In Tenebris

Je poursuis le retour aux sources avec ce tome 2. J'avoue être un peu déçue. D'abord parce que le début est un peu long avant qu'on soit plongé dans l'action intense. Les personnages semblent comme hors de l'action. Puis même après il y a des passages creux. le récit manque de la finesse des autres romans que j'ai lus de l'auteur. J'étais habituée à cette façon de broder un tissu dans lequel le lecteur est pris dans la trame, de nous emporter inexorablement avec les personnages dans l'horreur, le suspense. Or là je suis restée à côté. Puis j'ai eu une impression de déjà lu à certains moments.
Cela dit le dénouement est digne de l'horreur et la part de sombre auxquelles l'auteur nous a habitués. le tome porte bien son nom.

Pour des raisons de vraisemblance, cet auteur français a choisi de planter le décor de son histoire de tueur en série dans la grande mégapole new-yorkaise. L' enquêtrice Annabel O' Donnel et son équipe , vont, avec le renfort du privé Joshua Brolin, affronter la diabolique secte Caliban (rien à voir avec un quelconque barbu Afghan) spécialisée dans les enlèvements suivis de tortures.... On pourrait, a priori, taxer cet auteur de sensationnalisme avec ce scénario ahurissant semblant directement inspiré d' un de ces films gore, genre "Saw" , dont raffolent beaucoup d' adolescents.Cela reste toutefois un roman bien écrit, au suspense soutenu , ce qui en fait un très honnête page-turner qui ravira avant tout les amateurs d' ambiances macabres bien glauques.J' ajouterai pour finir un petit bémol concernant l' enquête : la quasi-totalité des déductions - souvent tirées par les cheveux- sont parachutées par le trop perspicace Joshua Brolin, sans qu' en aucun cas, la sagacité du lecteur ne soit mise à l' épreuve.

2e opus de la Trilogie du Mal, In tenebris a presque les même défauts que le 1er tome. Maxime Chattam en corrige certains et j'ai remarqué, chez lui, une sorte de dualité dans les intentions. Il cherche, et appuie fortement, sur le côté réaliste des procédures et de l'univers qu'il emploie. Nul doute qu'il y a beaucoup de recherches et de préparation en amont. Il se défend même de s'éloigner des incohérences qu'on trouve dans le cinéma ou la littérature.

Et parallèlement à ça, il développe un style très visuel, très cinématographique avec usage du ralenti ou effet à peu près improbable (je pense aux tirs à travers un mur pour tuer un ennemi et dont le sang coule au travers des trous de ce même mur). S'ajoute les scènes où la mort est promise… Mais non.

En soi, le style cinématographique ne me gêne pas mais Maxime Chattam insiste tellement sur son réalisme que le contraste est criant.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/in-tene..

Annabel O'Donnel, détective, est une jeune femme dynamique qui noie son chagrin dans le travail, un travail qui lui permet entre autre d'enquêter sur des affaires de personnes disparues. Alors qu'elle s'affaire à la lecture d'un bon livre, une jeune femme est retrouvée traumatisée, violée et mutilée non loin d'un jardin de Brooklyn. Cette dernière affirme avoir échappé de peu à « l'Enfer ». C'est par le bais de cette affaire qu'Annabel commence son enquête et plonge dans les abysses d'une organisation diablement organisée.

Habituée des polars de Maxime Chattam j'avoue être restée sur ma faim avec ce deuxième volet de la Trilogie du Mal. L'ensemble reste fluide et bien pensé mais le suspens m'a manqué et les descriptions ne m'ont pas fait ressentir les émotions vécues par les personnages. Seuls quelques passages m'ont donné quelques frissons et certains éléments de l'histoire restent en suspens dans mon esprit : par exemple que deviennent les victimes ou qu'advient-il du mari d'Annabel ? Pourquoi la si angoissante Cour des Miracles est-elle autant survolée, aussi peu décrite, alors que c'est un endroit réputé rassembler les démons les plus infâmes ?

