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3,19

sur 216 notes
Les récits se suivent mais ne se ressemblent pas. Étrangement décalés, il en ressort quelque chose de sinistre, de surnaturel et parfois d'étouffant. L'écriture a plus de cent ans. Pourtant, l'ensemble se lit assez bien, comme une intrigue contemporaine. Les dernières nouvelles m'ont un peu plus déçues que les premières. Je ne m'y retrouvais pas. Mais dans l'ensemble, l'ouvrage a quelque chose d'unique dans son genre qui nous pousse à le lire. le genre de l'ouvrage s'approche plus de l'horreur que d'un thriller pour ma part. A découvrir.
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La quatrième de couverture nous promet un chef-d'oeuvre du fantastique. Sur les 10 nouvelles 5 seulement relèvent du fantastique ou de la fantasy. Je n'ai pas vu le chef-d'oeuvre.
Je ne suis pas parvenue à partager les émotions des personnages.
Je l'ai terminé mais je reste déconcertée, déçue
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Avant de débuter cette chronique, sachez que je me suis intéressée aux écrits de Robert W. Chambers car j'ai lu que H. P. Lovecraft, un auteur que je trouve fascinant, en avait reconnu le talent et la portée horrifique. Et il s'agit effectivement de dix nouvelles particulièrement prenantes et qui présentent une grande diversité en termes de composition et de style : certaines sont de leur temps (1895) alors que d'autres semblent plus anciennes et jouent des codes du roman gothique du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle.

Toutes ces nouvelles sont liées, de près ou de loin au "Roi en jaune" qui est en fait un livre inventé par l'auteur à la manière du "Necronomicon" de Lovecraft, qui rendrait les gens fous et leur ouvrirait l'accès à un autre monde. Si Lovecraft a été si sensible aux créations de Robert W. Chambers, c'est peut-être aussi parce que leurs personnages se ressemblent dans la mesure où ils se fraient un chemin vers un ailleurs inconnu en tombant dans la folie ou en voyageant dans leurs rêves ; la question des frontières de la réalité était chère à ces écrivains.

J'ai particulièrement aimé la nouvelle intitulée "Le Masque" qui évoque "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde, mais aussi "La Demoiselle d'Ys" et la magie de la lande qui m'a fait penser à "Vent du Nord" de Lord Dunsany. Cependant, ce sont les tableaux qui se succèdent dans "Le Paradis du prophète" qui m'ont le plus transportée grâce à leur poésie. Je suis cependant plus mitigée quant aux deux longues nouvelles du recueil, à savoir "La Rue du premier obus" et "La Rue Notre-Dame-des-Champs", dans lesquelles je n'ai pas trouvé une magie aussi saisissante. Malgré cet avis en demi-teinte, il faut reconnaître à l'auteur un talent à situer ses intrigues dans des pays, environnements et époques très variés ainsi qu'à mobiliser des narrateurs différents les uns des autres mais toujours guidés par leur fascination pour un monde qu'on ne fait qu'effleurer du doigt.

