigues solides et originaux, qui auraient mérités peut être d'être traités séparément.
J'air ressenti également une envie de l'auteur de nous immerger dans cet univers enquête/religion et il est plutôt efficace dans cette approche et sur ce sujet.
Mais je retiens également que le développement des personnages n'est pas son domaine de prédilection, loin de là.
Un traitement trop alambiqué, trop inégal de cette intrigue assorti à une narration en demie teinte avec des points forts et des points (très ) faibles: c'est le bilan de ma lecture.
Vraiment dommage car la fin.... elle m'a surprise et c'est très rare, et quelle satisfaction.
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Un tueur machiavélique, échappant inlassablement à la police, sévit depuis plusieurs années à Rome. Son modus operandi : droguer et enlever des jeunes femmes, les séquestrer pendant un mois, puis les tuer en les égorgeant, tout en laissant le soin aux autorités de retrouver leurs cadavres. A la suite d'une nouvelle disparition, une jeune veuve et un homme amnésique - étrangers l'un à l'autre - vont se retrouver entraînés dans une enquête aux sombres et multiples ramifications, sur la piste du Mal absolu.

Quelle intrigue alambiquée... Une multitude d'enquêtes dans l'enquête, de personnages à appréhender, de flashbacks nous entraînant aux 4 coins du monde, de références à l'art et au sacré. C'est intéressant mais il est quelquefois difficile de suivre, sans perdre le fil.

Ce qui est plaisant : la vision de Rome que nous propose l'auteur, qui choisit de nous montrer la ville telle que nous l'avons rarement vue. Labyrinthique, ténébreuse, mortifère, à mille lieues de tous les clichés touristiques en vigueur. A la façon d'un Thomas Harris qui, dans son livre « Hannibal », nous révélait Florence sous un tout autre jour.

Ce qui est moins plaisant : d'avoir à faire à un livre (trop long ?) porteur d'interrogations morales ultra-classiques et répétitives du genre : où s'arrête le bien, où commence le mal ? Est-ce que la vengeance est préférable à la justice ?
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Long mais long mais long....
J'ai mis 2 étoiles par respect au temps passé pour l'écrire.

Si vous aimez les allés retours de le temps, des personnages qui apparaissent et puis hop disparaissent.
Des détails qui sortent de nul part mais sans plus d'explication.
Des recherches de personne dans des lieux on ne sait pas comment c'est atterrit ici.
Et des histoires qui se croisent, tirées par les cheveux.
Enfin voila...
Bon courage
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Deux intrigues parallèles sont narrées dans le tribunal des âmes. D'un côté, une photographe qui travaille pour la police scientifique cherche à résoudre le mystère de la mort de son époux. de l'autre un mystérieux homme d'église fait tout pour garder l'anonymat sur ses activités d'investigateur. Et il faut attendre le dernier quart du roman pour que les deux pans de l'histoire se rejoignent péniblement, alors qu'ils travaillaient tous deux grosso modo sur les mêmes champ d'étude.

Et Donato Carrisi y ajoute la course poursuite de deux hommes énigmatiques dans le passé, qu'on sent reliés aux personnages mais seules les dernières lignes nous expliquent comment. Tout cet imbroglio, au lieu de titiller notre curiosité, finit par nous lasser : on se fiche finalement pas mal du devenir de ces protagonistes qui pourtant ne manquent pas de chair. On ne compte pas le nombre de péripéties qui s'enchaînent dans le tribunal des âmes. Certes l'intérêt d lecteur est sans cesse renouvelé, mais à force d'engrener les twists, l'intrigue perd le sens de la hiérarchie. On ne sait plus qu'est-ce qui est important ou pas, et on finit par ne plus savoir si certains des personnages secondaires appartiennent au présent ou au passé.

