L'Âme du mal

C'est assez incroyable de voir que quelqu'un de 28 ans puisse écrire un roman policier aussi exceptionnel et maitrisé. Entre des meurtres plus sanglants les uns que les autres et des personnages plus vrai que nature, nous sommes entrainés dans cette spirale à leur suite pour aboutir à une fin qui réservera quelques surprises aux plus blasés.
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Portland, Oregon, de nos jours. L'homme que les policiers surnomment « le Bourreau de Portland » sévit dans la ville. Il a capturé l'une de ses proies en la personne d'une jeune étudiante de psychologie, Juliette. Au moment où le tueur en série s'apprête à commettre l'irréparable surgit Joshua Brolin, inspecteur de police d'une trentaine d'années qui a été formé en psychiatrie criminelle et excelle à traquer les tueurs. Il élimine le Bourreau de Portland et sauve de ce fait d'une mort certaine sa victime. Une année s'écoule paisiblement. Puis des meurtres atroces secouent de nouveau la ville qu'on croirait commis par le Bourreau de Portland, tant la signature des meurtres lui ressemble. S'agit-il d'un copycat ? Ou bien alors du fantôme du bourreau ? En voulant approcher la vérité, Juliette et Joshua courent droit vers l'Enfer…

Maxime Chattam signe avec « L'âme du mal » le premier tome de sa « Trilogie du mal ». J'ai lu l'ensemble de la trilogie mais dans le désordre : avec « L'âme du mal », je boucle la trilogie. Je dois dire que je regrette un peu de n'avoir pas lu cet opus introductif en premier. En effet, je connaissais déjà la fin, tout du moins l'un des épisodes majeurs de l'histoire. Cela a fait décroître quelque peu le suspens. Je conseille de lire les différents opus, notamment le premier, dans l'ordre afin de conserver le suspens.

J'ai retrouvé l'écriture efficace de Maxime Chattam, les éléments essentiels qui composent son style. Tout d'abord, l'oeuvre est très glauque, même si le début reste très soft et peut justement attirer de ce fait. L'auteur aime à nous entraîner dans les salles d'autopsie, se plaisant à fournir à son lecteur maints détails lugubres et médico-légaux. D'ailleurs, contrairement aux autres tomes, je le trouve très didactique dans cet opus : il a le souci d'instruire son lecteur (un peu trop à mon goût) en décrivant les ressorts des enquêtes de police scientifique ou de la psychiatrie criminelle. Il pousse un peu trop l'idée selon laquelle Joshua Brolin se met dans la peau du tueur en série, faisant preuve d'une véritable empathie. Après les premiers meurtres, Joshua est capable de dresser un portrait – physique et psychique – très précis du tueur. Cela m'apparaît peu crédible et ôte beaucoup au suspens. D'ailleurs les autres protagonistes du récit ne croient guère non plus à la véracité du portrait-robot dressé par Joshua.

On trouve beaucoup d'action, notamment à la fin, beaucoup de mystère, de suspens, un peu de sexe également, sexe déviant, à travers le meurtrier, pulsions plus avouables entre Joshua et Juliette.

Maxime Chattam a écrit un thriller terrifiant et l'on se demande même à un moment donné s'il ne va pas basculer dans la sphère du fantastique, autre domaine qu'il affectionne particulièrement (à travers par exemple sa saga « Autre-monde »).

Je n'ai guère accroché à la deuxième partie (la partie majeure de l'opus) ; mon intérêt s'est davantage mobilisé lors de la troisième partie, la partie finale et conclusive, un peu comme pour « Maléfices » (3ème opus). Même si j'ai bien aimé la troisième partie, j'ai trouvé le final assez peu crédible.

Une oeuvre divertissante dont la fin annonce bien les deux autres opus, mais trop glauque et trop didactique.

< Personne n'est à l'abri, cela peut arriver à n'importe qui, on sort du boulot, et sans même savoir que l'on a croisé la route d'un malade, on plonge dans I'horreur. >

Une merveille macabre comme chaque roman de Chattam !
Après avoir lu le prequel il y a quelques semaines j'ai découvert le premier tome de cette trilogie initiale super connue... Clairement c'est génial.

La plume de l'auteur nous embarque dans l'enquête avec passion. On découvre certains aspects méconnus des enquêtes avec énormément de précision (je pense notamment aux autopsies).

S'imprégner d'un tueur, d'un être monstrueux est parfois violent et certaines pages sont difficiles à tourner, mais c'est vraiment un roman à lire pour découvrir un texte fondamental des livres policiers.

En bref : je comprends l'engouement autour de la saga !

