Dysfonctionnelle

Formidable ! Imaginez une famille pas comme les autres au sein de laquelle personne ne se ressemble, personne n'a rien en commun :
- un père Kabyle taiseux et voyou
- une mère polonaise ancienne déportée et prostituée
-sept enfants aux prénoms exotiques : Fifi, Dalida, Jésus, JK, Grégorio etc...
-une grand mère Zaza perdue au milieu de tout ça
- un bar "le bout du monde" où tout se passe

Je n'avais pas très envie de lire ce roman tant l'accumulation de malheurs me faisait peur.
Rien ne va dans cette famille dysfonctionnelle et pourtant c'est la famille la plus touchante qui soit...Fifi la narratrice qui possède une mémoire photographique, qui aime le foot et les filles nous raconte l'histoire de cette famille et la sienne de façon "ensoleillée" malgré les épreuves successives.

Dans ce roman, la simplicité côtoie la poésie, on réfléchit sur la famille, sur la différence, sur l'intégration sans en avoir l'air. L'héroïne est fabuleuse et chacun des personnage est très bien écrit retenant toujours notre attention. Même si tout semble caricatural, on adhère très vite à cette histoire pas comme les autres.

A lire et à faire lire sans hésitation !!

Lorsqu'il n'est pas en prison, Sid-Ahmed tient avec son frère un bar situé à Paris qu'ils ont baptisé le bout du monde. Lorsqu'elle n'est pas prise au piège de ses souvenirs de petite fille juive sous la seconde guerre mondiale qui la conduisent parfois à l'asile, Natouchka est une mère aimante et férue de musique classique. A eux deux ils ont eu sept enfants élevés dans la foi catholique tous pourvus d'une personnalité bien distincte : Dalida (la princesse qui a atterri dans la mauvaise famille), Alyson (attirée par les mauvais garçons), Marilyne (la rebelle et activiste), Fidèle (notre narratrice), Sid-Ahmed Junior (dit JR, le tombeur de ces dames), Jésus (qui se prend pour le vrai et qui pardonne aux autres tous leurs pêchés) et Grégorio (le bagarreur). Pour les aider à éduquer tout ce petit monde il y a Zaza, la mère kabyle de Sid-Ahmed.

L'histoire se décompose en deux parties. Il y a d'abord toute la présentation de la famille Benhamoud : les parents, l'oncle, la grand-mère, les sept enfants, le Bout du monde, les habitués attachants toujours là pour donner un coup de main, les séjours en prison ou à l'asile. Malgré les différences de chacun, tout ce petit monde parvient à cohabiter (sauf Dalida) et surtout à s'aimer. C'est d'ailleurs cet amour inconditionnel qui permet à cette famille de tenir, tout comme ce courage dont chacun fait preuve face aux difficultés et qui leur permet à tous de s'imposer au monde comme ils sont, sans jamais changer. Parce que s'il y a bien une chose que vous apprendrez de ce livre (et sans même vous en rendre compte), c'est la tolérance sous toutes ses formes.

La suite sur : http://lesmotspourrever.com/dysfonctionnelle/
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Dans Dysfonctionnelle, la narratrice, Fidèle, nous raconte des tranches de sa vie, de sa naissance à l'époque présente, où elle est âgée d'une trentaine d'années. Elle a grandi dans une famille dysfonctionnelle : son père faisait des allers-retours en prison et sa mère, déportée dans sa jeunesse, ne s'est jamais remise de ce qu'elle a vécu et vit dans la terreur qu'Hitler revienne. Et puis, il y a aussi ses trois soeurs et ses trois frères, tous dotés de personnalités différentes et hautes en couleur. On apprend à connaître tous ces personnages et à les aimer chacun pour ce qu'ils sont. Ils ont tous quelque chose qui font qu'ils ne peuvent pas vous laisser indifférent; vous en adorerez certains, vous en détesterez d'autres, c'est certain. de plus, la manière de raconter l'histoire, avec ces sauts dans le temps, donne beaucoup de charme à la lecture. Parfois, on apprend ce que va devenir un personnage avant même que Fidèle en parle en détails. Ce n'est pas toujours linéaire et c'est ce qui m'a plu.

