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3,97

sur 275 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
On fait grand cas de Raymond Carver, le Tchekhov américain, que je n'avais jamais lu.
Aussi ai-je emprunté à la bibliothèque de la rue Mouffetard (dont la richesse du fonds n'a d'égale que l'acariâtreté des bibliothécaires) le deuxième tome de ses oeuvres complètes. "Parlez-moi d'amour" réunit une vingtaine de nouvelles en moins de 200 pages.
Et c'est bien là le problème.
Chaque nouvelle est si courte qu'on n'a pas le temps d'en entamer la lecture, de se familiariser avec ses personnages, de se fondre dans son ambiance, qu'elle est déjà finie.
Il y est souvent question de couples qui se défont, de vies terrassées par l'alcool, de catastrophes imminentes ...
On pourra estimer qu'elles se font écho. Moi qui ne suis pas indulgent les ai trouvées répétitives.
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L'édition Points réédite avec une nouvelle traduction des nouvelles de Raymond Carver sous le titre Parlez-moi d'Amour, paru en 1986 aux éditions Mazarine. Mais ce livre rend-il homme à l'Amour?

Non, Raymond Carver dans ce recueil ne rend hommage à l'Amour mais plus à la mort, la dépression et la mal-être. Son état d'auteur alcoolique a du contribuer à l'inspiration de ces pauvres histoires d'une fadacité profonde. J'ai cru lire les débuts d'histoires jamais abouties.

Je pourrais inventer une histoire assez semblable comme par exemple : Jacques voulait manger des haricots vert. C'était un fin gourmet. Il profita du marché le matin pour aller faire les courses. Pas de chance, il n'en trouva pas et acheta des champignons. Fin. Passionnant non?

Une des histoires par exemple qui se nomme Aux temps des oies sauvages pourrait se résumer ainsi. Un jeune couple s'installe chez un dentiste qui contre l'entretien des locaux leur offre l'hébergement. Un jour le jeune homme du couple avait prévu d'aller chasser un ami de longue date qu'il n'avait pas vu depuis longtemps. Mais voilà, leur nouveau-né dort mal et la veille qu'il porte, le bébé n'arrête pas de pleurer. Sa femme le menace alors de le quitter s'il ne reste pas avec elle pour gérer le nourrisson. L'homme n'alla pas chasser.

Aucune histoire n'a retenu mon attention. Aucun début, ni milieu et ni fin. Pas de chute, pas de quiproquo, de double sens. Rien qu'une véritable contrainte de lecture malgré la brièveté des nouvelles. Il m'a fallu plus d'une semaine pour lire 184 pages et plus de 10h de transport à ma disposition.

17 nouvelles sans aucun intérêt qui ne m'ont pas convaincu de ne pas rajouter un auteur à découvrir. C'est avec satisfaction que je donne ce livre qui peut-être rendras un lecteur heureux, ou pas.
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Suis pas trop fan, l'écriture ne m'a pas fait planer. Bon c'est aussi une traduction, j'aurais peut-être du le lire direct en anglas. Là, j'ai eu l'impression de lire un blog dans les années 50.

Un bon point, clair et concis, j'apprécie grandement.
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Quelques mots sur un recueil de nouvelles que j'ai laissé tomber en cours de route. Des personnages en perdition, qui boivent et se laissent aller à la dérive, voilà ce que je retiens de cette lecture. Une semaine après avoir fermé définitivement le livre, je ne me souviens précisément d'aucun personnage, d'aucune histoire.
Autre raison de mon abandon, la construction des nouvelles. Pas de chute, comme habituellement dans ce genre littéraire, mais des fins ouvertes et énigmatiques (et que je n'ai pas comprises, la plupart du temps).
Sur la quatrième de couverture, Raymond Carver (1938-1988) est présenté comme le "Tchékhov américain". Voilà qui ne m'a pas donné envie d'aller à la rencontre de l'oeuvre de Tchékhov...
Je crois bien qu'entre Raymond et moi, c'est déjà fini...
Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Suis pas trop fan, l'écriture ne m'a pas fait planer. Bon c'est aussi une traduction, j'aurais peut-être du le lire direct en anglas. Là, j'ai eu l'impression de lire un blog dans les années 50.

Un bon point, clair et concis, j'apprécie grandement.
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•CHUTE MORTELLE•
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🦊 Il y a des grands auteurs dont on se fait une montagne. Des auteurs que l'on n'a encore jamais lu, pourtant on en a tant entendu parler. Des auteurs considérés comme des monstres de la littérature. Raymond Carver faisait partie de ceux-là dans mon imaginaire. Considéré comme le Tchekhov américain (qui a déjà lu Tchekhov ?) il fut couronné de nombreux prix. Dix ans durant j'attendais de lire sa prose, sans jamais m'en approcher de peur d'en tomber amoureux. Je m'approchais délicatement de ce petit livre de nouvelles comme si j'allais y découvrir de merveilleux trésors. Et là, le drame•••
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🦊 Ce recueil regorge de nouvelles, genre qui ne m'émeut que peu en général. Des textes courts, entre 4 et 6 pages, faisant état d'un quotidien, le plus souvent de couples qui sincèrement, ne respirent que bien peu l'amour. Seulement une banalité. J'abordais chaque nouvelle avec passion, j'attendais qu'elle prenne toute sa dimension. Dès le premier paragraphe me voilà embarqué, dès le second, me voilà noyé. Jamais la nouvelle ne prenait son envol, jamais je ne décollais. Pas-meme sur l'une d'entre elles. Est-ce moi qui ai fauté ? Suis-je passé à côté d'un grand livre ? À côté d'une plume exquise ? Je ne sais pas mais force est de constater que Raymond Carver a une belle écriture sans forcément être transcendante, sans me décoller la rétine, sans émotion particulière. de manière douce, sans jamais forcer le trait, sans jamais nous heurter tel une âme sans peine, un texte désincarné. Sur le fond, les nouvelles sont inégales mais aucune n'a fait mouche sur mon coeur de lecteur. À chaque fois j'espérais. J'espérais que la chute d'une nouvelle soit forte et puissante. Je ne l'ai jamais lue. Mais je continuais, je m'obstinais. Raymond Carver ne pouvait pas être cet écrivain, j'ai même pensé que ce n'était pas lui qui avait écrit cela. Malheureusement si. Tout cela, sans jamais l'avoir lu. Jamais avoir effleuré sa plume (sans jeu de mots). J'ai donc fantasmé sur un « grand » écrivain qui n'en sera pas un dorénavant pour moi. Peut-être me laisserai-je tenter par un autre recueil une fois la déception passée...
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Dans ces dix-sept nouvelles, je suppose que Raymond Carver nous parle d'amour, d'où le titre. Il y a nouvelle et nouvelle. Certaines sont assez longues pour que je puisse m'accrocher à une branche mais ici, elles sont toutes courtes et parfois, je n'ai pas réussi à comprendre le propos de l'auteur. Je n'ai presque jamais compris l'intérêt des nouvelles et parfois, je ne suis pas sûre d'en avoir compris le sens. La seule que j'ai aimée (mais je ne suis pas non plus dithyrambique), c'est un problème de mécanique qui est une nouvelle avec de l'humour grinçant. Je tire donc deux conclusions de ce recueil, je ne lirai plus de nouvelles et je ne lirai plus Carver.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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