Sur le thème de la transformation que j'avais déjà beaucoup apprécié chez
Ionesco avec son
Rhinocéros et Darrieusecq avec son Truismes,
Olivier Chapuis inflige à son héros une affreuse maladie, le syndrome de Balthasar qui d'après le médecin, le condamne à plus ou moins longue échéance à devenir chien. Une perspective bien sombre pour le héros qui décide de passer un mois à la piscine de P* d'où, tout en observant ses contemporains, nous offre des réflexions très justes, sombres, parfois drôles sur notre condition d'humain. Entre baignades, rencontres de personnages atypiques, whisky et érotisme, que va finalement faire notre héros? Ce petit roman se lit d'une traite, l'écriture est ciselée et inventive. Bravo monsieur Chapuis.