Et puis un jour, dans le lycée de riches où étudie Fidèle, l'adolescente va rencontrer Sarah et cette rencontre va bouleverser sa vie. J'ai tellement aimé leur histoire, je ne trouve même pas les mots pour vous en parler. J'ai aimé ce glissement, de l'amitié à l'amour, qui se fait tout en douceur. J'ai aimé les retrouver à différents stades de leur vie, de voir l'évolution de chacune des deux filles. Les obstacles qui se mettent en travers de leurs routes, mais aussi tous les petits bonheurs qui les accompagnent.

Vous l'aurez compris, c'est un livre qui m'a chamboulée. J'ai adoré l'écriture d'Axl Cendres, que je découvrais ici. Il y a un ton un peu mélancolique que j'ai ressenti tout au long de ma lecture mais, autrement, les moments tristes et joyeux sont alternés. Vous sourirez et rirez et il y a fort à parier que vous aurez les larmes aux yeux à plusieurs reprises. Certains sujets abordés, comme la drogue ou la sexualité, sont traités de manière différente que ce qu'on trouve d'habitude dans ce genre de littérature. J'ai trouvé que c'était vraiment poignant, on vit avec Fidèle sa "déchéance" en quelque sorte. Et, même si on a parfois envie de la secouer, on ne peut que compatir et la comprendre. La voir évoluer de son enfance à l'âge adulte m'a touchée. J'avais parfois l'impression que, moi aussi, je faisais partie de cette famille dysfonctionnelle qui est si attachante de par son originalité.

En conclusion : Un "presque coup de coeur" pour une lecture belle, tout simplement. A lire !
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Je ne connaissais pas Axl Cendres, et j'ai été ravie de découvrir son écriture ici. J'ai été très touchée par la galerie de personnages rocambolesques et leurs vies qui sont extraordinaires ! Ce livre est un vrai coup de coeur, qui m'a transportée, de rire, en larmes.

J'aime énormément le sujet, sur ces gens petits, qui sont tous plus déconnants et écorchés vifs les uns que les autres. C'est très vrai, je trouve, très proche de la vie, même si cela reste extraordinaire.

On suit la vie de Fidèle, qui est la narratrice et raconte l'histoire de sa famille, entre un père qui fait des allers-retours entre la prison, et la maison, et une mère qui alterne entre l'asile et le domicile. Et il n'y a pas que Fidèle, il y a aussi ses six frères et soeurs qui sont tous bien différents les uns des autres. Parmi la galaxie de personnages hauts en couleurs, il y a aussi son oncle, sa grand-mère, les habitués du bar, et Sarah.

Ce livre a clairement des goûts de Shameless, la série télé, si vous connaissez. L'histoire est ancrée dans le Belleville des années 80 avec énormément de références culturelles à ces années. L'histoire peut sembler décousue, mais j'ai énormément apprécié ce mode de narration dont je suis très friande, Fidèle faisant des allers et retours entre son présent et ses souvenirs.

