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4,17

sur 785 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Récit tranquille, court et ouvert à tou.te.s. de belles images douces et quelques bonnes idées. Néanmoins on reste sur sa faim concernant l'arc narratif principal. La vision d'une écologie technologique omniprésente est vraiment naïve.
Une tentative sympathique malgré tout.
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J'ai vu tellement d'avis élogieux sur ce récit que je n'ai pas résisté à emprunter celui-ci, surtout vu son format si court.

Si j'ai plutôt aimé la plume de l'auteur et le récit cette histoire je trouve de mon côté assez difficile d'avoir un gros coup de coeur sur cette histoire.

Même si j'ai aimé les pistes et sujets évoqués dans ce récit, les réflexions entre humains et robots, je n'ai pas non plus été subjugué par cette lecture.

Peut-être que le tome 2 apportera du coup pour moi la pièce manquante du puzzle.

Peut-être es ce le fait que je ne sois pas forcément une adepte de science fiction mais je trouve intéressant justement ce type de récit qui permet à tout type de lecteur d'entré dans de nouveaux genres littéraires par curiosité comme cela est par exemple mon cas.

L'écriture m'a semble des fois un peu compliqué sur certains mots contractés comme les froeurs (frères/soeurs) et m'ont du coup un peu mis en retrait du récit.

Je lirai cependant le tome 2 si l'occasion se présente.
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Je découvre Becky Chambers avec ce court roman. On est plus ici sur un conte philosophique dans un univers SF.
Dex, notre personnage principal, va s'interroger, en compagnie d'Omphale, un robot humanoide, sur le sens de sa vie. Que lui faut-il pour se sentir accompli, utile? Un voyage physique et spirituel aussi bien pour l'un que pour l'autre des protagonistes. Et le lecteur n'est pas en reste puisqu'on nous amène à nous interroger sur ce qui fait notre bonheur, ainsi que sur notre rôle ici bas.
Une bonne lecture
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Trop facile, trop doux. Trop loin de ma perception du monde, je dois être trop vieille pour cette littérature là. Techniquement, en particulier sur la description du robot, ses fonctions, son aspect anthropomorphe nul en maths, la suspension de l'incrédulité ne marche pas pour moi.
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Le post-apocalyptique joyeux ? C'est le pari de Becky Chambers, jeune autrice americaine que je découvre avec "Psaume pour les recyclés sauvages", 1er volet d' "Histoire de moine et de robot" (titres déroutants qui interpellent forcément !)

Rencontre improbable entre un.e moine qui parcourt les villages pour soulager les habitants de leurs peines et tracas quotidiens et un robot vivant dans la partie sauvage de la Terre interdite aux humains. En effet, le monde d'avant (spoiler : il ressemble furieusement au nôtre) a frôlé une énorme catastrophe environnementale et se construit depuis la Transition sur de nouvelles bases plus respectueuses des écosystèmes, reposant sur de nombreux mécanismes ingénieux (tels que l'agroforesterie, le recyclage etc.)