Voir même s'ils sont vivant ou mort et en quoi la résolution de leur crime éventuel fait avancer l'intrigue. L'ajout de cet imbroglio religieux qui lorgne vers le thriller à la Dan Brown mais pas trop quand même ne fait qu'épaissir la clarté de la narration, et la romance téléphonée n'arrange rien à l'affaire. Pourtant sur le papier le résumé donne plutôt envie d'aimer le tribunal des âmes, et la description méticuleuse de la géographie romaine est passionnante. le reste s'enfonce un peu trop dans les méandres de son récit confus.
Lien : http://lecinedeneil.over-blo..
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Après la lecture choc du "Chardonneret", il me fallait une lecture plus légère. J'avais beaucoup aimé "le Chuchoteur" et "l'écorchée" de Carrisi. Mais cette fois, l'alchimie n'a pas eu lieu. Pourtant tout était réuni : du suspense, une intrigue qui se déroule à Rome sur fond de religion ... mais non. C'est confus, bourré d'invraisemblances, l'intrigue est loin d'être limpide et les flashs backs sont déroutants. Aussi vite oublié que lu !
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Sans doute échaudé par quelques critiques qui le sabordaient, j'ai abordé ce roman avec un a priori très négatif. Ce qui fait que, par un corollaire très habituel, je n'ai pas trouvé l'ensemble si lamentable que cela.

OK, ce n'est pas le thriller du siècle, ni de la décennie, ou de l'année, ni même du mois ou de la semaine... Mais cela reste une honnête lecture de plage si vous partez faire la crêpe cet été.

On comprend assez vite que Donato Carrisi va nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Comme disent Francis Blanche et son comparse, "et alors", eh bien "il se brûle"... Moralité, comme dans moult Agatha Christie ou d'autres maîtres du polar ou du thriller, l'auteur brouille les cartes de manière à mystifier le lecteur. Personnellement, j'apprécie peu (sauf d'Umberto Eco, mais là il y a de la matière).

Et la ménagère de 50 ans se pense suprêmement intelligente lorsqu'elle finit par anticiper un rebondissement, voire deux. Et franchement, ils ne sont pas si complexes à débusquer. Sans y aller de mon spoiler, la vraie nature de Marcus est assez vite connue, et idem pour celle de Shalber...

Mon problème avec ce thriller mystico-religieux (écrit en 2011 ce qui est assez tardif pour cloner le Da Vinci Code...) est plutôt qu'il est cousu de fil blanc. Les coïncidences abondent. D'ailleurs, c'est très "comique", là où les personnages de Carrisi refusent les coïncidences, l'auteur les alignent sans coup férir. De fil blanc, de fin, très très fin fil de pêche, voilà de quoi est cousu l'ensemble. Les hasards, les découvertes inopinées, les rencontres impromptues... personnellement, moi, cela me défrise grave.

L'histoire est finalement banale, mais elle est rendue exceptionnelle grâce au découpage... Mais trop de découpage, trop de déconstruction nuit à la déconstruction, et ce n'est pas du Skippy. Au final, on a perdu une chose essentielle, l'émotion du lecteur.

Impossible en effet de s'emballer pour des personnages qui ne ressentent eux-même rien et alignent les lieux communs et les coïncidences.

Je m'en voudrais de passer sous silence l'impression de bâclage total du roman. A plusieurs reprises, on a la même phrase à lire , ou des redites qui n'ont pas de sens. Comme si le roman avait été écrit avec une certaine structure et qu'on l'avait déconstruit ensuite pour le rendre "meilleur".

Le problème, à mon sens, c'est que Donato Carrisi sait écrire. Il y a des passages vraiment bien foutus. De la tension bien glauque et palpable, qui naît parfois d'un rien et qui, à peine entrevue, file malheureusement aussi rapidement qu'un pet sur une toile cirée.