L'histoire commence entre un coup de foudre entre le père de Fidèle, un kabyle qui tient le Bout du Monde, un bar de Belleville, avec son frère qui est plein de sagesse, et une jeune prostituée d'origine polonaise traumatisée. L'histoire de la mère est absolument bouleversante et m'a franchement tiré des larmes. Je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher votre plaisir si vous le lisez. Et c'est une histoire d'amour, une belle d'histoire d'amour au goût d'impossible, parce que leur vie est franchement super dure. le père se trouve souvent au mauvais endroit au mauvais moment, et fait des séjours réguliers en prison, alors que la mère, revivant constamment ses traumatismes passés, alterne entre la psychiatrie et la maison. Malgré tout cela, naissent sept enfants, dont Fidèle. Ils ont tous des noms impossibles, Dalida, Jésus, Maryline... Et une famille impossible. Donc, des fois, cela tient, et des fois non. Dans cette famille, il y a aussi l'oncle plein de sagesse, la grand-mère kabyle au fort accent (qui est écrit, et je trouve cela vraiment très bien transcrit et super choupi), et tous les habitués du bar qui sont les gars que l'on pourrait croiser dans n'importe quel rade de ces années-là ou des nôtres.
Fidèle est née dans un pays en guerre, cherchez pas, c'est complètement déjanté et pourtant, c'est ce qu'il s'est passé. Et c'est sans doute elle, de la fratrie, qui va essayer le plus possible de maintenir ce petit monde ensemble, entre la maison, les familles d'accueil, les foyers, le père qui fait ce qu'il peut, et la mère qui est franchement malade. Toute la famille gravite plus ou moins autour de la mère malade, essayant de faire en sorte qu'elle aille le mieux possible, et c'est tellement, mais tellement touchant !
Et bien sûr, il leur arrive plein de choses complètement improbables, mais que voulez-vous, l'ordinaire ne leur va pas au teint.

Ce livre est un véritable coup de coeur. La narration, le langage, l'histoire, la caractérisation des personnages. Parfois, de simples phrases m'arrachaient des larmes : "Et j'ai fait rayonner dans ses yeux tout le soleil qu'il y avait dans les miens." Mais il y en a tellement, et tellement d'autres !
Les thématiques abordées (la famille dysfonctionnelle mais qui tient plus ou moins debout, la construction identitaire de ces gamins dans cette famille, ce déterminisme social que Fidèle essaie de dépasser pour y renoncer en quelque sorte, l'amour sous toutes ses formes, l'homosexualité...) m'ont vraiment transportées. C'est un vrai page turner que j'ai dû dévorer en deux jours.

Je vous conseille vraiment de lire ce livre.

Dysfonctionnelle est pour moi un livre complètement barjo et loufoque qui fait tellement de bien! J'ai passé un tellement bon moment à le lire, j'ai adoré sa fraîcheur! J'avais adoré son autre livre La drôle de vie de Bibow Bradley alors quand j'ai vu qu'elle en sortait un nouveau, je n'ai pas hésité une seconde! Ce livre est à part et c'est une merveille! Pendant notre lecture on rit, on pleure (presque), on est heureux, on ressent beaucoup d'émotions! En plus il y a une bande son, avec des musiques géniales!

Ce livre retrace l'histoire d'une famille "Dysfonctionnelle" , J'ai adoré l'a découvrir! le père, même s'il fait des aller-retour en prison,est adorable avec ses enfants. On voit tout l'amour qu'il leur porte. La mère quand à elle, est psychologiquement atteinte, mais on la comprend. Elle a vécu des horreurs comme la déportation, puisqu'elle est juive, et elle ne s'en jamais vraiment remise. Et il y a aussi Zaza : la grand-mère, avec son accent Kabyle et sa passion pour les feux de l'amour! (je sais pas commet elle fait pour aimé!) J'ai adoré les frères et soeurs de Fidèle! Ils ont tous des noms excentriques et ont chacun une personnalité différentes. Un seul personnages que je n'aime pas c'est Dalida, elle ne pense qu'à elle! Parlons un peu du personnage principal : Fidèle. Je l'ai adoré! Elle prend soin de toute sa famille, c'est une magnifique personne. Et en plus de ça elle ne se laisse pas marcher sur les pieds! Tous ces personnages sont uniques et rend l'histoire plus que réelle.

Quant à l'écriture, je la trouve complètement adéquate au roman. le style de l'auteur est fabuleux et nous fait ressentir pleins d'émotions tout au long du roman. J'ai aimé ce livre du début à la fin! Et quelle Fin! Magnifique!

Ce roman est donc un coup de coeur, avec 300 pages de bonheur et du sujets très différents: famille d'accueil, alcool, violence, amour... Je vous le conseil énormément! Alors lisez-le!

