L'Âme du mal

C'est la première fois que je lis cet auteur, premier tome d'une trilogie. Ce livre de 627 pages (version Pocket) a reçu le prix Sang d'Encre.
Un récit bien sanglant, gore. Des meurtres décrits à grands coups de détails.
Il a beaucoup à faire l'inspecteur Joshua Brolin avec tous ces meurtres de femmes. Josh a une spécialité, il est profileur, c'est donc en essayant d'entrer dans la peau du meurtrier qu'il présente les enquêtes. Parmi les victimes du « bourreau de Portland » figure Juliette, sauvée in extremis d'une mort atroce par Josh qui tue Leland Beaumont, le meurtrier. Une jeune femme fort sympathique qu'on va retrouver tout au long de l'ouvrage.
On se croit sorti du massacre, mais non, les meurtres continuent. Ils sont étranges ! et je n'irai pas plus loin dans l'histoire. Un polar où tout est étrange. Des énigmes à décoder car le tueur, à travers ses meurtres, laisse des messages.
Bref, j'avais commencé ce livre il y a quelques mois et vite abandonné tant le récit était gore. Mais je n'aime pas laisser un livre sans le finir alors j'ai recommencé et cette fois je l'ai terminé.
Je ne peux pas dire que j'en ai apprécié la lecture, j'ai parfois décroché, j'ai lu les lignes sans trop savoir ce que je lisais, il y a parfois des longueurs. Ça touche un peu à l'ésotérisme et je n'aime pas ce genre d'écriture. C'est une trilogie mais je suis déjà certaine que je ne lirai pas les deux autres tomes.
Je mets la moyenne car je suis consciente que l'écriture de ce thriller a demandé pas mal de recherches (références à la Divine Comédie de Dante) à l'auteur, ce n'est pas du travail bâclé, si je n'ai pas aimé ça n'est dû qu'à mes goûts personnels et n'engage en rien l'écriture de l'auteur.

Je remercie Ludivine du blog Vingt et une pages pour cette lecture commune de L'âme du mal, premier tome de la trilogie du mal de Maxime Chattam. Si nous n'avons pas trouvé dans ce thriller ce que nous cherchions, nous avons pris plaisir à échanger dessus et à partager nos ressentis, bien souvent similaires. Je remercie d'autant plus Ludivine que ce roman traîne dans ma PAL depuis des lustres…

Je dois avouer que sans cette lecture commune, j'aurais abandonné ce premier tome durant lequel j'ai passé beaucoup de temps à m'ennuyer. Il m'a clairement manqué le rythme et le suspense que j'attends d'un thriller, même si heureusement, la dernière partie se révèle plus dynamique. Il faut dire que je l'ai lu juste après La fille d'avant duquel je n'arrivais pas à décrocher, alors qu'ici, l'inverse s'est produit ayant dû me forcer pour reprendre ma lecture. Pourtant, le début m'avait semblé prometteur et le roman possède un certain nombre d'atouts.

Ainsi, Maxime Chattam a fait un énorme travail de recherche que ce soit sur les tueurs en série, les méthodes d'investigations du FBI et de la police, et tout ce qui a attrait à l'expertise médico-légale, nous donnant des détails qui m'ont parfois remuée et rebutée. Je pense notamment à une scène avec une tête et une légiste aussi froide qu'un frigo, ce qui, vu sa profession, est probablement nécessaire pour ne pas s'effondrer. de manière générale, il y a beaucoup de détails, trop pour moi, ce qui m'a donné le sentiment d'être non pas dans un thriller, mais dans un roman policier nous proposant de suivre au plus près les dessous de l'enquête de l'inspecteur Brolin. Un inspecteur qui tente de mettre la main sur un tueur en série dont les méthodes ne sont pas sans rappeler celles du bourreau de Portland, qu'il a pourtant lui-même abattu un an auparavant.

