AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,31

sur 36 notes
5
1 avis
4
3 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
1 avis
Cette lecture aura été source de surprises.

Surpris de lire dans la description de l'auteur au début du livre qu'il "reste un monument au nom omniprésent dans la mémoire collective". Soit je ne fais pas partie de ce collectif, soit c'est un collectif uniquement anglais... soit la description est légèrement exagérée.

Surpris de commencer la lecture, et de se rendre compte que la plume est sympathique, l'humour bien présent, le style bien original, basé surtout sur des échanges de dialogues caustiques et des scènes d'action et de bagarre.

Surpris de découvrir en fait une sorte de San Antonio anglais, avec un héros volontiers frimeur, des colosses au gros bras, parfois sans cervelle et parfois au grand coeur à l'image d'un Bérurier, évidemment des jolies filles, parfois un peu folles, plutôt pleine de caractère en tout cas. Un peu moins grivois que la plume de Frédéric Dard, un peu plus "barré" dans un absurde totalement anglais.

Déçu ensuite parce que les promesses du début ne sont pas toutes tenues : l'humour finit par sonner creux à force d'emprunter trop longtemps les mêmes chemins, les dialogues qui donnaient le rythme au récit finissent par l'alourdir à force de s'éterniser, l'absurde devient parfois un peu trop ridicule, les rebondissements soit prévisibles soit artificiel.

Surpris enfin de constater à quel point la couverture de mon livre (édition folio policier de 2007) est bien différente de celle des années 70 que nous présente Babelio. Je n'aurais peut-être pas voulu lire la version 1970... et j'aurais eu finalement tort car je n'aurais pu découvrir un auteur si omniprésent dans la mémoire collective !
Commenter  J’apprécie          366
Lors d'un séjour au Mexique, Ross Millan, journaliste au New-York Recorder est chargé par son patron de retrouver Myra Shumway, prestidigitatrice de music hall, qui a disparu dans la capitale d'Amérique Centrale. Réticent au début, il a accepte la mission car il y a 25000 dollars de récompense promis par le journal qui souhaite ainsi redorer son blason en publiant le récit de l'aventure. Simplement muni d'une photo, Ross Millan a un coup de chance phénoménal en tombant sur la fille en question au sortir d'un bar. Ils lient connaissance au moment où Doc Ansell et Sam Bogle, deux charlatans de bas étage, retrouvent la fille qui leur a habilement subtilisé leurs portefeuilles car Myra n'est pas journaliste comme elle l'a prétendu aux deux hommes mais plutôt pickpocket. Toujours en compagnie de Millan, elle accepte pour les dédommager de rencontrer un chaman indien dans les montagnes reculées du pays car Doc Ansell espère qu'il pourra en tirer les secrets ancestraux qui lui permettront de devenir riche. A partir de là, l'histoire devient folle : Miss Shumway lévite, se dédouble, transforme un bandit mexicain en saucisse, un chien se met à parler...
De retour à New-York, les quatre protagonistes accompagnés du chien parlant auront fort à faire pour persuader la police de la véracité des évènements extraordinaires qui se produisent tout en luttant contre une bande de malfrats et de politiciens corrompus.

Ecrit à la première personne, "Miss Shumway jette un sort" est le 7ème roman de James Hadley Chase. Il a été publié en 1944 et traduit en français dans la Série Noire en 1948. Par son thème même, le lieu d'une partie de l'action et son épilogue, ce roman fait un peu figure d'OLAP (objet littéraire à part) dans l'oeuvre de l'auteur de "Pas d'orchidées pour miss Blandish". D'abord, mêlant le surnaturel, le fantastique et l'humour dans un comique de dialogue de haut niveau, le roman relègue l'intrigue finalement presque au second plan. Ensuite la moitié de l'action se passe au Mexique alors que la plupart des romans de Chase ont lieu aux Etats-Unis, où rappelons -le, l'auteur britannique n'a jamais mis les pieds. Et si, comme dans les romans "Méfiez-vous, fillettes", "Le corbillard de Madame" ou "Qu'est-ce qu'on déguste" qui ont précédé, le héros Ross Millan appartient au monde de la Presse, ce dernier, à la différence de ses homologues Jay Ellinger, Nick Mason et William Duffy, est plongé dans une histoire tellement abracadabrante, folle et pleine d'humour loufoque qu'elle ne peut que bien finir pour une fois, se démarquant ainsi des romans noirs dans lesquels le pessimisme, le désespoir tragique et la mort sont omniprésents puisqu'ici même les morts ressuscitent dans une extravagance burlesque. le cinéma s'est emparé à deux reprises du roman de Chase pour en tirer deux comédies dramatiques, la première en 1962 par Jean Jabely dans "Une blonde comme ça", la seconde en 1995 dans le film de Clare Peploe qui reprend le titre même du roman. Un grand roman original à lire pour avoir une vision d'ensemble du talent protéiforme du maître.
Commenter  J’apprécie          130
Pour amateur de comique de potache sans finesse, très lourd, bien que quelques (très peu) dialogues soient humoristiques, il n'y a aucune finesse. de plus c'est un roman fantastique avec un chien qui parle et une femme qui monte au plafond en apesanteur. Un genre très spécial qui ne ressemble pas du tout aux classiques Chase.
Commenter  J’apprécie          120
Au départ , un journaliste à la recherche d'un scoop pour contenter un patron irascible qui se présente sous la forme d'une blonde illusionniste disparue. Les deux ayant une morale élastique pour le moins. S'y ajoutent deux bras cassés vendeurs de poudre de perlinpinpin , des bandits mexicains et, ingrédient final, un sorcier indien. du coup , homme transformé en saucisse,femme qui vole et chien qui parle! Au total un roman bien délirant qui n'a de polar que le nom mais qui offre quelques bons moments de rigolade.
Commenter  J’apprécie          80
Chase musical !
Le livre ne parle pas franchement de musique, mais c'est tout ce que j'ai trouvé comme titre !
Pour rester dans la métaphore, ce bouquin est tout sauf "noir" : il est plutôt bleu, rose et marron (référence aux nombreux cocards infligés aux personnages).
Chase a dû bien s'amuser en écrivant ce livre sans prétentions, animé par une jeune femme à la langue bien pendue et un chien particulièrement "gonflé".
Commenter  J’apprécie          81
Les aventures picaresques de la belle Myra Shumway, sorcière qui s'ignore : un classique fantastique et burlesque de la littérature policière (de 1944 !). Sans prétention mais délectable !
Commenter  J’apprécie          70
Rien à faire en folio policier . c est de la pseudo littérature fantastique. cela m'embête vraiment de dire du mal de cet auteur que j'apprécie beaucoup. Inutile de lire ce livre .............................................................................
Commenter  J’apprécie          40


Lecteurs (95) Voir plus



Quiz Voir plus

James Hadley Chase... à la Proust N°11

Si j'étais une saison

Printemps
Été
Automne
Hiver

12 questions
19 lecteurs ont répondu
Thème : James Hadley ChaseCréer un quiz sur ce livre

{* *}