Un saga familiale sur 2 générations, d'une famille unie avec des valeurs et des principes, où deux femmes fortes y ont un rôle important.
Un beau roman, dans l'Italie des corailleurs, dépaysant et émouvant. J'ai découvert cette auteure grâce à une amie. Ce livre m'a donné l'envie de lire son précédent roman.
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La découverte du secret de son mari, après l'annonce de sa mort. L'existence d'un enfant caché avec une autre femme. Que fera Orsola après de cette information ? Et s'il n'y avait pas que son défunt mari Eduardo qui avait des secrets ?
J'ai beaucoup aimé cette lecture. On est plongé directement en Italie, dans la famille Sogliano. La mort d'Eduardo ne laisse pas place au suspense car on l'apprend dès la 1ere page. S'en suit la découverte de l'entreprise familiale et le secret dévoilé très rapidement. le deuil sera présent tout le long du roman à différentes étapes en fonction des personnages.
Orsola prendra du temps pour elle, à Milan, dans sa ville natale pour faire le point. Entre la mort de son mari et son enfant caché, on découvrira comment ils se sont rencontrés, ainsi que la face cachée des secrets de cette famille.
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C'est l'histoire d'une saga familiale italienne dans le milieu des corailleurs. Voilà ce qui a motivé mon choix ! Mais qu'en fut-il ? L'histoire aurait tout aussi bien pu se passer partout ailleurs, seules comptent les relations entre les protagonistes, leurs rencontres, leurs séparations, leurs relations voire leurs déjeuners ou diners et emplettes dans des lieux réputés et somptueux , dans un monde teinté de bons sentiments, de nostalgie et de comportements désuets.
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Nobles par le corail plutôt que par le sang, ils formaient, avec quelques rares familles qui, depuis deux cents ans, vivaient et travaillaient dans la petite cité accrochée aux pentes du Vésuve, l’aristocratie qui dominait le marché mondial du précieux matériau rouge arraché à la mer. Cette noblesse comptait des armateurs, des patrons de pêche, des courtiers et des orfèvres doués d’imagination et d’un talent artistique extraordinaire pour transformer les branches arrachées à la mer en chefs-d’œuvre d’esthétique. Les « corailleurs », voilà comment ils se désignaient. Ils vivaient dans de grandes villas ou d’antiques palais, où ils traitaient également leurs affaires.
Je crois que, dans le mariage, le quotidien peut éteindre la flamme du désir parce qu'il fait apparaître les défauts de l'autre. La routine est impitoyable, fait surgir les malentendus et des incompréhensions et, lorsque l'engagement n'est pas solide, cela peut mal finir.
La véritable élégance d’un individu se voyait toujours à ses chaussures et que les plus beaux spécimens étaient les souliers « faits à la main » qui « duraient toute la vie ».
Le corail symbolisait les merveilles de la mer et le mystère d’une nature en équilibre entre les règnes minéral, végétal et animal. Il évoquait la pierre, mais n’avait rien d’un caillou ; si ses touffes rappelaient les plantes, il n’avait rien d’un végétal ; et, malgré la nature animale des millions de polypes qui sécrétaient le support calcaire auquel il devait sa robustesse et sa couleur rouge du plus clair au plus vif, il n’avait d’animal que le nom.
J’ai suivi les cours de fac parce que je veux enseigner et continuer à étudier. Oui, j’aimerais ensuite me marier et avoir un bon mari, et je l’aimerai comme il m’aimera, comme j’aime mon père et ma mère. Peu importe qu’il soit riche ou non, je veux juste qu’il soit intelligent. Je voudrais aussi qu’il soit un compagnon romantique, qu’il compose des poésies pour moi, qu’il me parle de son monde idéal.