Un roman atypique sur une famille atypique. le ton parait léger et teinté d'humour, et pourtant le récit atteint une grande profondeur et beaucoup d'émotions. Beaucoup de sujets sont abordés. J'ai beaucoup aimé le personnage de la mère, qui ne se relève pas d'être la seule rescapée de sa famille de la Shoah, je crois bien que c'est la première fois que je lis ce type de personnage. La famille, l'amour, la guerre, l'éducation, l'homosexualité, les différences, les milieux sociaux, les études, la religion, le sens qu'on donne à sa vie, tout y est, avec des personnages et un lieu hauts en couleur.

Mon préféré de l'auteur pour l'instant. J'ai envie de mettre 5 étoiles mais un petit "je ne sais quoi" m'en empêche... le style de l'auteur est peut-être trop direct par rapport à l'histoire ? Alors que c'est ce qui fait le charme dans tous ses autres romans ! Des personnages trop invraisemblables ? Impossible ! Juste pour chipoter en fait :)

Le genre de lecture qui chamboule en faisant un bien fou ! Pour celles et ceux qui cherche une histoire d'amour entre deux femmes

Pour continuer sur ma lancée des très très chouettes découvertes de janvier, me revoilà avec Dysfonctionnelle, paru aux éditions Sarbacanes, nouvelle lecture initiée par Ourse bibliophile (vous l'aurez compris, vous avez tout intérêt à fouiller régulièrement sur son blog qui regorge de bonnes idées !).

Dysfonctionnelle, c'est l'histoire de l'incomparable Fidèle, alias Fifi (ou encore Bouboule) et de sa famille.
« Dysfonctionnelle », c'est aussi, selon les codes pré-établis par notre société, l'adjectif qui définirait le plus cette tribu haute en couleurs.

La famille de Fifi vit Au bout du monde, le bar monté par son père et son oncle, quelque part dans Belleville.
Entre les allers-retours du chef de famille en prison, ceux de la mère à l'asile, toutes les petites et grandes tragédies dont le bar est le théâtre, il y a de quoi, au premier abord, se dire qu'effectivement, Fifi n'avait pas un cadre de vie serein pour grandir et s'épanouir. En fait, en se basant sur ces quelques éléments, on pourrait tout naturellement faire ce que la morale, la bien-pensance et Christine Boutin nous somment de faire : juger.
Juger et se dire : « Doux Jésus, quels parents indignes ! Quelle famille de ploucs ! »

Alors je n'aurai qu'une chose à vous dire :
ne faites pas cette erreur, et ouvrez ce livre !

En ouvrant ce livre, vous plongerez à la fois dans la vie pleine de rebondissement d'une jeune fille au caractère bien trempé, mais aussi dans l'histoire d'une famille, certes pas vraiment comme les autres, évidemment originale, et surtout joliment singulière.
En plongeant dans cette histoire, vous ferez la connaissance de personnages hauts en couleurs, uniques et touchants pour la plupart.
Vous découvrirez la rencontre de ces deux parents hors du commun à bien des égards, abîmée par la vie pour l'une, avide de bonheur et habité par la rage de vaincre et de réussite pour l'autre. de l'union de ce père Kabyle roi de la débrouille (ou presque) et de cette mère juive polonaise rescapée des camps de la mort devenue catholique, naîtront pas moins de sept enfants !
Des filles :
– Fidèle (Fifi), la narratrice, garçon manqué, dure à cuire avec un petit coeur fragile quand même, grande amoureuse du foot, des filles et du nutella.
– Dalida, celle qui donnerait absolument tout pour se barrer de là et vivre enfin la vie qu'elle est censée vivre (de préférence mariée à un homme riche).
– Maryline, militante passionnée et enflammée pour toutes les causes qui méritent un tant soit peu qu'on s'intéresse à elles.
– Alyson, belle à l'intérieur et à l'extérieur (comme les yaourts Bifidus oui), grande sensible qui tombe toujours éperdument amoureuse des mauvais garçons.
Et puis des garçons aussi :
– Jésus, qui à l'instar d'un mec du même nom, passe ses journées à 1) évangéliser la terre entière, 2) pardonner ceux qui vivent dans le péché (autrement dit les mêmes personnes que pour le point numéro un).
– Sid-Ahmed Junior (JR pour les intimes), fameux pour ses conquêtes, ses techniques de dragues douteuses et son QI d'huître.
– et Grégo, le petit dernier (mais premier quand il s'agit de baston)

(Je vous laisserai le plaisir de découvrir l'origine de chacun de ces prénoms bien sûr)

Autour de tout ce beau monde on retrouve aussi Zaza, la grand-mère reine éternelle du couscous, l'oncle de Fifi, fervent pratiquant de « sychologie », Sarah, et bien sûr les habitués du bar (qui font presque partie intégrante de la famille).