Si l'enquête ne m'a pas passionnée outre mesure, car trop diluée pour maintenir mon intérêt sur le long terme, j'ai adoré toute la tension autour de la recherche de ce tueur en série aux allures de fantôme. le bourreau de Portland est-il revenu à la vie, le mal ne s'éteignant jamais entièrement, ou un esprit malade s'amuse à le copier, tuant et mutilant des femmes dont il est bien difficile de trouver le lien les unissant ? L'angoisse s'installe rapidement pour ne jamais nous quitter d'autant que Juliette, la seule victime du bourreau de Portland ayant survécu, nous donne parfois des sueurs froides. La frontière entre témérité et inconscience se révèle, en effet, bien mince !

J'ai beaucoup apprécié Juliette, une étudiante en psychologie encore très affectée par son expérience avec la mort et la monstruosité, mais qui semble bien décidée à reprendre le contrôle de sa vie. Elle pourra compter sur le soutien de sa meilleure amie qui habite à proximité, et de l'inspecteur Brolin qui l'a sauvée des griffes du bourreau de Portland et est donc le plus amène de la comprendre. L'auteur nous propose ici le portrait d'une femme forte, une survivante qui refuse de se terrer, et qui se révélera même proactive dans la traque du tueur en série, qu'il soit fantôme du passé ou monstre du présent.

De la même manière, j'ai aimé suivre l'inspecteur Brolin, un homme intelligent pour lequel on se prend d'affection, d'autant que l'auteur en fait un personnage humain qui ne se résume pas à son travail. Un travail qu'il fait fort bien, le policier étant un petit prodigue qui a échangé le prestige du FBI pour la police afin de pouvoir exercer plus rapidement et concrètement ses talents de profiler. Il est d'ailleurs intéressant de le voir, petit à petit, former avec prudence et détermination le profil du tueur en série... J'ai donc apprécié ce duo atypique, mais j'ai été très gênée par la relation qui va se développer entre l'étudiante et le policier. Brolin semble lui-même bien conscient du problème soulevé par son comportement, même s'il arrive bien facilement à s'en dédouaner…

Quant à l'écriture de Maxime Chattam que j'avais découverte dans Carnage, elle est simple et directe, ce qui accentue l'horreur de certains détails, et permet de décrire des monstruosités avec force et réalisme. Je ne pense pas continuer La trilogie du mal, mais je ne ferme pas la porte à d'autres romans de l'auteur. Et puis, à part un point qui m'a semblé maladroit, je reconnais avoir apprécié les derniers chapitres qui gagnent en intensité et nous plongent en pleine genèse du mal !

En conclusion, malgré les avis très élogieux sur L'âme du mal, je ressors assez mitigée, voire déçue de ce roman. Je m'attendais à trouver un thriller empli de suspense, j'ai découvert un roman policier extrêmement minutieux et détaillé au rythme assez lent. Je reconnais néanmoins l'incroyable travail de recherche de l'auteur pour rendre son roman effroyable de réalisme ! Si vous aimez les enquêtes policières détaillées au plus près et quelque peu angoissantes, les histoires de tueurs en série et n'êtes pas rebuté par des scènes parfois très gores, ce roman pourrait vous plaire. Pour ma part, je ne poursuivrai pas la série, ce premier tome pouvant se suffire à lui-même.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..

