J'avais étudié un extrait en classe lors du parcours Histoire et Violence. Sinon, je ne connaissais pas l'ouvrage jusqu'à là, mais on m'a dit que c'était un classique, alors je me suis dit why not.
C'était ma dernière lecture que je lisais qui pouvait me servir pour le bac de HLP. Je pouvais bien tenter, après tout.
Bon...-
Ce n'était clairement pas le bon moment pour lire ce livre.
Je ne parle même pas de la réputation de l'auteur en lui-même. (même si bon, cela n'aide pas trop, c'est vrai...)
Je parle du timing, qui était juste super mal choisi pour me lancer dans ce pavé de 600 et quelques pages dont j'étais déjà découragée à l'idée de le lire alors que je ne l'avais même pas commencé.
J'étais à une semaine du bac.
Et... franchement, j'aurais juste mieux fait de lire un livre sans prise de tête de ma PAL dont j'étais sûre qu'il allait me plaire.
À sept jours des épreuves, j'ai eu l'esprit qui partait sans cesse.
Incapable de me concentrer dans ma lecture.
Pas intéressée par ces longs paragraphes.
Il y a eu, certes, quelques rares moments où j'ai un peu réussi à être dans le récit.
Mais ce fut beaucoup trop rare.
La plupart du temps, j'ai été incapable d'être attentive à l'histoire...
Alors oui. Disons le honnêtement : j'ai bâclé cette lecture.
En même temps, on va pas se mentir, mais avant même de commencer, je n'avais pas vraiment l'envie de lire ce livre... Alors finalement, le fait que je n'aie pas accroché ne fut pas très surprenant. Dès le début, j'ai su de suite que j'aurais des difficultés à rentrer dedans.
Peut-être que certain.e.s se demanderont pourquoi, alors, n'ai-je pas abandonné cette lecture, tout simplement.
Ehh bien, en fait, c'est parce que je ne le fais jamais. (ça m'est arrivé deux-trois fois dans ma vie je crois, mais c'est vraiment extrêmement rare) Quand je commence un livre, je me dois de le finir, même si cela veut dire lire en diagonale et bâcler ma lecture. Je sais, ça n'a aucun sens. Mais je ne sais pas. C'est comme ça. C'est ma façon de faire, même si elle peut sembler incompréhensible et stupide. Je n'arrive pas à me résoudre à l'idée de commencer un roman et de l'abandonner. Quand je commence, je dois finir.
Bref.
Je connais tout l'engouement qu'il a eu autour de ce roman. En vérité, j'ai senti que c'était une oeuvre riche qui abordait de nombreuses thématiques.
Mais vraiment, ça ne l'a pas du tout fait pour moi. La plume, la longueur de l'histoire, les dialogues... Je n'ai pas aimé. Et oui, je sais, j'ai probablement dû passer à côté d'un grand nombre d'aspects de ce livre.
La dernière fois que j'avais 'bâclé' une lecture aussi longue, ce devait être pour le Rouge et le Noir l'année dernière... (j'en ai ‘bâclé' d'autres entre temps, mais c'étaient des oeuvres plus courtes... de manière générale, cela reste vraiment rare. Je n'aime pas du tout bâcler mes lectures.) Mais à la différence que pour le Rouge et le Noir, je l'avais étudié en classe après. Enfin, j'avais étudié des extraits. Cela m'avait donc permise de voir l'ouvrage sous un nouvel angle ; même si je n'aime toujours pas ce livre, j'y avais trouvé un intérêt un peu plus grand que lors de ma découverte avant les cours de la prof.
Et pour
Voyage au bout de la nuit, j'aurais probablement eu aussi besoin d'une bonne analyse, simple et facile qui me donne envie de m'intéresser un peu plus à ce livre...
Mais bon. Je n'ai eu aucune envie d'aller chercher, sur internet par exemple. J'étais juste pressée de retourner (enfin, après un mois !) à mes lectures 100% personnelles.
Donc au risque de me faire incendier par tous ceux et toutes celles qui ont adoré ce livre et qui le considèrent comme une grande référence... je n'ai pris aucun plaisir à cette découverte.
C'était long. Et ennuyeux.
Et je m'en excuse un peu. Je suppose que ce livre est bien plus que cela, et ne méritait pas d'être bâclé de la sorte.
Mais bon. Je n'ai pas vraiment de regret. (en tout cas à l'heure où j'écris ces mots)