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4,21

sur 4972 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Comment fait-on pour passer d'une oeuvre de la littérature classique russe à un thriller de Maxime Chattam sans y perdre un peu de son âme ?
Remarquez que dans les deux cas, on plonge en Enfer...avec beaucoup d'élégance pour le premier, avec violence et barbarie pour le second.
Je pense être la seule parmi mes amis Babelio à m'être aventurée dans ce thriller nauséabond et c'est la faute à mon adorable petite coiffeuse !
Qu'avait-elle besoin de me parler avec autant de fougue de sa grande passion pour cet auteur, tout en fourrant son dernier opus dans mon sac pendant le brushing ?
Comme je suis honnête...et curieuse, je ne voulais pas le lui rendre en prétendant l'avoir lu.
Un petit thriller bien ficelé de temps en temps varie les lectures tout en titillant la sensibilité et en faisant travailler l'esprit de déduction.

Je ne suis pas assez experte pour juger de la qualité de L'âme du mal même s'il semble bien côté parmi les adeptes du genre, mais je peux affirmer avec certitude que Maxime Chattam ne m'accompagnera plus de si tôt dans mes préludes nocturnes.
Je n'ai pas vraiment apprécié la compagnie de ce monstre sanguinaire qui assassine les jeunes femmes pour leur piquer leurs membres et leur bousiller le front à l'acide..sans parler de ce qu'il leur fourre entre les jambes.
Je me suis embrouillée et ennuyée dans les détails techniques d'une enquête longue de 600 pages.
Entre les résultats d'autopsie, les analyses d'ADN, les analyses psychologiques du tueur ou les interventions musclées, je n'ai même pas réussi à éprouver de l'empathie pour la seule rescapée du psychopathe.

Alors, oui, on découvre qui a tué et pourquoi, et je dois dire que c'est digne d'un film d'horreur.
C'est d'un macabre, les amis !
Et ça promet pour la suite car c'est le premier tome d'une trilogie qui ne verra pas même le reflet de ma bibliothèque, croyez-moi.
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Bon, bon, bon… 75 critiques et trois ou quatre maximum de négatives. J'aime bien les polars, même trash, mais là...
Voilà typiquement un livre « tourne-page », sans réel grand intérêt, même si l'écriture est efficace et l'intrigue assez prenante. La psychologie des personnages est cependant relativement sommaire, le style beaucoup trop linéaire et formaté à mon goût, les chapitres gores succèdent aux passages insoutenables.
Sous prétexte de « on raconte comment cela se passe vraiment », j'ai trouvé cela assez malsain en fait. Tout l'opposé de « Avenue des Géants » de Marc Dugain, où sans rien dire ou presque on rentre dans la tête du psychopathe (et cela fait froid dans le dos quand même, voire plus…). Dans ce livre tout est montré, tout est décrit, on oscille entre écoeurement et Grand-Guignol. Déception.
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Après Les fleurs du mal, Les Racines du mal, voici l'âme du mal. Premier constat ce livre se lit très vite et c'est déjà ça. On suit ici un jeune inspecteur et son équipe qui traque sans relâche un tueur en série, un serial killer, comme aux USA, il est très méchant, machiavélique, c'est un prédateur, il tue des femmes, il est intelligent, redoutable, il est sans doute impuissant c'est pour ça qu'il tue des femmes car il ne peut les posséder, alors il tue des femmes, car il est sûrement impuissant et il ne peut les posséder, alors il les tue sauvagement, vous avez compris la psychologie de cet être sournois, dangereux et inquiétant ? Bon, ok si vous n'avez jamais lu de cette littérature cela pourrait vous emmener dans les grands tourbillons frissonnants des serial killer, mais si vous êtes des habitués, rien de nouveau sous le soleil.
Les personnages sont pas terribles, le jeune inspecteur boit du thé aux fruits rouges et il a arrêté de fumer, c'est vous dire s'il a de la volonté, il joue aux jeux vidéos violents pour s'extirper de la violence qu'il côtoie quotidiennement et un jour il rencontre une jeune femme (je ne raconte rien pour le respect des futurs lecteurs) qui tient, c'est chouette boit le même thé que lui, alors évidemment vont-ils tomber amoureux ? Y a pas de noirceur dans ce bouquin hormis quelques descriptions qui pourraient être gores pour certaines âmes sensibles.
Bref c'est pas terrible, terrible, je résumerais ce bouquin entre un mixe d'esotherisme, de thriller et de collection Harlequin, malheureusement pour le jeune auteur, il n'y a rien de nouveau sous le soleil, l'assassin laisse des traces D'ADN, des fois c'est un coquin il change de mode opératoire.
C'est du déjà vu tout ça et ce qui gâche l'ensemble c'est que l'écriture est franchement pas terrible.
Je pense que ce bouquin plaira aux amateurs de frissons et de romance qui n'ont jamais lu ce type d'ouvrage en effet on y retrouve toutes les ficelles du genre j'en veux pour preuve toutes les explications des différentes techniques d'investigation qui sont très didactiques, mais pour les purs et durs amateurs de polar, cela reste anecdotique.
Un peu comme si on montrait Mais qui a tué pamela rose afin de faire découvrir aux profanes les grands cinéastes de polar américain
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En quelques mots : "Oh bin ça alors !"

