L'Âme du mal

La Trilogie du mal T1 - L'âme du mal (2001)
J'ai beaucoup entendu parlé de cet auteur comme une référence du polar. Je commence donc par le début : La trilogie du mal et son tome 1 « l'âme du mal ». Chattam est un écrivain français qui a fait de solides études de criminologie à l'université de Saint-Denis. Son ouvrage est très documenté. A la lecture, j'ai trouvé cela intéressant mais trop pédagogique. L'intention de l'auteur est trop souvent perceptible. J'espère que les tomes suivants auront moins de longueurs de style. Quant au méchant, vraiment très méchant, c'est un serial killer, ce qui rime américain et embrouilles entre Police, FBI et Procureur. Éculé mais pourquoi pas. de toute façon, ce qui fait la puissance du polar, c'est l'ombre du flic qui pourchasse le meurtrier. Rendons ici à Chattam d'avoir bien posé ces deux personnages principaux, le flic profiler et meurtri d'un côté, le monstre intelligent et investi d'une mission de l'autre.
Les éléments sont en place pour attraper le second tome …

Premier roman de cet auteur que je lis. Fortement recommandé par une amie qui dévore les polars !

Sur le fond.
C'est formaté pour captiver le lecteur. Donc une fois le nez dans le livre, celui-ci est piégé. Toutefois, ça reste très classique, déjà vu (lu plutôt, peut-être ?) et au niveau d'une série TV ou d'un banal film série B : aucune sortie des sentiers battus, très loin du "Silence des agneaux" (roman) ou de "Seven" (film) auxquels certains internautes comparent les productions de cet auteur.

Sur la forme.
A part le formatage dynamique, le reste est très mauvais. Syntaxe et style déplorables ; vocabulaire dépassant à peine 100 mots, et encore pas toujours bien utilisés ! Ainsi, l'auteur confond "sucre glace" et "sucre glacé", "denture" et "dentition", "illégal" et "illégitime", etc. Je n'ai pas compté les approximations verbales du style : "... du fait de ...", "... de par ...", "bien évidemment", "faire" employé à répétition à la place de "dire" (sait pas que "dire" existe en Français Maxime Chattam ? A force de faire partout, ça va finir par sentir la m...), les verbes en "re-" qui prennent systématiquement la place de leur équivalent de base (l'auteur n'ajoute pas, il rajoute, même s'il n'a ni ajouté, ni enlevé au préalable, de même pour (r)apporter, (r)entrer, etc.). On passera sur "c'est des jumeaux" au lieu de "ce sont des ..." et sur le grandissime "débarquer à son bureau" (sic) ! Bref, si vous avez des enfants en âge scolaire, éloignez-les de ce salmigondis indigeste, sinon pas sûr qu'ils aient leurs examens ...
La biographie de Chattam prétend qu'il a fait des études universitaires... dans une fac peu regardante sur le Français et la littérature, sans doute.
Quant à la prétendue maîtrise des techniques physico-chimiques et biochimiques d'analyse (4ème de couv.), elle reste très superficielle et n'est qu'une régurgitation approximative des cours de criminologie que l'auteur aurait suivis (4ème de couv.), voire des "Experts"... Ainsi, certains noms de techniques sont directement traduits de l'Anglais, sans avoir pris soin de se documenter sur les appellations en usage dans les laboratoires français !
Seul point positif, sur lequel je salue l'auteur, l'insertion dans le roman de l'hypothétique "Nécronomicon" de l'arabe dément Abdul Al-Azred (que l'auteur croit pertinent de prénommer Abd dans le roman !).

"L'Âme du Mal" de Maxime Chattam séduit par son intrigue captivante et son suspense haletant. Chattam excelle dans l'art de tisser des histoires sombres, plongeant le lecteur dans un univers de mystère et de terreur psychologique. Les personnages sont dessinés avec une profondeur fascinante, rendant chaque rebondissement plus intense. le style est fluide et immersif, faisant de ce livre un véritable page-turner. C'est une lecture recommandée pour quiconque cherche à explorer les recoins sombres de l'âme humaine, à travers une histoire palpitante et richement narrée.

"L'Âme du Mal" de Maxime Chattam est un thriller psychologique captivant où l'auteur excelle dans la création d'une atmosphère sombre et angoissante, plongeant les lecteurs dans un tourbillon d'intrigues et de mystères dès les premières pages. Son style d'écriture fluide et son rythme soutenu maintiennent l'intérêt du lecteur tout au long du roman.

Les personnages sont bien développés et complexes, avec des motivations crédibles qui ajoutent de la profondeur à l'histoire. L'auteur explore habilement les recoins les plus sombres de la psyché humaine, offrant une réflexion fascinante sur la nature du mal et de la moralité.

Bien que l'intrigue soit palpitante et pleine de rebondissements, je trouve que le dénouement manque légèrement de punch ou que certaines parties de l'histoire sont un peu prévisibles. Cependant, dans l'ensemble, "L'Âme du Mal" reste un excellent thriller qui saura satisfaire les amateurs du genre.