Malgré tout, et bien que faisant plus de 500 pages, la plume fluide et addictive de Chattam m'a permis de dévorer le roman en quelques jours. J'ai apprécié de retrouver l'ancien inspecteur (désormais détective) Joshua Brolin, personnage mystérieux et emblématique de l'« Âme du mal » (premier opus de la saga du Mal). J'ai trouvé qu'il apportait davantage de profondeur au récit et offrait aux lecteurs une approche psychologique des criminels intéressante.

En conclusion, In Tenebris est un roman efficace, sombre à n'en pas douter, mais pas suffisamment abouti à mes yeux. Plus de descriptions, plus d'émotions, plus de suspens en aurait fait un polar parfait.

Ma première lecture de ce genre et de cet auteur ! En prenant ce livre, je n'avais pas vu qu'il y avait un premier tome, mais cela n'a en rien gêné la lecture.
On peut remarquer dès les premières lignes que l'auteur maîtrise parfaitement son sujet, rendant les scènes réellement terrifiantes. J'ai été entraînée malgré moi au coeur de cette enquête. Il s'en dégage une atmosphère très sombre et macabre. M. Chattam a su faire (pour ma part) planer le doute sur l'identité de l'assassin. J'ai eu des soupçons sur plusieurs personnes, en me disant à chaque fois...et si c'était lui....
J'ai vraiment apprécié ce livre et lirai avec plaisir le 3ème tome.

Un peu trop long, fouillis, avec quelques vagues incohérences d'actions et des descriptions superflues... Mais un excellent thriller horrifique dans l'ensemble.

Je n'ai pas passé un moment exceptionnel à la lecture de ce roman, alors que j'aime beaucoup Chattam en général, bien que son style et son imagination soient sans commune mesure.

Ce n'est donc pas mon Chattam préféré mais, évidemment, ce ne sera pas mon dernier !

2e opus de la trilogie du mal qui met en scène Annabel et Brolin, devenu détective privé.

L'intrigue est vraiment lente à démarrer et il faut s accrocher jusqu'au 200 premières pages.

Pas mal de trucs vraiment degueu par rapport au premier volume.

Malgré des personnages un peu vides et l omniprésence de la neige et de la météo, certaines phases sont dynamiques et bourrées de suspense.

Une lecture agréable mais rien de transcendant.

Troisième Chattam et une déception de plus.
Très bien écrit, du suspense, mais tellement prévisible, comme pour "L'âme du mal". Je ne suis en général pas doué pour deviner les fins et savoir qui est le tueur avant les toutes dernières pages mais, avec Chattam, c'est téléphoné.
Je pense lire le troisième tome de cette trilogie du mal mais pas maintenant. Et après, stop.
Un serial vendeur, et une déception, de plus !
On me l'avait pourtant bien vendu...

Deuxième volume d'une trilogie débutant avec "l'âme du Mal" (que j'avais préféré). Nous retrouvons le personnage de Joshua Brölin, qui a démissionné du FBI et est devenu détective privé, venu prêter main forte à l'inspectrice Annabel O'Donnal sur une histoire de disparitions (pas moins de 67 personnes !). La rencontre humainement très riche entre ces deux êtres désabusés et marqués par la vie est vraiment le seul sentiment humain positif de ce roman. Suspense garanti, enquête à rebondissements et coeur bien accroché nécessaire. Même en ayant beaucoup d'imagination, difficile d'imaginer les tortures physiques et morales infligées par le psychopathe à ses victimes. Je vais faire une pause dans mes lectures de Maxime Chattam car je sature. En revanche, meurtrier inattendu (pour moi mais je suis loin d'être Sherlock Holmes).
La corrélation entre des paysages glauques, sinistres à l'image de l'ambiance sordide et des déviances les plus sombres de l'âme humaine est assez bien rendue.

In tenebris nous plonge dans un univers sombre et complètement malsain, beaucoup plus dur que l'"Ame du mal". Certains passages sont à la limite du supportable et m'ont parfois procuré un réel malaise d'autant que Monsieur Chattam nous livre, au-delà de la fiction, des faits réels. Je déconseille ce livre aux personnes sensibles, vraiment. Ce bouquin reste toutefois un très bon thriller à la hauteur du premier opus.