Joshua Brolin est un inspecteur beau comme un " camion " qui a commencé sa carrière au FBI en qualité de profileur mais qui a préféré en partir pour acquérir de la pratique policière à Portland !
Il va être amené à sauver Juliette Lafayette enlevée par un psychopathe et le tuer ! Des liens d'amitié vont se tisser entre son " sauveur" et cette jeune étudiante en 4° année de psychologie.
Hélas d'autres meurtres vont être commis par celui qu'on appelle le bourreau Portland et, Josh avec son équipe sont conduits à constater qu'ils ont été perpétrés suivant la même procédure violente que celle de Leland Beaumont ! le monstre aurait un " copieur" ? L'équipe de Josh en est persuadée mais une, puis d'autres lettres vont arriver avec des références à la Divine Comédie de Dante et plus précisément à l'Enfer ! Il y aurait donc un tueur et un " corbeau" ou est-ce le même homme ?
Finalement, leurs questions les amènent à aller vérifier la sépulture de Leland mort depuis plus d'un an : le cercueil est vide et pourtant L ADN des victimes est bien celui du bourreau !
C'est une hypothèse impossible sur le plan génétique sauf si Leland qui a été adopté par Milton a un jumeau ! Ils vont s'intéresser à la famille Beaumont car le Mal se cache chez elle ainsi que le tueur !
Maxime Chattam signe son 1° polar en 2002 avec 627 pages pleines de rebondissements et de personnages attachants, agrémentées d'hémoglobine et de scènes glauques !
Un gros bémol car il y a des longueurs au niveau des techniques policières, médico-légales, scientifiques et chimiques mais l'auteur qui a étudié pendant 1 an la criminologie à l'université de Saint Denis a certainement voulu faire oeuvre de pédagogie, cependant : il a fait de son héros : un inspecteur très imprégné par les méthodes U.S !

Pas mal, mais j ai préféré Leviatemps, plus original il me semble.
Qualités : écriture solide, bonne documentation, intrigue bien pensée, bien menée, personnage principal (Joshua Brolin) intéressant, un personnage secondaire différent ( Bentley Cotland) mi-Watson mi-tête à claque, mi reflet du lecteur toujours au bord de la nausée, notamment en présence de la légiste...assez malin, cet effet.
Menus défauts (à mon très humble avis, puisque je le donne et qu'on ne m'a rien demandé...) : personnage féminin un peu léger : jolie, faible mais forte bla bla bla...défaut récurrent de l écrivain masculin, et l inverse doit être vrai. Surtout, le texte insiste énormément sur le profilage, on sent la documentation, et d'ailleurs Maxime Chattam le dit en intro, mais finalement ça ne mène nulle part...Puisque le méchant est beaucoup plus malin que la théorie ...Donc beaucoup de réunionite, de débriefing, et peu de terrain, de voisinage, d enquête quoi. Or on sait que les réunions sont ennuyeuses et souvent creuses, pour les participants comme pour le lecteur...Donc si nos amis avaient suivi la piste au lieu de blablater sur la triade de MacDonald, il y aurait eu moins de mortes, et peut-être pas ce très léger ennui parfois de la lectrice. Mais je suis persuadée que Josh a saisi son erreur et que, dans le prochain tome, il foncera sur la piste chaude comme un fox terrier déchaîné et ira renifler partout in tenebris...

Un thriller scientifique et horrifique plutôt bien documenté, @Maxime Chattam a suivi des cours en criminologie qui sont utilisées à bon escient dans le roman, notamment les scènes d'autopsie qui sont plutôt glaçantes et ne donnent pas trop envie de s'égarer dans les sous-sols des médecins légistes.

J'ai trouvé l'enquête assez peu palpitante et certaines situations peu crédibles, toutefois le roman se lit facilement et remplit son rôle de page-turner de façon efficace. Les amateurs de thriller semblent particulièrement apprécier @l'âme du mal, ce ne fut pas mon cas mais je lis très peu le genre et ne suis surement pas un bon juge en la matière.

Challenge Multi-défis
Challenge pavé
Pioche dans ma PAL

Voilà un bon moment que j'avais le tome trois de cette saga dans ma PAL, mais sans les deux premiers, je n'avais pas vraiment envie de me lancer dans l'aventure. C'est désormais chose faite avec ce premier volume qui est une bonne découverte malgré quelques petits défauts.

Joshua Brolin, profileur, doit faire face à une situation déstabilisante: un tueur en série qui revient d'entre les morts et qui reprend du service. Est-ce un démon? Un sortilège? Avait-il des complices inconnus? Beaucoup de questions se posent et les crimes se succèdent les uns après les autres. Aidé de la seule survivante du bourreau de Portland, Joshua va enquêter et sombrer dans une enquête tortueuse qui mettra en avant le mal dans toute sa splendeur… de quoi craindre le pire pour la suite de ses aventures.