C'est le deuxième Maxime Chattam que je lis, et pour le moment je suis convaincu, encore plus par celui là.
Ce que j'aime là dedans, c'est les divagations de rythme. Les descriptions scientifiques ou de paysage ralentisse un peu le récit. Et de manière globale, c'est ce que j'ai aimé. L'enquête va lentement. Cela laisse le temps aux lecteurs de faire des hypothèses, sa petite enquête personnelle. Cela me semble un peu plus réaliste que certaines histoires où tout va tellement vite qu'on a pas le temps de s'adapter à un nouvel état de la situation qu'il change à nouveau. J'ai beaucoup apprécié la fin, intelligente, et surtout, inattendue.

2eme lecture de ce roman, 20 ans plus tard. Je n'en gardais que peu de souvenirs. Une bonne lecture sur le sujet des tueurs en séries.

C'est un peu long. L'enquête de l'inspecteur Brolin n'aboutirait pas ne serait-ce de ses déductions/pressentiments qui certaines fois proviennent de nulle part. Par contre on a içi un bon thriller. J'ai passé un bon moment sans pour autant y être accroché totalement. Un 4/5 pour moi.

Imaginez un tueur qui découpe les membres de ses victimes avant de les défigurer à l'acide. Terrifiant ? Imaginez ensuite que cet homme soit assassiné par un flic. Bonne nouvelle ? C'est ce que les habitants de Portland ont pensé. Un an après le meurtre de celui qui est appelé « le bourreau de Portland », son double maléfique vient accomplir l'oeuvre déjà entamé. Et si le mal avait un nom ?

Comme à son habitude, Chattam nous livre un roman noir mêlant intrigue et surnaturel. Aux côtés de Joshua Brolin, nous apprenons les rouages psychologiques d'un serial killer. Intéressée par tout ce qui relève de la psychologie, j'ai adoré me mettre à la place du tueur comme a pu le faire l'enquêteur. C'est un aspect développé tout au long du roman et qui apporte de la profondeur et du sens, en comparaison avec une banale enquête.

On y trouve des personnages intéressants et attachants (bien loin des clichés des thrillers, et pour ça merci Monsieur Chattam), du gore, du surnaturel et un suspense incroyable. Sans aucune longueur, c'est un livre qui se dévore en dépit des 625 pages. Ma curiosité ainsi que ma soif de connaissance ont été assouvies, c'est un grand bravo.

Pour tous les adeptes de thriller psychologique, ce livre est fait pour vous.

quelle horrifiante histoire ! le mal à l'état pur
pour les fans de thriller courrez l'acheter
pour les âmes sensibles et des happy end, passez votre tour …
très bien écrit, avec un scénario haletant, je vais poursuivre cette trilogie du mal avec impatience et crainte ☺

Alors alors …
Comment dire…
On a de l'action dès le début, c'était fun ! Mais très vite le rythme lent s'installe, c'est la redescente…

Il m'a manqué beaucoup de rythme dans cette lecture. Je ne dirais pas que j'ai pas aimé parce c'est faux, l'histoire est vraiment top, et encore une fois Chattam ne nous épargne pas sur le sordide. Mais il est clair que c'était lent, blindé de détails qui m'ont quelque peu ennuyée.

Il a su quand même me créer de la surprise sur certains événements.

Mais le véritable fond du problème je pense, c'est qu'il y a d'énormes similitudes avec le roman « Le manuscrit inachevé » de Thilliez, que je venais juste de lire précédemment.
Aïe, erreur de timing et une lecture moins appréciée.

Et pourtant, plus de quinze sépare ses deux romans et c'est Chattam qui l'a écrit le premier, sauf que c'est pas celui que j'ai d'abord. Bref… ça arrive!

C'était quand même une bonne lecture

L'âme du mal a été une lecture sympathique, très divertissante et bien documentée - mais j'en attendais davantage.
Autant à certains moments le suspens est implacable, autant à d'autres l'histoire se traîne quelque peu dans des scènes clichées (la bibliothèque !) qui personnellement m'ont sorties de ma lecture.
En revanche, j'aime beaucoup le fait que l'auteur "joue" avec le fantastique en nous instillant le doute d'une petite phrase bien sentie.
Lien : http://lesmotsdemahault.blog..

Un très bon roman policier. Très bien ficelé du début à la fin, l'histoire se met en place lentement mais sans baisser en intérêt. La fin m'a quelque peu fait pensé à un film très connu dans le genre policier sorti dans les années 90.
Il y a de nombreux rebondissements et l'auteur ne tombe pas dans la facilité de faire des tonnes de pages d'action.
Je recommande totalement ce roman, notamment à tous les fans de roman policier.