Court roman serein et réconfortant, fable des temps (post-modernes) simple en apparence mais très fine dans ses détails. Une voix indiscutablement originale et un vent de fraîcheur et d'optimisme bienvenus !
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J'ai découvert ce roman et son auteure sur les recommandations de ma librairie favorite. Ce premier tome est intriquant mais n'est qu'une exposition de l'univers dans lequel devrait se dérouler les 2 tomes à suivre. Un tiers, cela nous fait une longue exposition quand même. L'écriture est délicate et naïve à la fois, l'histoire simple mais quand même un peu original. Bilan en demi-teinte mais je vais poursuivre avec le second tome pour avoir un aperçu plus large de ce roman.
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Becky Chambers est maintenant bien connue et appréciée pour ses romans cosy/hopeful SF.
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J'avais lu l'espace d'un an à sa sortie et même si j'avais appréciée ma lecture, elle n'avait pas été le coup de coeur que j'attendais et qui plaît tant à beaucoup d'autres.
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Je me suis quand même laissée tenter par sa série Histoire de moine et robot car avec tous les bons retours et la dualité humain/robot, j'avais de bons espoirs.
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Là encore, j'ai apprécié ma lecture mais je suis restée assez hermétique au contenu. Il y a bien tous les éléments d'un roman cosy, avec des personnages qui sans le savoir s'entraident, dans un monde qui a appris de son passé. C'est optimiste, positif et respectueux.
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Pourtant, comme pour son premier roman, je n'ai pas été plus touchée que ça. J'ai adoré Omphale et ses échanges avec Dex mais j'ai trouvé qu'il y en avait peu au final. J'en attendais ou voulais plus. Et comme dans l'espace d'un an, je pensais avoir un attachement plus fort aux personnages.
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Les différents thèmes et propos amenés à travers les personnages sont justes et font réfléchir mais j'ai eu l'impression de les avoir déjà lus ailleurs, plus subtilement.
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C'est quand même un beau récit. Il est parfait pour faire une pause entre des lectures exigeantes et émotionnelles. Je lirais le tome 2 mais je pense être passée à côté.
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Becky Chambers a trouvé son style. Clairement, ses livres sont identifiables entre tous. L'autrice propose dans le monde de la science-fiction, un univers positif dans lequel l'accumulation de drames ou d'aventures épiques ne sont pas son objectif. Non, Becky Chambers veut nous parler du quotidien, des choses de la vie, de nos structures sociales et culturelles dans un monde qui se porte plutôt bien. Son leitmotiv est de faire parler ses personnages et à travers eux de réinterroger notre propre conception du monde.
En soi, l'autrice ne reprend qu'un des grands buts de la science-fiction mais l'oriente vers des problématiques notamment de genre et de diversité sous un angle très positif.
Un peu déçue par le premier tome de sa saga, Les Voyageurs, je ne voulais pas rester sur une note négative pour cette autrice, non seulement parce que je suis convaincue par sa démarche mais aussi parce que je suis persuadée que l'autrice en a dans le ventre et pouvait me proposer un récit qui m'enchante davantage.
C'est presque chose faite avec ce très court roman. Un psaume pour les recyclés sauvage est à l'image de son titre : un rayon cosmique de chaleur et de bienveillance. Nous suivons Dex, moine de thé, qui sillonne Pangera à la rencontre des habitants un peu écorchés, un peu stressés, qui auraient besoin d'une bonne tasse de thé pour se réconforter. L'idée était joliment trouvée. Mais iel est presque aussi désorienté.e que ces ouailles – iel décide de partir loin et va tomber sur son chemin sur le robot Omphale. Celui-ci souhaite reprendre contact avec les humains et s'émerveille de découvrir Dex.
A travers le regard innocent et naïf de notre charmant robot et de l'humeur légèrement désabusée de Dex, c'est la confrontation des deux mondes qui se raconte dans ce court roman. Qu'est ce qui fait le sens de notre vie ? Comment trouver son chemin et ce qui nous rend heureux ?
Alors dit comme ça, on pense de suite à un livre de développement personnel et j'étais bien blasée sur les derniers dialogues qui, pour moi, n'apportaient pas grand-chose de neuf à ces questions. Néanmoins, en dehors de ces quelques points, ce roman reste l'affaire de deux personnages que tout oppose qui vont tenter de s'apprivoiser, de comprendre leur différence, de réfléchir autrement, de voir le monde avec un regard neuf.
La candeur du robot associée à la simplicité de Dex rendent le tout lumineux et tranquille. Et nous apporte consolation et espoir pour notre propre monde. Et rien que ça, cela fait du bien !
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Lorsque les peuples heureux semblent ne plus avoir d'Histoire, comment maintenir vivantes les possibilités de bifurcations et la curiosité de l'altérité ? Une fable science-fictive magnifiquement étonnante.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/01/19/note-de-lecture-un-psaume-pour-les-recycles-sauvages-becky-chambers/