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C'est assurément un objet littéraire étrange, dont en fait seules les quatre premières nouvelles (sur dix) font référence à ce sinistre « Roi en jaune » et à son nébuleux royaume. Annoncé comme un « livre maudit » menaçant l'équilibre mental du lecteur, je n'ai pas été très impressionné par sa lecture, en tout cas beaucoup moins qu'à celle de certaines nouvelles d'Edgar Poe ou de Lovecraft. Les allusions au maléfique Roi en jaune et à son univers ne sont que des exergues aux nouvelles ou des « évocations » clairsemées ou citées comme sources d'événements terribles, mais non véritablement liées à ces histoires d'horreur, de folie et d'hallucinations, qui pourraient être décorrélées de ce fameux Roi jaune. La teneur de ces évocations étranges est plutôt poétique, citées en vers, égrenant des noms propres littéraires et mystérieux. Surtout, elles nimbent les nouvelles d'une aura mystérieuse et ajoutent un élément d'inexplicable, d'irrationnel quand les dérèglements des personnages ne pourraient être attribués qu'à des causes purement psychiatriques. L'univers dans lequel se déploie l'ensemble des nouvelles recouvre majoritairement le Paris de la fin du 19e siècle, celui d'une capitale subissant la misère et s'abritant face aux nuées d'obus des forces allemandes ; c'est aussi celui des ateliers de peintres impressionnistes ou pompiers, d'étudiants américains, artistes en herbe, goûtant à une atmosphère bohême, s'enivrant et batifolant avec des grisettes (Valentine, Cosette, Colette, Fifine…), le plus souvent jeunes modèles fauchées des jeunes peintres. Des noms de rues (Vavin, Notre-Dame-des-Champs, Saint-Honoré…) ou le jardin du Luxembourg évoquent de manière très familière Paris. L'élément fantastique ou de terreur confronté à ce dernier univers rassurant, artistique, amical ou amoureux et décontracté n'en est rendu que plus incongru et dérangeant - obscène. La plupart de ces nouvelles sont dignes d'intérêt, mais certaines sont trop longues, d'autres moins convaincantes (telle la dernière, « Rue Barrée »). On y découvre des jaillissements de pure fraîcheur romantique. Je suis satisfait d'avoir lu ce recueil pour y avoir découvert une gemme, mêlant fantastique, romantisme pur et poésie : « La demoiselle d'Ys ». Une nouvelle dont l'étrangeté onirique plane longtemps après avoir refermé le livre.
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Le Roi en jaune est un recueil de 10 nouvelles de l'écrivain américain Robert W. Chambers. Ces écrits ont influencé nombre d'auteurs et d'autres oeuvres, dont notamment le célèbre H.P Lovecraft et son Mythe de Cthulhu. Un recueil classique, passé à la postérité mais qui reste assez inégal dans le traitement de chacune des nouvelles. Une curiosité à lire si l'on aime le genre. Une aventure à vivre.
Robert.W Chambers. le nom ne vous dit rien ? Et pourtant, Chambers, c'est plus de 90 livres publiés entre 1894 et 1933. Une influence importante sur la littérature fantastique et d'horreur reconnue par ses pairs. Bref, ce n'est pas n'importe qui. Alors pourquoi son nom n'est-il pas aussi connu que ceux de Lovecraft par exemple. Eh bien simplement parce que son recueil de nouvelles fantastiques, le Roi en jaune, est un épiphénomène dans la bibliographie de Chambers. le reste de cette dernière est composée de romans historiques, de jeunesse et autres… le recueil fantastique fait donc office d'exception. A plusieurs niveaux d'ailleurs.
Qu'est ce qui fait du Roi en jaune un texte si particulier ? Eh bien c'est cet écrit dans le recueil. Cet écrit éponyme qui donne son nom au livre. le Roi en jaune. Un écrit qui bouleverse la vie de plusieurs personnages à travers le monde. C'est le leitmotiv principal des quatre premières nouvelles du recueil, dont le Restaurateur de réputations, probablement la meilleure nouvelle de ces dix histoires. Entre la pièce, l'être surnaturel du même nom et le signe jaune, l'horreur d'anticipation est partout dans ces quatre premiers textes.
Ces premières nouvelles mettent en place un imaginaire extraordinaire, portées par des narrateurs peu fiables pour la plupart, emportés par la folie inhérente à la lecture de l'écrit interdit ou à la supposition de l'existence d'un être surnaturel. C'est un exercice de style à part entière et Chambers parvient avec brio à nous faire ressentir la folie qui gagne les protagonistes qui ne savent plus même ce qu'ils racontent, entre eux, comme au lecteur. Quand on ajoute à ce quartet horrifique, la Demoiselle d'Ys et son amour courtois dans une Bretagne fantasmée, les cinq premiers récits du Roi en jaune sont de véritables réussites.
Après cette entrée en matière qui nous plonge dans le fantastique et l'horreur, le soufflet retombe un peu et le fantastique laisse place à autre chose. Des récits de vie dont le fantastique et l'horreur sont totalement absents. Une plongée plus fade dans le Paris de la fin du 19e siècle et du début du 20e. de probables retours sur les errements estudiantins de Chambers qui manquent cruellement de profondeur et ne sont pas au niveau des cinq premières nouvelles.

Ainsi, le recueil est vraiment coupé en deux. Une partie oppressante, fantastique, horrifique qui ne fait aucune concession et plonge le lecteur dans une folie du quotidien dont on ne ressort pas indemnes. Une deuxième partie plus terne et plate qui est plus largement passable. On en vient d'ailleurs à se demander ce que font ces dernières dans le recueil tant elles diffèrent des premières tant dans le fond que dans la forme.
Alors oui, dans le Roi en jaune, c'est 50/50, une moitié bonne, une moitié plus terne. Mais avec la réédition de 2016, deux nouveaux récits viennent compléter l'ouvrage. Un habitant de Carcosa et True Detective et le Roi en jaune apportent un véritable plus en terme de profondeur de l'univers et forment un tout cohérent avec les quatre premières nouvelles qu'il est appréciable de lire. Ces deux écrits redorent un peu le blason de l'ouvrage après cinq nouvelles plus fades.

Dans son édition de 2016, le Roi en jaune vaut donc la peine d'être lu, par des fans de Lovecraft comme par tous ceux qui souhaiteraient ressentir quelques frissons et de l'angoisse. Une belle découverte assurée et un classique du genre à lire ou à relire.
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Je ne suis pas arrivée à finir ce livre. J'ai lu quelques nouvelles qui m'ont plu ou pas, mais finalement je n'adhère pas.
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un livre rare et étrange, regroupant 10 nouvelles aussi fascinantes l'une que l'autre. Dans certaines on y découvre un Paris de la fin du 19e siècle. Une lecture riche et prenante. Un roman important lorsqu'on sait qu'il influencera ensuite H. P. Lovecraft.
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