Quand un homme s’est fait une première idée de l’apparence physique d’une femme, il est rare – à moins qu’il ne soit vraiment artiste et, dans ce cas, il saura très vite modifier ce qui ne va pas dans la présentation de cette femme – qu’il ne s’y conforme pas. Il veut que la femme soit à lui telle qu’elle lui a plu le jour de la toute première rencontre.
Ce physique, que tu parais tant redouter, offre pour la photographie l’immense avantage d’avoir des traits accusés… L’ossature est intéressante : seuls les visages qui en possèdent une semblable ne vieillissent pas. Et ton nez lui-même, que tu détestes, te donne une surprenante personnalité ! C’est capital la personnalité chez l’individu… C’est ce qui manque à la plupart de ces mannequins que je passe ma journée à photographier : elles ont beau changer de chapeau, de robes ou de fourrures, elles restent toujours anonymes… C’est même la seule raison pour laquelle elles réussissent comme mannequins : tels des caméléons, elles s’adaptent à n’importe quelle mode que leur imposent les couturiers.
Ce n’était pas un nez bourbonien dont il avait cependant la proéminence osseuse, ce n’était pas un nez juif accusant les stigmates d’une race, ce n’étaient pas non plus les narines épatées d’une indigène appartenant à une peuplade primitive. C’était un peu tout cela : un nez trop busqué, trop gros, trop large…
Il existe dans un regard d’homme des sentiments qui ne trompent pas une femme, à plus forte raison quand elle est laide… Je sais que j’intéresse cet homme et cela m’enchante ! C’est la preuve irréfutable que la façon dont je suis vêtue, ma perruque et mon maquillage ne sont pas inutiles… Si j’étais restée « toute simple », comme tu le dis, il ne m’aurait même pas regardée !
Ce n’était peut-être pas de la grande couture mais ce n’était pas non plus de la confection. En sachant se placer habilement entre ces deux conceptions extrêmes de la mode, Marie-Caroline avait réussi, en une dizaine d’années d’efforts suivis, à acquérir ce qui est le plus important dans ce genre de commerce : une griffe.
"Le chateau du clown" (Plon) est le 40ème roman de Guy des CARS, dont il lit les premières lignes à Bernard PIVOT. L'écrivain définit ce qu'est un roman, alors que le personnage de son livre, lui, a existé. Au cours d'un séjour dans le Sud il visite le château de GROK, château monstrueux ou le clown est enterré. Guy des CARS raconte, comment, jeune journaliste, il a fait une tournée avec le Cirque Pinder. Dans son roman il raconte l'ascension et le déclin de GROK.PIVOT lui parle de sa "pas bonne" réputation dans le milieu littéraire, celui-ci dit qu'il est "lu". Il a des lettres de grands écrivains, GIDE, VALERY, CARCO, COLETTE qui l'ont encouragé. Il parle du seul prix littéraire qu'il ait eu dans sa carrière, du Goncourt qu'il n'a pas eu, et de la bataille que ça a suscité à l'époque. De noblesse authentique, il est fier des militaires de sa famille, notamment celui de l'Algérie. Il se dit "heureux", entouré de gens intelligents...ne se voyant pas d'ennemis.Mot de la langue française qu'il n'aime pas : valableMot que vous aimez bien : l'amitié
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