J'attendais beaucoup de ce thriller, tant par les commentaires que j'en ai lu que par le résumé qui est plus qu'alléchant. Pourtant, je dois admettre que j'ai eu du mal à me mettre dedans et à plonger dans l'histoire. Non pas qu'elle ne soit pas intéressante, mais j'ai trouvé le début long et lent, avec des éléments parfois ennuyeux à suivre.

Je redoutais le pire pour la suite du roman, mais heureusement, l'auteur fait un coup de maître en accélérant le rythme au moment opportun et en en mettant plein les yeux à ses lecteurs. du coup, j'ai fini par sombrer dans la folie décrite dans l'histoire et par lire le livre à une vitesse bien plus rapide.

Il faut dire que l'évolution du récit ne peut qu'attiser l'attention du lecteur, surtout vu le degré de folie du ou des tueurs. Les faits s'enchaînent, les pièces du puzzle se mettent en place au fur et à mesure, et les révélations finales sont prenantes, intéressantes et donnent froid dans le dos.

Juliette et Joshua amènent un plus indéniable à l'histoire de part leur duo inattendu et le lien qui les unit depuis la libération de cette dernière. La façon dont elle plonge dans l'enquête est prenante mais aussi inquiétante. On sent ce qui risque de produire, on craint pour elle, on tremble et l'auteur ne nous épargne rien, ce qui est tout à son honneur.

Le style est sublime et sert très bien le récit, de quoi nous donner envie d'en lire toujours plus. Petit bémol: j'ai entrevu la solution de l'énigme assez rapidement, ayant quelques suspicions suite au prologue qui semble n'avoir aucun lien avec l'affaire et pourtant…

Au final, ce premier tome met en place l'histoire, pose les personnages et donne envie de plonger dans la suite de cet enfer. J'ai hâte de voir ce que l'auteur nous réserve pour le tome deux, en espérant que le rythme sera soutenu dès le départ et qu'il sera encore meilleur que celui-ci.

Ce livre est le premier de Maxime Chattam que je lis .
Comme une amie à qui j'avais prêté des livres m'a passé celui-ci ,
j'ai donc saisi l'occasion de faire connaissance avec cet auteur gros vendeur de thrillers.
Le début est plutôt bien mais la suite manque de rythme car l'auteur donne de longues explications sur les techniques d'analyse et d'investigation ;
on voit qu'il domine son sujet ...
Plus de concision aurait sans aucun doute apporté de la force au récit ;
le suspense n'arrive que dans les toutes dernières pages .
En résumé , une histoire bien construite , «  à l'américaine »
mais sans effet « coup de poing dans l'estomac » ,
un livre agréable à lire , mais avec des longueurs qui ne me donnent pas vraiment envie de lire d'autres « Maxime Chattam » .

Première édition française : 2002

Temps de lecture : environ 8 heures pour un lecteur moyen (300 mots/minute)

Un mot sur l'auteur : Maxime Chattam est un auteur français, essentiellement de polars, né en 1976. L'âme du mal est le premier roman d'une trilogie (la trilogie du mal) qui l'a fait connaître du grand public.

Synopsis :

après avoir débarrassé la société d'un tueur en série (Leland Beaumont) d'une balle dans la tête alors qu'il allait tuer sa dernière victime (Juliette Lafayette), un inspecteur (Josh Brolin) et son collègue (Larry Salhindro) se retrouvent confrontés, un an plus tard, à un mystérieux nouveau tueur qui reprend les meurtres là où Beaumont s'est arrêté.


Que faut-il en retenir ?
C'est mon premier Chattam. Je l'ai lu sur la chaude recommandation d'une amie. L'histoire est digne d'un polar. Classique, mais efficace. L'intrigue est amenée progressivement et tient le rythme ; de ce côté-là, rien à redire. En amateur de Lovecraft, je ne peux qu'apprécier les inspirations (et citations) dispersées ici et là. D'un point de vue stylistique, rien d'exceptionnel. Mais ce n'est pas non plus ce que l'on attend d'un polar.