C'est le deuxième Maxime Chattam que je lis, et pour le moment je suis convaincu, encore plus par celui là.
Ce que j'aime là dedans, c'est les divagations de rythme. Les descriptions scientifiques ou de paysage ralentisse un peu le récit. Et de manière globale, c'est ce que j'ai aimé. L'enquête va lentement. Cela laisse le temps aux lecteurs de faire des hypothèses, sa petite enquête personnelle. Cela me semble un peu plus réaliste que certaines histoires où tout va tellement vite qu'on a pas le temps de s'adapter à un nouvel état de la situation qu'il change à nouveau. J'ai beaucoup apprécié la fin, intelligente, et surtout, inattendue.

Je découvre Maxime Chattam avec "L'âme du mal", 1er tome de la Trilogie du mal et déjà je suis accro.

Oui, le mal existe, c'est, en tout cas, ce que veut nous prouver Maxime Chattam. La réalité peut-être pire que le plus terrible des cauchemars.

Attention, si vous êtes sensible aux cauchemars, ne commencez pas "L'âme du mal" qui est un page-turner irrésistible. Une fois commencé, vous n'aurez plus envie de manger, plus envie de dormir, plus envie de sortir, ... Vous devrez ABSOLUMENT comprendre, comprendre qui est ce serial killer qui sévit à Portland, qui mutile et tue des jeunes femmes, alors que lui-même est mort, tué d'une balle dans la tête par le profileur Joshua Brolin.

Mais commençons par le commencement.

Un tueur en séries sévit à Portland. Juliette sera la prochaine victime, kidnappée, enfermée dans une sorte de cave, la mort la guette mais alors qu'elle va la frapper de plein fouet par l'intermédiaire de Leland Beaumont, celui-ci est abattu par Brolin qui a été formé au FBI.

Juliette est saine et sauve! Ouf! Mais ce n'est que partie remise car, un an plus tard, de nouvelles victimes qui portent toutes la marque du Bourreau de Portland sont retrouvées et Juliette se retrouve mêlée à l'enquête.

Une enquête qui vous prend aux tripes, qui vous fait découvrir l'horreur, le mal personnifié et vous triture le cerveau. Comment ce type, enfoui sous deux mètres de terre peut-il à nouveau faire régner la terreur à Portland?

Tout se dénouera évidemment vers la fin du récit (515 pages de suspense). Malheureusement le livre ne se termine pas comme le lecteur le souhaite. Parfois, c'est le mal qui triomphe!

Je pense que vous l'avez compris, j'ai adoré ce thriller et je loue Maxime Chattam pour son imagination, son savoir-faire et ses connaissances en matière policière. Il avoue avoir travaillé deux ans sur ce récit. Cela ne m'étonne pas étant donné la précision des éléments décrits propres à une enquête policière aux Etats-Unis.

PS J'ai juste sauté un passage trop hard pour moi : les descriptions des lésions par le médecin légiste. Comme dans les romans de Partricia Cornwell, je ne supporte pas ces descriptions.
Lien : http://phildes.canalblog.com..

J'avais peur d'être déçue en découvrant les premiers écrits de l'auteur après avoir dévoré quasiment toute sa bibliographie, mais il n'en est rien! Même si ce roman ne fait pas partie de mes Chattam préférés, ça reste un très bon thriller, haletant et captivant, et explorant comme toujours avec l'auteur les tréfonds les plus sombres de l'âme humaine. Je déplore néanmoins quelques longueurs qui rendent l'histoire un peu lente, et une romance entre deux de nos protagonistes qui n'apporte pas grand chose au récit.

Un thriller qui vaut sérieusement le détour.

J'adore Chattam. J'ai commencé par le Signal, puis le 5eme Règne, et voilà que j'achève la lecture de l'Ãme du Mal. Et quelle épopée !

C'est brillant de bout en bout. Selon moi, aucune incohérence, rien de "trop" ni de "pas assez"... bravo, c'est un excellent roman

Il s'agit du premier volume de la trilogie du Mal, et le premier livre de l'auteur sous le nom Chattam.
Ici nous rencontrons et suivons l'inspecteur Joshua Brolin, qui sauve in extremis Juliette Lafayette, jeune étudiante en psychologie, des mains d'un tueur en série ; le bourreau de Portland, et le tue d'une balle dans la tête. Mais un an plus tard, lorsqu'un corps est retrouvé dans un jardin public, tout porte à croire que le Bourreau de Portland sévit toujours...
J'ai eu un énorme coup de coeur pour le personnage principal ; Joshua Brolin. Il ne m'a fallu que peu de pages pour aimer ce qu'il dégageait. En revanche même si l'histoire est vraiment bien amenée, avec le sentiment d'être parmi la police à enquêter, et un rebondissement spéculaire à la fin, je trouve qu'il y a trop de détails concernant le travail des légistes. J'ai l'impression que l'auteur a voulu montrer qu'il avait étudié le sujet avant d'écrire son livre, ce qui est mieux que de trouver des incohérences, mais parfois c'est excessif..
Ce livre étant sorti en 2004, je me demande si à cette époque la mode justement n'était pas dans le détail technique, type Les Experts.
Un mal bien compensé par la qualité de l'histoire et la profondeur des personnages.

Mon premier Chattam et vraiment pas déçue . Ce premier tome de la trilogie du mal Mina totalement captivée du début à la fin .
La chasse à l'homme est vraiment menée de mains de maître . Les nombreux rebondissements nous tiennent en haleine . Je découvre cet auteur et je ne le regrette pas .