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Citations sur Rebelles, un peu (28)

Mon père m’a envoyé deux textos en se trompant. « Viens vite, dépêche-toi, j’ai envie de toi. » Puis « Oups, désolé, erreur destinataire ». J’ai failli les montrer à ma mère. Et puis j’ai préféré imaginer la copine de papa, ventre à terre dans les transports en commun, se ruant vers chez nous pendant qu’on n’est pas là. Depuis, les garçons qui veulent coucher avec moi me font trop penser à mon père. Alors je vais chez le psy.
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«  Ma mère croit que je m’efface , elle souffre de ce retrait , le pense lié à mon âge, mais en fait, je m’immisce . Je la surveille, je la défends.

J’ai commencé une crise il y a six mois et je n’ai pas envie d’en sortir dans l’immédiat . Je parle de moins en moins, je n’embrasse plus mes parents, je reste dans ma chambre et je marmonne quand il faut leur répondre...

Je me ferme dés qu’elle cherche une proximité , alors que je sais que ma mère est la femme qui compte le plus pour moi.
Je la comprends tellement.... »
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Moi, j'ai de l'ambition, mais mes parents me donnent vraiment envie de tomber dans la délinquance. Mon seul plaisir en ce moment, c'est de les mettre hors d'eux.
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Je n’ai pas envie de grandir. Je ne vois pas pourquoi on me force. Je veux rester au pays des rêves, déguisée en fée, en princesse. Je veux qu’on m’endorme doucement, mains dans les cheveux en me berçant. Je veux qu’on me raconte que les hommes sont des princes aux dons merveilleux, je veux qu’on se réjouisse de ce que je dis, qu’on me fasse couler des bains chauds, qu’on me protège, qu’on me surveille. Je veux qu’on me porte après l’école, qu’on me parle tout doucement et qu’on me tienne par la main.
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Après tout, je ne vis pas pour que ma présence se remarque mais pour que mon absence se ressente.
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Xavier ne veut pas se marier avec ma mère. Le mariage, il a donné. Quand ma mère exprime son désir de construire avec lui, il lui demande si ses murs ne lui suffisent pas. Elle répond qu'elle aimerait des murs à eux, une maison ensemble, et pas elle chez lui. Et là, Xavier décroche.
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Je trouve que le livre permet de nous mettre à la place des personnages, de nous montrer à côté de quoi on peut passer, de nous faire réfléchir sur notre vie, nos choix, nos actions. Ces nouvelles nous font vivre des situations dans lesquelles on peut se retrouver ou s’être déjà retrouvé. Personnellement j’ai adoré cet ouvrage pour toutes ces raisons.
Je le recommande fortement car il est très facile à lire et les histoires sont courtes dans un langage courant voire familier. C’est un livre excellent pour la jeunesse, d’ailleurs un de mes moments préféré est quand une ado explique à sa mère que porter des vêtements à la mode est important pour être intégré car ça reflète bien notre société et l’influence de choses superficielles…
CHANELLE
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Je ne vois pas pourquoi je demanderais à Ethan de retirer ses piercings. Ce serait le renier ou, pire, aller dans le sens de ma mère qui dit qu'il va me refiler toutes sortes de maladies. Marine a tort quand elle me conseille de formater Ethan pour qu'il plaise à ma mère. Je tiens au contraire à le laisser libre d'être lui-même. Et c'est à ma mère de comprendre mon histoire et d'accepter mes goûts. Heureusement que tu es vaccinée contre le tétanos ! m'a-t-elle lancé. [...] Ses tatouages lui donnent l'air d'un taulard ; ses piercings, d'une bactérie. Ma mère a quand même traité Ethan de bactérie ! Oui il y a du fer sur son blouson et il porte du métal en plusieurs endroits de son corps, mais c'est sa façon à lui d'avoir une carapace. Ma mère ne comprend rien à ce besoin de se trouer. Elle, elle s'enferme dans sa chambre. Eh bien lui, il se troue la peau. Ils sont tous les deux fragiles à leur façon.
(p. 109-110)
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Je suis la seule vierge de ma bande et je n'en peux plus. Diogo ressemble à un canard. Tant pis. Je tends ma main vers la sienne et nous nous explorons savamment les doigts. [...] Il faut absolument que je couche avec lui. Je penserai à autre chose en le faisant, à un bain avec de la mousse, à une plage avec un palmier, à une quiche avec des lardons. Peut-être pas.
[...] A cause de son âge, je l'ai trouvé pile bien pour un premier rapport sexuel.
T'en redemanderas quand tu y auras goûté, m'a en plus déclaré Diogo à qui j'ai révélé le secret de ma virginité. Devant un tel aplomb, j'ai hésité à rire. J'ai bon fond et je me suis convaincue qu'un garçon hésiterait à se vanter s'il n'avait pas quelques qualités hors norme. Et puis je suis tellement fière qu'il soit en terminale. Vis-à-vis de mes copines de seconde, si je couche avec lui, je rattrape tout mon retard. [...]
Quand Diogo décrète que c'est pour tout de suite, nous sommes en train d'écouter de la musique à la maison [...]. Je ne risque rien, puisque ma mère n'est pas loin. Soudain, elle nous prévient qu'elle s'absente une heure. Ça va être court ! s'esclaffe-t-il, posant sa palme sur ma cuisse. Avant de partir, maman me regarde comme pour me rappeler de ne pas me jeter dans la gueule du loup. [...]
[ plus tard, le soir ]
Ma mère prépare le plateau télé. Dans les yeux qu'elle me tend quand je m'apprête à pleurer, je n'ai toujours pas changé. Quand elle décèle mon chagrin, elle ne demande pas d'où il vient. Elle approche son grand bras de moi, je m'y accroche. Est-ce que je peux repartir en arrière ? Ses yeux me disent la vérité. Tu as du chagrin, il va passer.
(p. 67-70)
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Moi, j'ai de l'ambition, mais mes parents me donnent vraiment envie de tomber dans la délinquance. Mon seul plaisir en ce moment, c'est de les mettre hors d'eux.
(p. 28)
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