n n'en sort pas indemne !
L'histoire de fond est autour d'un désir « fou » de jouer Antigone par des camps ennemis pour immortaliser la paix dans un pays (Liban) où la violence est la norme.
Le livre n'est pas du tout poétique, on est vraiment dans le cru pour accompagner le contexte du chaos et de la violence autour du peuple déchiré.
Je pense que l'auteur a voulu faire passer un message sur l'image que peut donner le Moyen Orient : peuple barbare, violent, sanguinaire, anarchiste vs une Europe paisible, calme, rationnelle. Mais il a suffi d'une seule douleur pour que l'européen George qui est venu propager la paix prenne l'arme et tue un homme. Car la violence est universelle, George lui-même en était un grand partisan dans ses manifs et ses révoltes contre l'extrême droite.
La violence aussi est expliquée dans le livre comme le revers de l'amour, on agresse car on nous a pris quelque chose : tuer pour venger un fils, pour une femme torturée, en gros pour répondre à une violence. D'où le cercle infernal et infini de la barbarie qu'on ne voit de l'extérieur comme fragments indépendants avec un seul parti responsable mais qui n'est en fait qu'un éternel cycle universel.
Seul Sam reste comme vrai partisan de la paix, qui a vécu la violence et qui a décidé d'arrêter le cycle et de ne pas le perpétuer. Dommage que Sam s'éteint à la fin car on a l'impression que l'auteur nous dit que la paix meurt car impossible à atteindre et seul reste éternel le chaos.
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Je suis très contente d'avoir lu ce livre, cela a été une très bonne découverte. Au début je ne comprenais pas où cela allait et par la suite j'ai adoré suivre ces personnages. On rentre vraiment dans un pays en guerre et on y découvre un quotidien qui nous étais jusqu'alors inconnu. Ce livre m'a fait rire par moment, mais aussi pleurer et me révolter. Je conseille ce livre, mais il faut toutefois faire attention car il y a des scènes qui sont décrite très en détails et qui peuvent choquer.
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Jamais je n'ai eu autant envie qu'un roman finisse bien. Oh, pas la guerre qu'il dépeint, bien sûr, avec une cruauté brute habituellement dissimulée à ceux à qui on la conte, trop souvent prompts à choisir leur camp... sans savoir. On retient son souffle face aux barbaries croisées des protagonistes, l'une vengeant l'autre dans un processus sans fin. Faut-il être confronté à ce désastre pour voir nos certitudes chamboulées.
Juste envie que ce livre finisse bien pour exaucer au moins le frêle espoir qu'il porte d'un moment de trêve culturelle.
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J'ai beaucoup aimé ! Les émotions sont au rendez-vous, le choc psychologique de la guerre ne peut pas laisser indifférent après cette lecture. Ce roman montre bien la complexité de cette guerre avec en toile de fond le massacre de Chabra et Chatila. Je recommande.
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Avis mitigé, je n'ai pas vraiment accroché aux 100 premières pages qui s'attardent trop je trouve sur les personnages des metteurs en scène de la pièce alors que le portait qui en est fait est assez clichesque, c'est celui de deux militants idéalistes de gauche. J'aurais préféré que l'auteur s'attarde plus sur les différents protagonistes de la pièce qui viennent tous de communautés a priori irréconciliables. Car concernant les protagonistes, mis à part la palestinienne qui a le droit à un traitement de faveur ainsi que les druzes, sont dépeints uniquement via des micro scènes. Cela nous empêche de comprendre la complexité des relations entre ces communautés.
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L'histoire d'un metteur en scène de théâtre militant et idéaliste, qui part à Beyrouth pour monter une unique représentation d'Antigone au milieu du conflit israélo-libanais de 1982, avec des acteurs issus des différentes communautés (druzes, chiites, sunnites et chrétiens).
Une écriture courte et élégante.
Un roman sur un projet artistique fou, un rêve de paix et de fraternité, qui permet de redécouvrir la pièce de théâtre Antigone et le Liban aux prises avec la guerre.
Un roman fort et marquant qui donne envie de poursuivre l'exploration sur ces deux sujets une fois la dernière page tournée. Un de ces romans qui pousse à continuer à lire, découvrir, s'enrichir, j'adore !
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Imaginer un bref instant de paix dans un monde de violence, une utopie.
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Un livre bouleversant. La guerre. le théatre. C'est une sorte de confrontation entre les deux. Qui gagnera ? L'un, l'autre, ou peut-être les deux. Émouvant. Sublime. L'auteur m'a embarqué avec lui dans le voyage. Un style d'écriture originale, magnifique. Un des meilleurs livres que j'ai lu dans ma vie.
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Bouleversant, magnifique !
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