Proche de la trentaine, Dex coule une vie on ne peut plus paisible au monastère des Bocages, à x, la capitale et seule véritable grande ville de la lune Panga, son monde. Un jour, pris d'un étrange mélange de nostalgie diffuse et d'envie d'autre chose, iel (le neutre s'impose à toutes et tous au monastère comme dans bien d'autres lieux de Panga) change de vocation et décide de partir, pour se consacrer au service du thé dans les villages, une tradition bien établie qui suppose de ses adeptes, toutefois, une double compétence en matière d'infusions d'ingrédients de choix, d'une part, et d'écoutes attentives et subtilement orientées, d'autre part, puisque cette cérémonie du thé d'un genre bien particulier joue aussi le rôle, de facto, de soupape socio-psychologique à qui en éprouve le besoin.

Équipé de son chariot-vélo flambant neuf, qui lui confère l'autonomie et le confort nécessaires à sa tâche, le (ou la) voici partant(e) pédaler sur les routes et les chemins environnants, l'arrière du véhicule orné d'une devise comprise « par tout le monde en Panga » : « Trouve la force de faire les deux ». – devise, dont le sens se révèlera en temps utile. Après quelques menus déboires initiaux (la double compétence mentionnée ci-dessus demande tout de même quelques ajustements), Dex embrasse son nouveau métier avec ferveur et habileté. Deux ans plus tard, iel y fait déjà figure, en toute modestie, de vieux routier, apprécié de toutes et de tous. Pourtant, une curieuse insatisfaction le taraude encore, car il n'a pu trouver de grillons, espèce désormais presque disparue… Peut-être lui faudrait-il se risquer hors des sentiers battus, hors des zones d'implantation humaine et par les zones naturelles protégées ? Mais qui sait alors ce qu'iel pourrait rencontrer ? Car si les robots qui ont déserté pacifiquement la compagnie des humains il y a si longtemps sont aujourd'hui devenus quasiment un mythe, il se murmure toutefois de ci de là qu'ils sont bien toujours présents, dans des espaces précisément laissés hors de portée des humains ordinaires. Et c'est ainsi qu'une imprécise quête du grillon va peut-être bien se transformer en tout autre chose.

De Becky Chambers, j'avais déjà beaucoup apprécié « Apprendre, si par bonheur », inscrit par Alice Carabédian parmi les illustrations-clé de son précieux « Utopie radicale ». Figure de proue du mouvement littéraire et science-fictif informel qu'est le solarpunk (écoutez mon ami Antoine en parler fort joliment dans le 3ème épisode de Planète B, notre émission « SF & politique » sur Blast, ici), elle a su d'ores et déjà insuffler un je-ne-sais-quoi de différent – et de surprenant. J'étais donc fort curieux de ce premier opus d'une série de romans courts annoncée sous le titre légèrement énigmatique de « Moine & Robot », tout auréolé de son prix Hugo 2022.

Situé sur l'une de ces lunes propices aux utopies (à visée scientifique, comme le rappelait Frédérique Aït-Touati dans son « Contes de la lune », à visée socio-politique comme dans le célèbre « Les dépossédés » d'Ursula K. Le Guin), « Un psaume pour les recyclés sauvages » (ce dernier terme marquant une audacieuse tentative de traduction du magnifique « wild-built » de l'original américain) s'attaque avec une ruse parfois légèrement déroutante à l'adage qui pèse comme un couvercle sur les utopies littéraires : « Les peuples heureux n'ont pas d'histoire ».

