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2,96

sur 57 notes
Lecture dans le cadre du Challenge solidaire 2024 de Gwen21

Lecture rapide pour ce livre aux chapitres courts et rythmés.
On suit la vie de deux soeurs, vue surtout selon le point de vue d'Emma, l'aînée.
Alors qu'elles étaient très proches dans leur enfance, quasi-jumelles, elles en viennent à ne plus se voir à l'âge adulte. Sara, la plus jeune des deux soeurs, jalouse Emma et est persuadée qu'elle se fait dépouiller par elle. La dépendance et la mort de leur mère puis celle de leur père creuse encore plus l'écart entre les deux soeurs et les actes de Sara frôlent la folie.

L'histoire m'a emportée, mais le sujet n'est pas facile et m'a laissé un goût amer à la fermeture du livre.
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Les deux soeurs de Madeleine Chapsal
Fayard
Un jour j'ai trouvé ce livre dans sa bibliothèque et ça ne m'a pas étonnée du tout. Parfois on cherche ses propres clés dans les livres, je me suis demandé si elle y avait trouvé les siennes. Elle a deux soeurs, une qui l'aime beaucoup et une autre qui la déteste. Chez elle, cela a germé dans l'enfance et a explosé à la mort du dernier parent, leur mère. Exactement comme dans le livre de Madeleine.
Cette histoire de deux soeurs tellement proches qu'on aurait dit des jumelles, des petites filles tellement fusionnelles, trop...La rancoeur tue a fini par sortir, elle a envenimé les relations, il n'était plus question de sororité mais de jalousie, de haine même. L'amour, la haine, imbroglio de sentiments.
Emma et Sara ont mesuré l'amour de leurs parents à l'aune de l'héritage. Plus Sara s'est éloignée, plus Emma a cherché son amour, au mépris des lois et du bon sens. Ironie du sort, la mort a fini par réunir celles que la vie avait séparées.

L'occasion d'évoquer Madeleine Chapsal, romancière prolixe sur les questions de la famille et de ses aléas.
Deux soeurs est une lecture agréable, un brin "Old school", un vocabulaire parfois ampoulé mais ça ne va pas me déplaire.

Aujourd'hui, Madeleine a rejoint Régine, sa copine du Fémina, où elles avaient mis une sacrée pagaille !

Et moi je vais ranger ce livre dans la bibliothèque où je l'ai emprunté.



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Deux soeurs Emma et Sara meurent noyées lors de la tempête Xynthia. " 'Mais qu'est-ce que Mammy faisait chez tante Emma? Je ne croyais qu'elles ne se voyaient plus!' s'était exclamée la petite-fille de l'une des mortes, à l'annonce du drame."
Ce court roman nous plonge dans une relation sororale détestable : élevées comme deux jumelles, alors qu'elles ont deux ans de différence, les deux soeurs n'ont jamais eu de relations cordiales. Sara la cadette a toute sa vie tenté d'exister et de développer son identité propre, mais en cherchant pour cela, consciemment ou non, à détruire sa soeur.
Sara a donc menti, calomnié, volé, jalousé, usé et abusé de la garde de sa mère Marianne, manipulé ses proches ... de la haine à l'état pur entre ces deux soeurs qui ne manquaient pourtant de rien.
Ce fut une bonne lecture, celle d'une histoire de famille peu exceptionnelle en fait mais bien écrite, dans laquelle j'aurais aimé trouver toutefois le point de vue de Sara.
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"Deux soeurs" de Madeleine Chapsal est loin d'être un roman sur la sororité puisque ces deux-là ont des relations épouvantables.
Pourtant, on sait dès les premières phrases qu'elles vont mourir ensemble sur leurs vieux jours dans d'atroces conditions puisqu'elles se noient main dans la main quand la tempête Xynthia frappe la France. Se seraient elles réconciliées après une vie de haine et de coup bas de Sara la cadette face à sa soeur aînée Emma ?
Elles ont pourtant été très proche l'une de l'autre dans leur enfance avant que Sara change d'attitude à l'âge adulte.

Le sujet est intéressant puisqu'il montre les difficultés au sein d'une famille de gérer les problèmes d'une personne toxique, dans le déni de tous sauf de sa victime.
Le problème du roman est que le point de vue est uniquement celui d'Emma qui subit les délires de sa soeur mais jamais il n'est question de soins, d'aide. La psychologue que va voir Emma lui assène des propos convenus : elle est malade, elle veut être vous. Je ne suis pas certaine que les psys soient si affirmatifs, en général ils cherchent plutôt à aider les personnes à trouver des solutions pratiques ou du moins à supporter la situation.
La solution la plus raisonnable dans le cas de ces deux soeurs est de ne plus jamais se voir.

Je trouve plutôt regrettable que le roman soit construit sur la surenchère dans les fausses accusations de Sara face à Emma démunie qui n'a plus que son chien pour l'aimer. C'est un peu gros même si ce genre de situation a probablement été vécu par certaines. Heureusement, j'ai la chance d'être resté très proche de ma soeur adorée.