Vu qu'apparemment il faut développer un peu plus les critiques...

J'ai découvert Chattam avec Léviatemps, un autre de ses polars, que j'ai bien aimé, peut-être grâce à l'ancrage Belle Époque.

Je me suis ici attaqué à une de ses premières oeuvres, dans le cadre du challenge Mauvais Genres 2022. J'avais bien l'intention d'enchaîner la trilogie, mais je risque de m'arrêter là.

L'âme du mal est à la limite du supportable. Les personnages sont archétypaux et plats, l'histoire est classique, on sent venir les rebondissements longtemps à l'avance. Je ne spoilerai pas, mais le dénouement final peut être deviné presque dès les premiers chapitres ! du coup pas de surprise, pas de frisson...

Chattam passe également beaucoup de temps à "expliquer" les différents types d'analyses (ou plutôt à les citer) sur un ton qui m'a paru condescendant. Ça passait peut-être il y a 20 ans, mais depuis on a eu nombre de séries TV sur le sujet, parfois d'excellente qualité, et les bases du sciences forensiques sont connues de beaucoup de monde. L'ouvrage a donc pris un sacré coup de vieux.

Bon ça n'est pas complètement mauvais non plus. C'est écrit correctement, et... Et je sèche, en essayant de trouver des choses positives.

Pour ne rien arranger, j'ai eu la mauvaise idée de l'écouter en audiobook. C'est une catastrophe. Les lecteurs ne sont mauvais (même s'ils n'ont rien d'exceptionnel et que Hervé Lavigne surjoue), mais les bruitages et les petites musiques d'ambiance sont tout simplement insupportables.
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Encore un auteur découvert il y a plusieurs années et qui m'a laissé une mauvaise impression. C'est donc pour tenter de me prouver que je faisais erreur, au vu de toutes les critiques positives reçues, que j'ai entrepris de lire L'âme du Mal.

Malheureusement, ma mémoire si souvent défectueuse était bel et bien bonne:

Pourquoi baser un polar aux USA si c'est pour en faire une pâle imitation de polar américain (du type bestseller comme la série Kay Scarpetta de Patricia Cornwell), bourrée de références trop européennes, d'incohérences culturelles et linguistiques (souvent évidentes comme la comparaison d'un poulet à un flic alors que pour les anglophones, les flics sont des cochons...), de personnages sans nuance, de sur-description des instances policières/légales/gouvernementales et des procédures légistes sans aucune utilité pour l'intrigue et particulièrement ennuyeuses, etc.
Le style est particulièrement unidimensionnel et un abus de comparaisons lourdingues (beaucoup moins de métaphores: soulagement?).

L'intrigue ne laisse pas se poser de question ni se surprendre puisque le lecteur est pris par la main du début au dénouement, pour suivre un sentier sans surprise et aisément prévisible.

Trêve de critiques négatives: ce n'est pas exactement un mauvais bouquin.
Simplement pas du grand polar. Pas de l'horreur. Ni du gore non plus.

