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EAN : 9782842777319
222 pages
Editions du Chêne (01/11/2007)
5/5   2 notes
Résumé :
Mouvement pictural apparu aux États-Unis à la fin des années 60, l’hyperréalisme s’appuie sur le modèle de la photographie pour reproduire la réalité avec précision et objectivité. En réalisant une peinture en prenant pour modèle une photographie, les œuvres hyperréalistes ne sont ni émouvantes ni touchantes, seulement vraies. Elles peuvent aussi parfois donner l’impression d’un vrai trompe-l’œil.
Inscrit dans une période où les peintres utilisaient la photog... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Inspirée par l'exposition (de sculptures) HYPER REALISME « ceci n'est pas un corps », qui se tient jusqu'au 5 mars (vite, vite !) au Musée Maillol, j'ai eu envie de vous présenter aujourd'hui l'ouvrage PEINTURE ET PHOTOGRAPHIE, de Jean-Luc Chalumeau.

Dans son introduction, l'historien de l'art établit un parallèle très intéressant entre peinture et littérature.
En France le « nouveau roman » naît dans les années 50, marquant le clivage entre deux grandes écoles littéraires : le romantisme, où l'on s'exprime, et le réalisme, où l'on représente.

Saviez-vous que le pop art, la figuration narrative et l'hyperréalisme ne fonctionnent pas à partir du réel, mais de sa représentation photographique ? Ces mouvements ne sont donc pas purement réalistes. Ils représentent la représentation ; ils sont « métaréalistes ».

À travers 150 oeuvres commentées, l'ouvrage de 220 pages décortique les relations étroites entre peinture et photographie sur 4 grandes « périodes » depuis les années 50 :
1945-1970 POP ART ET PHOTOGRAPHIE
1955-2007 LA FIGURATION NARRATIVE
1965-1975 L'HYPERRÉALISME AMÉRICAIN
1976-2007 LES MÉTARÉALISMES AUJOURD'HUI
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L’acte de peindre, pour moi, est d’abord un acte de refus, une tentative d’échapper à la menace d’un état d’aliénation, donc un acte positif : peindre, c’est réfléchir sur des phénomènes qui ont conduit à une certaine perversion de nos systèmes politiques, analyser les menaces qui pèsent sur nos libertés individuelles et prendre conscience des dangers engendrés par le progrès technique.
(Peter Klasen)
(page 54)
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L’Histoire chaque matin me rattrape de sa horde d’événements sauvages et sanglants.
On ne peut peindre que sur le canevas de ses émotions personnelles, de ses hantises, de ses angoisses.
Les miennes, plus j’avance, sont d’ordre politiques.
(Bernard Rancillac)
(page 64)
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