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4,17

sur 764 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je n'ai malheureusement pas aimé ce premier volet d'un projet porté il est vrai par une grande originalité scénaristique. Becky Chambers a ce talent pour poser des questions, nous prendre par la main et nous embarquer tranquillement dans une remise en question de notre société. Mais il faut deux choses pour faire un bon livre et je ne les ai pas trouvées:
- une bonne histoire : si le pitch est loin d'être mauvais, je suis malheureusement très vite tombée dans des abymes d'ennui
- de bons personnages. Et alors notre e-moine m'a un peu énervé. On a envie de le secouer, on dirait un gamin pourri gâté par moments. Quand à ce choix du "iel", au secours, c'est sans doute tendance mais c'était très pénible à lire.
Bref, joli titre, belle plume, moderne et en phase avec son temps mais ce n'est pas assez pour faire un bon roman...
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J'ai vu tellement d'avis élogieux sur ce récit que je n'ai pas résisté à emprunter celui-ci, surtout vu son format si court.

Si j'ai plutôt aimé la plume de l'auteur et le récit cette histoire je trouve de mon côté assez difficile d'avoir un gros coup de coeur sur cette histoire.

Même si j'ai aimé les pistes et sujets évoqués dans ce récit, les réflexions entre humains et robots, je n'ai pas non plus été subjugué par cette lecture.

Peut-être que le tome 2 apportera du coup pour moi la pièce manquante du puzzle.

Peut-être es ce le fait que je ne sois pas forcément une adepte de science fiction mais je trouve intéressant justement ce type de récit qui permet à tout type de lecteur d'entré dans de nouveaux genres littéraires par curiosité comme cela est par exemple mon cas.

L'écriture m'a semble des fois un peu compliqué sur certains mots contractés comme les froeurs (frères/soeurs) et m'ont du coup un peu mis en retrait du récit.

Je lirai cependant le tome 2 si l'occasion se présente.
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Petite déception en ce qui me concerne : Un psaume pour les recyclés sauvages. Pourtant le titre, poétique, était engageant.
Le pitch aussi : la rencontre entre un moine désabusé et un robot qui n'a qu'une question : « de quoi avez-vous besoin »
Le plume est poétique et facétieuse ; on lit, on réfléchit, c'est un récit malin et esthétique.
Oui mais voilà, il faut une histoire sui se tienne et vous embarque dès le début. En ce qui me concerne il n'en a rien été : l'ennui profond (du moins jusqu'à l'arrivée du robot – mais c'était trop tard). Et puis il y a cet autre écueil, qui a tendance à se répandre : le format novella. Je ne le comprends pas. Il est trop court pour pouvoir développer des personnages et une profonde empathie avec eux. Mais il est trop long pour pouvoir se lire comme une nouvelle et s'enchainer avec d'autres proposition. Avis somme toute très personnel, me direz-vous.
Aurait-on pu faire un roman d'Un psaume pour les recyclés sauvages ? Sans doute pas. Aurait-on du en faire une nouvelle : assurément.
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Je découvre Becky Chambers avec ce court roman. On est plus ici sur un conte philosophique dans un univers SF.
Dex, notre personnage principal, va s'interroger, en compagnie d'Omphale, un robot humanoide, sur le sens de sa vie. Que lui faut-il pour se sentir accompli, utile? Un voyage physique et spirituel aussi bien pour l'un que pour l'autre des protagonistes. Et le lecteur n'est pas en reste puisqu'on nous amène à nous interroger sur ce qui fait notre bonheur, ainsi que sur notre rôle ici bas.
Une bonne lecture
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Becky Chambers est maintenant bien connue et appréciée pour ses romans cosy/hopeful SF.
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J'avais lu l'espace d'un an à sa sortie et même si j'avais appréciée ma lecture, elle n'avait pas été le coup de coeur que j'attendais et qui plaît tant à beaucoup d'autres.
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Je me suis quand même laissée tenter par sa série Histoire de moine et robot car avec tous les bons retours et la dualité humain/robot, j'avais de bons espoirs.
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Là encore, j'ai apprécié ma lecture mais je suis restée assez hermétique au contenu. Il y a bien tous les éléments d'un roman cosy, avec des personnages qui sans le savoir s'entraident, dans un monde qui a appris de son passé. C'est optimiste, positif et respectueux.
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Pourtant, comme pour son premier roman, je n'ai pas été plus touchée que ça. J'ai adoré Omphale et ses échanges avec Dex mais j'ai trouvé qu'il y en avait peu au final. J'en attendais ou voulais plus. Et comme dans l'espace d'un an, je pensais avoir un attachement plus fort aux personnages.
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Les différents thèmes et propos amenés à travers les personnages sont justes et font réfléchir mais j'ai eu l'impression de les avoir déjà lus ailleurs, plus subtilement.
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C'est quand même un beau récit. Il est parfait pour faire une pause entre des lectures exigeantes et émotionnelles. Je lirais le tome 2 mais je pense être passée à côté.
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Lorsque les peuples heureux semblent ne plus avoir d'Histoire, comment maintenir vivantes les possibilités de bifurcations et la curiosité de l'altérité ? Une fable science-fictive magnifiquement étonnante.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/01/19/note-de-lecture-un-psaume-pour-les-recycles-sauvages-becky-chambers/