Mon avis négatif se fonde essentiellement sur mon incompréhension face au choix d'une culture étrangère pas complètement maîtrisée comme toile de fond qui rend malheureusement l'histoire hachée, avec des longueurs inutiles et lui vole par conséquent une partie de sa crédibilité.
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Bof bof bof....j'ai eu vraiment du mal a finir ce livre, l'histoire était vraiment cousu de fil blanc et limité un peu tiré par les cheveux. Les scènes de meurtres sont inutilement gore (un peu mode "les experts" en bouquin), c'est peut-être la seule originalité du livre (bien que maintenant le style est déjà largement repris). J'ai reçu en prêt la trilogie mais au final, je pense pas que je lirais les 2 autres car si le premier ne m'a pas convaincu, je crains pour la suite. J'aime autant passer à autre chose.
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après toutes les bonnes critiques sur ce livre, je me suis enfin lancée et que dire… j'ai trouvé ça très long, comme si l'auteur voulait absolument nous ressortir tout ce qu'il avait appris pour écrire ce livre.. des pages et des pages de description. j'avoue ne pas avoir été emporté par ce tome.
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J'aime les polars bien sanglants, bien glauques. J'aime les serials killers qui font peur. J'aime les corps découpés, souvent des corps féminins d'ailleurs. Pourtant j'ai été déçu par la lecture de ce roman qui semblait prometteur. Trop d'explications sur les méthodes de la police scientifique et troooop de guimauve autour de l'amourette de Brolin et Juliette. Pitié ! Que de tournures de phrases dégoulinantes de sucre : les yeux saphir, les lèvres pétales de rose, le capuchon obscur de la nuit... à la longue, ça écoeure
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Portland. Plusieurs femmes ont été mutilées, leurs cadavres n'ont plus d'avant bras et elles portent au front une étrange marque, comme si un acide avait été versé sur le haut de leur visage.
L'inspecteur Joshua Brolin, formé aux méthodes de profilage du FBI n'a de cesse d'établir le portrait du tueur. Un homme correspondant au portrait du meurtrier est tué lors d'une intervention. Pourtant les crimes ne cessent pas, le même rituel ou presque.
L'énigme s'épaissit.
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C'est mon premier Maxime Chattam, que j'ai découvert par l'entremise de ce site. Amatrice de polars et de romans policiers, j'ai lu plusieurs Thilliez et un Minier dans la dernière année, et je m'attendais à un auteur de la même trempe. J'ai été très déçue et je comprends mal les critiques somme toutes positives accordées à ce roman.

J'ai trouvé l'intrigue convenue, les personnages stéréotypés sans aucune profondeur, et les rebondissements plus que prévisibles. le roman date d'environ 20 ans, ce qui n'enlève souvent rien aux qualités littéraires d'un ouvrage. Ici, j'ai eu l'impression de lire une histoire de serial killer sans substance, parsemée de scènes gores, se voulant choquantes ou une tentative maladroite pour intéresser les lecteurs en manque de sensations fortes. Peut-être suis-je blasée par un trop grand nombre de lectures du même genre, mais l'horreur de ce livre m'a semblée...banale.

Le développement de la psychologie des personnages est inexistant et on tombe à maintes reprises dans les clichés les plus éhontés : Aucune évolution des deux personnages pendant le roman. Relations hommes-femmes sortant des années 80. La petite histoire d'amour m'a parue tirée des mauvais Mary Higgins Clark. Ringard à souhait.

La décision de l'auteur de situer son intrigue aux États-Unis m'a énervée. J'adore les polars américains que je lis en anglais. Pourtant, je n'y croyais pas - je voyais juste un auteur français tenter de mettre de l'avant la vie d'un policier aux États-Unis, mais sans réussir à dépeindre correctement la culture américaine. L'auteur revient à maintes reprises sur les grands espaces, jamais foulés par l'homme - il me semble que c'est une fascination (les vastes territoires peu explorés) qui est davantage française qu'américaine. Je juge peut-être mal, mais nous ne passons pas notre temps à nous questionner sur nos contrées inconnues en Amérique du Nord, elles font partie de notre vie.

J'ai lancé le pot avant les fleurs...donc en dépit de tout cela, le roman reste facile à lire et je l'ai terminé en 3 jours, sans pour autant bouder mon plaisir. Je donne deux étoiles, parce que raconter une histoire en gardant ses lecteurs démontre est une qualité indéniable pour un auteur de polar.

J'ai pris la trilogie à la bibliothèque, je suis donc rendue au 2e livre, In tenebris...alors en dépit de toutes mes réserves, j'ai décidé de poursuivre ma lecture. Peut-être serai-je surprise par le 2e tome de la trilogie, ne sait-on jamais!





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