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sur 456 notes
"Au bout du petit matin...Va-t-en lui disais-je..." Un texte majeur contre le colonialisme mais pas seulement, une oeuvre brûlante et non-policée, un pamphlet sauvage dont les mots-chants restent gravés à jamais une fois lu.
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Initiateur avec Senghor de la Négritude : redonner au peuple noir la fierté de ses racines africaines.
La poésie d'Aimée Césaire n'est pas engagée politiquement et dépasse les limites des Antillais. Sa lecture est rendue difficile par son lyrisme et , souvent, par l'aspect surréaliste des images qui déconcertent les non initiés.
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j'adore tous ce qui révolution et dénonciation. Dans ce livre j'ai appris que la nostalgie peut' être une source d'amertume qui nous pousse a extérioriser nos ressentiment mes aussi nos désarrois dans nos écris on trouve de tous car sur les mots qu'on pose sur les feuilles on dépose nos sentiments et ceci tous sans exception. Selon moi il a trop d'amertume pour ne fais que juger sans pour autant accepter de mettre les partie sombre de sa société mais aussi de ses moeurs souvent abusive. J'aime la façon dont c'est écrit et surtout la façon dont il aborde le sujet et décrive son pays ses moeurs je pense que tout antillais devais se faire l'honneur d'acheter ce livre et le garder comme un don précieux car dans ce livre est une description est faite et c'est celui de leur pays.
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Ce petit bouquin est d'une telle puissance. Il m'a été offert par ma nièce, me tirant des larmes en déchirant le papier cadeau, d'abord des larmes de gratitude et puis des larmes de nostalgie et de compassion.
Ce poème en prose est tellement d'actualité. Aimé Césaire, poète de la "négritude", est tellement moderne, c'est un manifeste prenant la voix de ses origines noires, ainsi que celle de tous les opprimés, et il y en a tant encore.
Publié en 1939, il est tout de suite reconnu par André Breton qui en assure la préface pour l'édition de 1947. L'écriture est délicate et forte, en vers libres, car il faut bien prendre la liberté là où elle se trouve encore. Et c'est un chant, une incantation et une prière, que nous offre le poète. On y entend la douleur et la colère, l'encouragement et l'espoir. Avec lui, j'entends les chants des peuples africains sur les plantations et les plages, et les chants des esclaves sur les navires négriers, et je me laisse emporter par l'éternel retour au pays natal et la présence toujours vive de notre dignité commune.
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Entre prose et vers, Aimé Césaire réinvente et s'empare de la poésie pour en faire un chef-d'oeuvre de la littérature francophone. Il y aborde la condition des minorités mais aussi celle de son île dans laquelle il a vécu et grandit, celle qu'il porte dans son coeur.
Ce recueil est l'un des plus célèbre de son oeuvre qu'il aura écrit à son retour à Paris. On peut également y noter l'influence des chants que chantaient autrefois les esclaves mais aussi celle de la poésie traditionnelle.
Aimé Césaire a su en tirer profit pour créer sa propre écriture indémodable à ce jour encore.
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Ce "Au bout d'un petit matin" a changé ma vie...
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Alors, je ne pense pas que cette chronique sera bien longue, tout simplement parce que je n'ai pas grand-chose à dire de ce...livre (horrible machin que j'ai détesté et auquel je n'ai rien compris).

Aimé Césaire nous parle de son pays, du continent qui l'a vu naître, l'Afrique. Des sentiments qu'il éprouve à l'égard de ses origines et des injustices vécues par tout un peuple.

Outre le fait qu'il ne fut pratiquement impossible de l'obtenir, j'ai dû l'emprunter à une amie, alors qu'il s'agissait d'une lecture obligatoire pour un examen de littérature.
Lus donc, en quatrième vitesse la veille dudit examen (on ne se refait pas), je dois bien avouer que je n'ai rien retenu des mots qui ont défilés sous mes yeux.
Je me souviens, néanmoins de mes impressions de lecture, d'ailleurs, durant cette longue agonie que fut ma lecture, je me sentais hagard et complétement perdue.
J'étais comme anesthésiée.

J'ai l'impression que l'auteur (membre de l'académie française, c'est toujours bien de préciser) avait un compte à régler, et à travers ce très long poème, il le fait avec ses lecteurs.
Le tout avec un lyrisme exacerbé.
C'est une poésie que je n'ai vraiment pas sus apprécier. Cette lecture me dérangeait, durant l'entièreté de ma lecture, j'ai ressentis un certain malaise.

C'est bien d'ouvrir les yeux, c'en est une autre de dénoncer une ethnie comme étant le mal incarné. Je suis ressortie révoltée et prête à jeter ce bouquin dans un coin.

J'ai l'impression d'avoir raté quelque chose, ou de ne pas avoir compris l'étendue de cette oeuvre. Comme quoi, lire de la « grande » littérature n'est pas donnée à tout le monde.

Lien : http://audreybookoverlife.ov..
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C'est une bonne introduction à la littérature antillaise, particulièrement à sa poésie. Toutefois, je ne suis pas certaine d'avoir les connaissances historiques et politiques pour apprécier cette oeuvre à sa juste valeur.
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Cahier d'un retour au pays natal était à l'honneur du festival « le goût des autres » d'Aimé Césaire. Faisant partie de l'équipe, j'ai voulu découvrir cette oeuvre.

Cette oeuvre est un poème qui semble parfois obscure, cet aspect m'a parfois gêné dans ma lecture mais j'espère y retourner plus tard.

Ce poème est un cri poignant avec une écriture violente, un livre court (75 pages) mais c'est ce qui fait sa force en plus de l'écriture. Césaire y dénonce le colonialisme, l'esclavage.

Il montre sa fierté d'être nègre, on note son amour pour son pays, son peuple ; cet amour est touchant à voir. Ça m'a donné envie de lire Discours sur le colonialisme.

Je vous laisse avec un extrait :

«Et nous sommes debout maintenant, mon pays et moi, les cheveux dans le vent, ma main petite maintenant dans son poing énorme et la force n'est pas en nous, mais au-dessus de nous, dans une voix qui vrille la nuit et l'audience comme la pénétrance d'une guêpe apocalyptique. Et la voix prononce que l'Europe nous a pendant des siècles gavés de mensonges et gonflés de pestilences, car il n'est point vrai que l'oeuvre de l'homme est finie que nous n'avons rien à faire au monde que nous parasitons le monde qu'il suffit que nous nous mettions au pas du monde mais l'oeuvre de l'homme vient seulement de commencer et il reste à l'homme à conquérir toute interdiction immobilisée aux coins de sa ferveur et aucune race ne possède le monopole de la beauté, de l'intelligence, de la force et il est place pour tous au rendez-vous de la conquête et nous savons maintenant que le soleil tourne autour de notre terre éclairant la parcelle qu'à fixée notre volonté seule et que toute étoile chute de ciel en terre à notre commandement sans limite.»
Lien : http://novelenn.wordpress.co..
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Le poète de la négritude avance toujours les poings levés pour l'indépendance de la Martinique , même s'il ne le dit pas ouvertement .Le parti inépendentiste du pays ne l'a voté qu'à 20% . de puis la mort du poète , les intellectuels et le peuple ne demandent plus la liberté de partir sur un autre chemin étant dépendant de la métropole .
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