Proche de la trentaine, Dex coule une vie on ne peut plus paisible au monastère des Bocages, à x, la capitale et seule véritable grande ville de la lune Panga, son monde. Un jour, pris d'un étrange mélange de nostalgie diffuse et d'envie d'autre chose, iel (le neutre s'impose à toutes et tous au monastère comme dans bien d'autres lieux de Panga) change de vocation et décide de partir, pour se consacrer au service du thé dans les villages, une tradition bien établie qui suppose de ses adeptes, toutefois, une double compétence en matière d'infusions d'ingrédients de choix, d'une part, et d'écoutes attentives et subtilement orientées, d'autre part, puisque cette cérémonie du thé d'un genre bien particulier joue aussi le rôle, de facto, de soupape socio-psychologique à qui en éprouve le besoin.

Équipé de son chariot-vélo flambant neuf, qui lui confère l'autonomie et le confort nécessaires à sa tâche, le (ou la) voici partant(e) pédaler sur les routes et les chemins environnants, l'arrière du véhicule orné d'une devise comprise « par tout le monde en Panga » : « Trouve la force de faire les deux ». – devise, dont le sens se révèlera en temps utile. Après quelques menus déboires initiaux (la double compétence mentionnée ci-dessus demande tout de même quelques ajustements), Dex embrasse son nouveau métier avec ferveur et habileté. Deux ans plus tard, iel y fait déjà figure, en toute modestie, de vieux routier, apprécié de toutes et de tous. Pourtant, une curieuse insatisfaction le taraude encore, car il n'a pu trouver de grillons, espèce désormais presque disparue… Peut-être lui faudrait-il se risquer hors des sentiers battus, hors des zones d'implantation humaine et par les zones naturelles protégées ? Mais qui sait alors ce qu'iel pourrait rencontrer ? Car si les robots qui ont déserté pacifiquement la compagnie des humains il y a si longtemps sont aujourd'hui devenus quasiment un mythe, il se murmure toutefois de ci de là qu'ils sont bien toujours présents, dans des espaces précisément laissés hors de portée des humains ordinaires. Et c'est ainsi qu'une imprécise quête du grillon va peut-être bien se transformer en tout autre chose.

De Becky Chambers, j'avais déjà beaucoup apprécié « Apprendre, si par bonheur », inscrit par Alice Carabédian parmi les illustrations-clé de son précieux « Utopie radicale ». Figure de proue du mouvement littéraire et science-fictif informel qu'est le solarpunk (écoutez mon ami Antoine en parler fort joliment dans le 3ème épisode de Planète B, notre émission « SF & politique » sur Blast, ici), elle a su d'ores et déjà insuffler un je-ne-sais-quoi de différent – et de surprenant. J'étais donc fort curieux de ce premier opus d'une série de romans courts annoncée sous le titre légèrement énigmatique de « Moine & Robot », tout auréolé de son prix Hugo 2022.

Situé sur l'une de ces lunes propices aux utopies (à visée scientifique, comme le rappelait Frédérique Aït-Touati dans son « Contes de la lune », à visée socio-politique comme dans le célèbre « Les dépossédés » d'Ursula K. Le Guin), « Un psaume pour les recyclés sauvages » (ce dernier terme marquant une audacieuse tentative de traduction du magnifique « wild-built » de l'original américain) s'attaque avec une ruse parfois légèrement déroutante à l'adage qui pèse comme un couvercle sur les utopies littéraires : « Les peuples heureux n'ont pas d'histoire ».

Et en effet, dans un premier temps – mais y compris juste après la lecture -, j'ai été quelque peu désarçonné par cet assaut généralisé de bienveillance, si inhabituelle dans la fiction, dans lequel l'Histoire (pourtant omniprésente sous forme de rappels ayant progressivement et partiellement muté en récits légendaires) semble s'être effacée pour céder la place à des préoccupations en apparence aussi essentielles que le choix de la bonne herbe pour une infusion ou de la bonne couleur pour un vêtement (ce que l'autrice manie avec un redoutable humour à froid, en plus d'une circonstance). C'est pourtant bien en travaillant ainsi au plus près, et en finesse, certains de nos préjugés, ceux qui nous empêchent peut-être bien de saisir le caractère profondément politique (par l'ajustement et la répétition, notamment) de certaines données intimes, même lorsqu'elles semblent confiner au futile. que Becky Chambers nous offre une subtile méditation, métaphorique aussi bien que matérielle, sur les bifurcations (à une époque, celle d'un capitalocène devenu létal, où ce mot a vu son sens exploser) et sur la curiosité (ressort central d'une autre utopie de l'altérité nécessaire, pourtant ô combien différente de celle de « Moine & Robot », celle du « cycle de la Culture » de Iain M. Banks). J'attends donc avec impatience, pour finir de lever certainement les petits doutes qui m'ont néanmoins travaillé durant ces 120 pages, la publication du volume suivant de la série, « Une prière pour les cimes timides », annoncé pour mars 2023.