Pour conclure : Malheureusement, j'ai assez vite émis l'hypothèse qui se vérifie finalement. de ce point de vue-ci je reconnais avoir été déçu par la fin que j'espérais d'un style plus « fantastique ». Sans spoiler, la conclusion m'a donné un arrière-gout de celle des « rivières pourpres » et me fit donc un peu l'effet de « déjà vu ». Pour autant la lecture est agréable et fluide.

L'Âme du mal avait tout pour me plaire. Des meurtres sordides, un tueur en série insaisissable, une enquête bien menée et pourtant, ça ne l'a pas vraiment fait.

Brolin, jeune profiler, travaille pour la police de Portland. Quand on découvre un premier cadavre de femme atrocement mutilé, on fait appel à ses services. Grâce à ses talents d'enquêteur, Brolin arrête le tueur mais un an plus tard, la série de meurtres continue avec la même signature. Comment cela est-il possible? le tueur serait-il revenu d'entre les morts? Cette histoire qui dépasse complètement Brolin va l'amener aux frontières du Mal absolu.

J'ai d'abord adoré la première partie du roman qui permet à l'auteur de déployer toute l'étendue des talents de Brolin qui parvient à neutraliser in extremis le tueur tant recherché. Lorsque la seconde partie démarre, j'avais tout aussi hâte d'en savoir plus. Alors oui, Maxime Chattam sait faire dans le sensationnel. Il maîtrise bien les arcanes du mal, flirtant même avec l'ésotérisme, bien que cette piste ne soit pas suffisamment exploitée. Il connaît sur le bout des doigts les procédures policières. C'est même parfois un peu too much à mon goût. J'ai, certes, beaucoup aimé cette manière de nous faire pénétrer au coeur des techniques policières mais l'exercice tourne parfois à l'étalage de tout ce que l'auteur sait.

J'ai trouvé que dans l'ensemble, l'enquête traînait en longueur. Brolin s'enfonce dans des considérations bavardes qui ne mènent nulle part. Mais surtout, je n'ai pas ressenti de peur, à aucun moment. C'est là que le bât blesse. Je m'attendais réellement à avoir la frousse et rien….Pas un seule petite frayeur. Tout est trop bien maîtrisé par le personnage de Brolin. C'est vraiment dommage car j'aurais aimé connaître le frisson de l'angoisse.

Seule la fin me console un peu car je l'ai trouvée assez bien amenée même si je me suis douté de pas mal de choses.

Au final, je sors déçue de ma lecture. J'attendais plus de frissons et d'adrénaline de ce premier tome qui me laisse bien mitigée.
Lien : https://carolivre.wordpress...

L'âme du Mal est le premier roman de Maxime Chattam et premier tome de sa « Triologie du Mal », grand succès de librairie. On y découvre un tueur en série, éliminé au début de l'ouvrage. Mais voilà qu'un an plus tard, Portland est de nouveau le théâtre d'horreurs portant la signature du premier tueur, pourtant mort et enterré. le jeune inspecteur Brolin, aux côtés d'une sémillante et futée étudiante en psychologie qui aurait dû être la dernière victime du premier tueur, va élucider un mystère dont résonnent les murs de la cité.

L'auteur mène son intrigue, son squelette, avec rigueur. le synopsis est de qualité, son développement inventif et les rebondissements autant surprenants qu'haletants. Par contre, et je ne pense pas que cela représente une critique mais plutôt un constat, l'écriture n'est pas entrainante. Une plume que l'on pourrait qualifier de fonctionnelle, en quelque sorte. Les descriptions sont évidentes, le niveau lexical basique, les images se répètent à l'envi, les points fréquents. Phrases courtes. Intensité de l'adjectif unique. Mais tout cela est certainement voulu et correspond au genre représenté par un auteur qu'il convient de conseiller aux amateurs.

Je n'aime pas ce genre d'écriture. Mais c'est un avis tout à fait personnel et, j'allais dire, qui n'a rien à voir avec ce bouquin. Tout se tient ici. A lire. Pour l'intrigue et non pour le verbe donc.