J'ai trouvé le livre d'Axl Cendres très très bien écrit et mené, je vous mets d'ailleurs au défi de ne pas vous attacher à chacun des personnages (à part Dalida, peut-être) !
Si le récit est concentré en grande partie sur Fifi (notre narratrice donc), chaque chapitre se penche aussi sur un des membres de la famille, avec les personnalités des uns et des autres, leurs aspirations, leurs joies, leurs peines… Au bout du compte, ce n'est pas la vie d'une seule personne que vous avez sous les yeux, mais bien une énorme fresque familiale ponctuée d'épreuves, de batailles, d'échecs et de victoires.

La force de cette histoire réside, vous l'aurez compris, dans chacun de ses protagonistes et du portrait qu'en fait Axl Cendres. Ce que je retiens avant tout, c'est la puissance du lien qui unit ces êtres les uns aux autres, en dépit de tout ce qui aurait pu/peut/pourrait les séparer.
Avec ce livre, on rit, on s'émeut, on relativise et on apprend.
– On apprend sur la sychologie et son efficacité (et vous voudrez sans doute aussi avoir un nouvel oncle dans votre famille).
– On apprend sur les conséquences de l'expression « être au mauvais endroit au mauvais moment » (même si on se doute qu'elles ne sont pas top top).
– On apprend sur les liens fraternels (ceux qui donnent des ailes, ceux qui éloignent, ceux qui perdurent).
– On apprend sur l'amour (et son aspect sacré face à l'adversité et aux épreuves).
– On apprend sur la vie (et tous les détours qu'elle nous fait prendre pour arriver au terminus, en paix).
– On apprend sur la mort (ce qu'elle nous apporte, ce qu'elle éteint en nous, ce qu'elle permet de raviver).

Mon seul regret finalement, c'est de ne pas avoir découvert ce livre plus tôt tant j'ai l'impression d'en être ressortie grandie et revigorée !
Il y a dans l'histoire de la famille Benhamoud une ode à la vie, un hymne à l'amour et un immense (et souvent salvateur) doigt d'honneur à la société.

C'est drôle parce que j'ai commencé ce livre sans aucune idée de ce que j'allais y découvrir, et je l'ai refermé avec un goût de trop peu, un poil groggy et surtout droguée à cette famille et comme si maintenant, il allait me falloir ma dose de Benhamoud quotidienne….

… et je vous invite grandement à consommer de cette drogue-là !

Un livre à découvrir dès 13 ans et sans limite pour tous les âges suivants 🙂
Lien : https://lesjolischouxmoustac..

exceptionnelle. On se croirait dans la famille Maulaussene de Pennac Une famille déjantée dans les quartiers de Belleville. le père Kabyle, la mère polonaise juive rescapée d'un camp. Chaque enfant a un prénom symbolique, Jésus, Maryline, Dalida Fidèle... ils vivent tous dans un bar qui appartient à leur père et leur oncle, dans le Paris de Belleville ou les gens pleurent, rient, boivent entre beuverie, drogue, petits et grands Voyou. La narratrice nous dresse le portrait de chaque membre de cette famille qu'elle qualifie de "dysfoctionnelle" par rapport au "fonctionnels" des autres quartiers .. Fièle dit Fifi di Bouboule au Nutella nous emporte dans un élan de tendresse. L'homosexualité y est traitée de façon légère, naturelle, simple sans questionnement. BRAVO à l'auteur: un GRAND coup de coeur