Lien : https://charybde2.wordpress...
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Le post-apocalyptique joyeux ? C'est le pari de Becky Chambers, jeune autrice americaine que je découvre avec "Psaume pour les recyclés sauvages", 1er volet d' "Histoire de moine et de robot" (titres déroutants qui interpellent forcément !)

Rencontre improbable entre un.e moine qui parcourt les villages pour soulager les habitants de leurs peines et tracas quotidiens et un robot vivant dans la partie sauvage de la Terre interdite aux humains. En effet, le monde d'avant (spoiler : il ressemble furieusement au nôtre) a frôlé une énorme catastrophe environnementale et se construit depuis la Transition sur de nouvelles bases plus respectueuses des écosystèmes, reposant sur de nombreux mécanismes ingénieux (tels que l'agroforesterie, le recyclage etc.)

Court roman serein et réconfortant, fable des temps (post-modernes) simple en apparence mais très fine dans ses détails. Une voix indiscutablement originale et un vent de fraîcheur et d'optimisme bienvenus !
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Dans la seule ville présente sur la planète Panga, une cité paisible, harmonieuse et verdoyante, froeur Dex ne supporte plus sa vie. Il aspire à entendre le chant des grillons et décide de devenir moine de thé. le voilà donc parti sur les routes, tirant avec son vélo sa roulotte spécialement équipée pour la circonstance. Après quelques déboires initiaux dus à son manque de préparation, il devient un moine de thé reconnu, dont le passage réconfortant est très apprécié. Mais, à nouveau, quelque chose lui manque. C'est à ce moment-là que son chemin croise celui d'un robot, un de ces fameux recyclés sauvages partis vivre dans la nature, au moment de la Transition. Ce robot a été mandaté par ses pairs pour retourner voir les humains, afin de leur demander de quoi les gens ont besoin …

En attendant, j'aimerais bien savoir de quoi iel (Dex est un froeur, ne l'oublions pas) a besoin (bingo, c'est justement le propos du livre), notre moine jamais heureux, alors que sa planète est idyllique et qu'il lui suffirait simplement d'être au monde. Panga s'est extraite (on ne sait pas trop comment) du cadre technologique non respectueux de la nature et on y vit en paix, dans des habitats se fondant à merveille dans leur environnement. Iel (ou lea, je ne maîtrise pas encore l'écriture inclusive), au moins, n'est pas stressé par la vision de maux présents et à venir, l'écoanxiété, iel ne connaît pas. Mais bon, faut quand même qu'iel cherche autre chose, même s'iel ne sait pas vraiment quoi, le chant des grillons n'étant qu'un prétexte.
Vous l'aurez compris, mon attachement pour le principal protagoniste de cet histoire n'a pas été manifeste, il ne s'est même jamais manifesté. Je lui ai préféré le robot, pour tout vous dire !
J'ai failli lâcher l'affaire à mi-parcours, quand l'aspect conte philosophique s'affiche plus clairement, car sa teneur ne m'accrochait pas plus que ça (les questions relatives à la conscience des intelligences artificielles, notamment, ont été maintes fois abordées par ailleurs, sans que le propos se démarque ici). Mais c'est un petit livre et comme j'avais lu des avis très positifs à son sujet, il fallait que j'aille au bout.

Ce qui m'aurait plu, c'est qu'on revienne sur l'avant et la Transition et comment les habitants de Panga ont réussi à émerger le leur ère technocrade. Alors les états d'âme de froeur Dex (sans compter le fait même qu'il y ait plusieurs dieux) … Allez, j'exagère, il y a des choses que j'ai appréciées dans ce petit livre ! J'ai bien aimé les habitats en osmose avec la nature, le vélo et la chouette roulotte/salon de thé, avec tous ses mécanismes ingénieux d'autoalimentation permettant de satisfaire ses besoins énergétiques. Et aussi le fait que les habitants de Panga ont une tablette pour la vie. Et les occupations hyper contemplatives choisies par certains des robots. Bref, tout le côté utopique de Panga. Mais comme ce ne sont pas les points développés, ça ne pèse pas très lourd dans le bilan !
Faut croire que je n'étais pas réceptive pour ce genre de lecture, tant pis. A noter qu'il y a une suite, dont la publication en français est prévue.
Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
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Trop facile, trop doux. Trop loin de ma perception du monde, je dois être trop vieille pour cette littérature là. Techniquement, en particulier sur la description du robot, ses fonctions, son aspect anthropomorphe nul en maths, la suspension de l'incrédulité ne marche pas pour moi.
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J'ai découvert ce roman et son auteure sur les recommandations de ma librairie favorite. Ce premier tome est intriquant mais n'est qu'une exposition de l'univers dans lequel devrait se dérouler les 2 tomes à suivre. Un tiers, cela nous fait une longue exposition quand même. L'écriture est délicate et naïve à la fois, l'histoire simple mais quand même un peu original. Bilan en demi-teinte mais je vais poursuivre avec le second tome pour avoir un aperçu plus large de ce roman.
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