Au final, donc, j'ai trouvé quelque chose de moins indigeste que le Chuchoteur, mais qui présente les mêmes défauts (dont la recherche d'effets cinématographiques factices et gratuits n'est pas le moindre). A réserver aux lecteurs et lectrices qui ne veulent pas réfléchir et préfèrent se laisser guider.
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Déçue par ce nouveau Carrisi, bien trop sophistiqué, entortillé, tarabiscoté... à mon goût !
Ce sujet des "pénitenciers" m'a séduite malgré tout, et d'ailleurs la note de l'auteur en fin d'ouvrage est très intéressante, mais les noeuds de l'intrigue étaient décidément trop emmêlés pour que je savoure cette enquête...
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Froid. Noir. Obscur. Glacial. Rêche.
Un peu chiant quoi m'sieur le juge !
Au "Tribunal des Âmes", le verdict vient de tomber. Qui va s'additionner à la critique sévère de Lehane-Fan.

A être aussi obscur et froid, le danger est d'occulter l'émotion. Et l'émotion du lecteur est un équilibre fragile, il serait délicat de s'en priver. Donato Carrisi a oublié cet ingrédient indispensable à l'immersion.

Alors oui Donato Carrisi a toutes les qualités pour être un grand, son "Chuchoteur" en atteste. Mais, ici, il alambique trop son propos. Proposer une intrigue complexe n'est pas forcément un gage de qualité et cela ne rend pas un roman plus intelligent. La posture est même vaine quand "l'effet" est recherché. Et qu'on sent l'intention à plein nez.

D'autant que ce livre croule sous une multitude de personnages semblables et interchangeables (à une cicatrice prête ;)). À part le personnage principal, Marcus, les autres sont plutôt fadasses.
Compliqué de se souvenir de qui est qui.
Il est vrai que le questionnement autour de l'identité est un peu le propos du bouquin mais sans aspérités la lecture glisse, lisse de tout point d'accroche. Si le lecteur était un grimpeur, nul doute qu'il aurait décroché pour terminer sa chute au fond du ravin. Ouille !

Pourtant ce livre ne manque pas d'idées et l'ordre des pénitenciers qui punit les pêcheurs en est une vraie bonne.

Mais le deuxième bouquin est toujours compliqué à appréhender et le risque d'en faire trop et de sombrer dans la surenchère est patent. Oups Carrisi y plonge les deux pieds en avant.
L'auteur applique une formule et on espère qu'il est plus malin que ça.
De nouveau, un retournement de situation inattendu (mais attendu !) à la fin du livre.
Attention à l'effet M. Night Shyamalan où le gimmick final l'emporte sur la profondeur et la qualité de l'intrigue !

Après le bouquin n'est pas mauvais, juste un peu nébuleux et ennuyeux.
On aura lu pire, on lira mieux. Surtout de lui on espère. Car "L'Ecorchée" pointe le bout de son nez dans ma PAL et j'entends bien qu'il s'y fasse pardonner. 2,5/5
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Donato Carrisi, écrivain Italien s'est fait connaître grâce à la publication de son premier roman policier « le Chuchoteur » qui a connu aussi bien un succès critique que commercial. Dans ce livre, on suit les aventures de Marcus, amnésique qui a des compétences bien particulières : il a la capacité d'analyser les scènes de crime et de trouver des anomalies. On suit également Sandra, jeune veuve, qui va enquêter sur la mort plus que suspecte de son mari.
Autant j'ai vraiment été emballé par le précédent roman de l'écrivain mais cette fois-ci après avoir refermé le « Tribunal des Âmes », j'ai ressenti un grand sentiment de déception. Je trouve le personnage de Marcus très intéressant mais l'histoire de l'autre héroïne (Sandra) m'a vraiment déçu. Pourtant, le sujet du livre est vraiment passionnant, on veut davantage découvrir de choses sur cet ordre mystérieux mais je trouve qu'on reste vraiment sur notre faim. On ne s'ennuie quand même pas durant le récit, il y'a énormément de rebondissement et la fin laisse présager une suite…
J'ai trouvé le tribunal des Âmes clairement décevant avec un manque de profondeur pour certains personnages. Je pense également que le sujet est malheureusement qu'effleuré ce qui est fort dommage…
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