Et en effet, dans un premier temps – mais y compris juste après la lecture -, j'ai été quelque peu désarçonné par cet assaut généralisé de bienveillance, si inhabituelle dans la fiction, dans lequel l'Histoire (pourtant omniprésente sous forme de rappels ayant progressivement et partiellement muté en récits légendaires) semble s'être effacée pour céder la place à des préoccupations en apparence aussi essentielles que le choix de la bonne herbe pour une infusion ou de la bonne couleur pour un vêtement (ce que l'autrice manie avec un redoutable humour à froid, en plus d'une circonstance). C'est pourtant bien en travaillant ainsi au plus près, et en finesse, certains de nos préjugés, ceux qui nous empêchent peut-être bien de saisir le caractère profondément politique (par l'ajustement et la répétition, notamment) de certaines données intimes, même lorsqu'elles semblent confiner au futile. que Becky Chambers nous offre une subtile méditation, métaphorique aussi bien que matérielle, sur les bifurcations (à une époque, celle d'un capitalocène devenu létal, où ce mot a vu son sens exploser) et sur la curiosité (ressort central d'une autre utopie de l'altérité nécessaire, pourtant ô combien différente de celle de « Moine & Robot », celle du « cycle de la Culture » de Iain M. Banks). J'attends donc avec impatience, pour finir de lever certainement les petits doutes qui m'ont néanmoins travaillé durant ces 120 pages, la publication du volume suivant de la série, « Une prière pour les cimes timides », annoncé pour mars 2023.

Lien : https://charybde2.wordpress...
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Dans la seule ville présente sur la planète Panga, une cité paisible, harmonieuse et verdoyante, froeur Dex ne supporte plus sa vie. Il aspire à entendre le chant des grillons et décide de devenir moine de thé. le voilà donc parti sur les routes, tirant avec son vélo sa roulotte spécialement équipée pour la circonstance. Après quelques déboires initiaux dus à son manque de préparation, il devient un moine de thé reconnu, dont le passage réconfortant est très apprécié. Mais, à nouveau, quelque chose lui manque. C'est à ce moment-là que son chemin croise celui d'un robot, un de ces fameux recyclés sauvages partis vivre dans la nature, au moment de la Transition. Ce robot a été mandaté par ses pairs pour retourner voir les humains, afin de leur demander de quoi les gens ont besoin …

En attendant, j'aimerais bien savoir de quoi iel (Dex est un froeur, ne l'oublions pas) a besoin (bingo, c'est justement le propos du livre), notre moine jamais heureux, alors que sa planète est idyllique et qu'il lui suffirait simplement d'être au monde. Panga s'est extraite (on ne sait pas trop comment) du cadre technologique non respectueux de la nature et on y vit en paix, dans des habitats se fondant à merveille dans leur environnement. Iel (ou lea, je ne maîtrise pas encore l'écriture inclusive), au moins, n'est pas stressé par la vision de maux présents et à venir, l'écoanxiété, iel ne connaît pas. Mais bon, faut quand même qu'iel cherche autre chose, même s'iel ne sait pas vraiment quoi, le chant des grillons n'étant qu'un prétexte.
Vous l'aurez compris, mon attachement pour le principal protagoniste de cet histoire n'a pas été manifeste, il ne s'est même jamais manifesté. Je lui ai préféré le robot, pour tout vous dire !
J'ai failli lâcher l'affaire à mi-parcours, quand l'aspect conte philosophique s'affiche plus clairement, car sa teneur ne m'accrochait pas plus que ça (les questions relatives à la conscience des intelligences artificielles, notamment, ont été maintes fois abordées par ailleurs, sans que le propos se démarque ici). Mais c'est un petit livre et comme j'avais lu des avis très positifs à son sujet, il fallait que j'aille au bout.

Ce qui m'aurait plu, c'est qu'on revienne sur l'avant et la Transition et comment les habitants de Panga ont réussi à émerger le leur ère technocrade. Alors les états d'âme de froeur Dex (sans compter le fait même qu'il y ait plusieurs dieux) … Allez, j'exagère, il y a des choses que j'ai appréciées dans ce petit livre ! J'ai bien aimé les habitats en osmose avec la nature, le vélo et la chouette roulotte/salon de thé, avec tous ses mécanismes ingénieux d'autoalimentation permettant de satisfaire ses besoins énergétiques. Et aussi le fait que les habitants de Panga ont une tablette pour la vie. Et les occupations hyper contemplatives choisies par certains des robots. Bref, tout le côté utopique de Panga. Mais comme ce ne sont pas les points développés, ça ne pèse pas très lourd dans le bilan !
Faut croire que je n'étais pas réceptive pour ce genre de lecture, tant pis. A noter qu'il y a une suite, dont la publication en français est prévue.
Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
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