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Deux soeurs est le récit simple mais non moins cruel d'une haine sororicide.
Emma, l'aînée, est jalousée et détestée par la cadette Sara. C'est banal, comme il est serait d'un adultère par exemple, et en même temps, c'est terriblement dévastateur. Celle qui déteste est enfermée dans sa haine et celle qui est détestée est impuissante à se faire apprécier.
Les années passent ainsi. Tout ce que fait Emma renforce les sentiments négatifs de Sara et celle-ci s'enfonce dans sa « pathologie ».
Le roman de Madeleine Chapsal est intéressant et se lit facilement sans pour autant être simpliste. Mais le récit est parfois trop descriptif et sans analyses. le narrateur expose les vies des deux soeurs sans beaucoup de recul.
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Houston, on a un problème ! Je n'ai adhéré ni au style, ni à la construction, ni aux personnages. Alors évidemment, le crash était inévitable, je n'ai pas pu me raccrocher à grand-chose.

J'en suis moi-même surprise. Même si je pinaille souvent dans mes ressentis, il est rare qu'un livre me laisse une impression aussi négative. Pire même, indifférente ! Heureusement, il était court.

L'intrigue, sans être particulièrement originale, aurait pourtant pu être intéressante : il s'agit d'une histoire de jalousie destructrice sororale sur fond de spoliation d'héritage. Mais tout m'a paru sonner affreusement faux. Les raisons à cela sont diverses.

Il y a déjà, par exemple, la construction qui m'a semblé hésiter sans parvenir à trouver sa voie entre une sorte de thriller psychologique et un « simple » drame familial.

Il y a aussi les personnages, très stéréotypés et caricaturaux avec une méchante soeur (dont on ne connaitra jamais le point de vue, si ce n'est d'après les suppositions de sa soeur) et la gentille et aimante soeur (dont la passivité et la naïveté est à la limite de l'entendement)

Il y a encore l'écriture, pas désagréable et plutôt fluide, mais plate et bien trop didactique. Les pensées d'Emma auraient gagné à être suggérées et non imposées et pour certaines, martelées. Il est vrai qu'il n'y a que très peu de dialogues pour contrebalancer.

Je n'avais jamais lu d'ouvrages de Madeleine Chapsal et je n'ai peut-être pas eu la main heureuse avec celui-ci, mais je pense que je vais en rester là. Son écriture ne me convient manifestement pas, c'est comme ça. Bien sûr, cela n'engage que moi.
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Très belle découverte
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Peu d'intrigues. le récit tourne en boucle, se répète surtout à la fin.
Les pseudo suspens de chaque fin de chapitre qui annonce le prochain sont lassants.
Dommage le récit commençait bien et l'histoire était originale
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J'ai lu ce livre en version papier (pas trouvée sur le site), c'est un roman assez court, lu en un seul jet. Bien qu'aimant assez Madeleine Chapsal, je n'ai pas vraiment apprécié l'histoire de cette relation destructrice entre Emma, la soeur aînée, et sa cadette Sara. Tout au long du roman, celle-ci va méthodiquement s'acharner à détruire Emma de toutes les façons possibles, en la dénigrant, la dépouillant et la coupant du reste de leur famille. Emma semble vraiment bien naïve, pour rester polie, même si le processus est insidieux on finit par se demander laquelle des deux est la plus perturbée..
Cela ne m'a pas paru très crédible, ayant connu ma part de conflit familiaux il est quand même rare de se laisser berner à ce point-là ! Et la fin est un peu cousue de fil blanc aussi...
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Quelle déception ! Voici pourquoi:
Sur recommandation, j'attaque immédiatement ma lecture, plein d'enthousiasme. L'idée est originale. Voyons voir comment cette pro du roman a monté l'affaire.
Les chapitres sont courts et s'enchaînent ! Mais... le doute m'envahit rapidement. Après le traitement de surface j'attends du contenu ! Las ! Madeleine ne semble pas vouloir approfondir son sujet, elle file, elle déroule, je commence à m'ennuyer...
Et je ne vais vous ennuyer à mon tour: ce roman est nul. L'énumération de situations peut donner l'illusion du récit mais en aucun cas constitue un roman avec une intrigue construite ou une approche psychologique des caractères.
Même pas bien écrit. À part "exciper" qu'elle nous sort 2 fois, le vocabulaire reste pauvre.
La chute est singulière mais mentionnée dès la préface ce qui gâche tout (elle s'auto-spoile -pardonnez le néologisme).
Sans justification, certaines séquences sont peu plausibles et les allers-retours dans le temps, sensés, j'imagine, servir de liaison d'un chapitre à l'autre, apportent surtout de la confusion.
Bref, choisissez un autre ouvrage de cet auteure.
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