L'Âme du mal

La Trilogie du mal T1 - L'âme du mal (2001)
J'ai beaucoup entendu parlé de cet auteur comme une référence du polar. Je commence donc par le début : La trilogie du mal et son tome 1 « l'âme du mal ». Chattam est un écrivain français qui a fait de solides études de criminologie à l'université de Saint-Denis. Son ouvrage est très documenté. A la lecture, j'ai trouvé cela intéressant mais trop pédagogique. L'intention de l'auteur est trop souvent perceptible. J'espère que les tomes suivants auront moins de longueurs de style. Quant au méchant, vraiment très méchant, c'est un serial killer, ce qui rime américain et embrouilles entre Police, FBI et Procureur. Éculé mais pourquoi pas. de toute façon, ce qui fait la puissance du polar, c'est l'ombre du flic qui pourchasse le meurtrier. Rendons ici à Chattam d'avoir bien posé ces deux personnages principaux, le flic profiler et meurtri d'un côté, le monstre intelligent et investi d'une mission de l'autre.
Les éléments sont en place pour attraper le second tome …

L'histoire est palpitante. On suit l'inspecteur Brolin dans son enquête et on cherche à comprendre la motivation du tueur. Les révélations sont surprenantes et l'action monte en intensité. J'ai passé un bon moment en écoutant cette lecture, je vous recommande l'audio.

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Joshua Brolin est un inspecteur beau comme un " camion " qui a commencé sa carrière au FBI en qualité de profileur mais qui a préféré en partir pour acquérir de la pratique policière à Portland !
Il va être amené à sauver Juliette Lafayette enlevée par un psychopathe et le tuer ! Des liens d'amitié vont se tisser entre son " sauveur" et cette jeune étudiante en 4° année de psychologie.
Hélas d'autres meurtres vont être commis par celui qu'on appelle le bourreau Portland et, Josh avec son équipe sont conduits à constater qu'ils ont été perpétrés suivant la même procédure violente que celle de Leland Beaumont ! le monstre aurait un " copieur" ? L'équipe de Josh en est persuadée mais une, puis d'autres lettres vont arriver avec des références à la Divine Comédie de Dante et plus précisément à l'Enfer ! Il y aurait donc un tueur et un " corbeau" ou est-ce le même homme ?
Finalement, leurs questions les amènent à aller vérifier la sépulture de Leland mort depuis plus d'un an : le cercueil est vide et pourtant L ADN des victimes est bien celui du bourreau !
C'est une hypothèse impossible sur le plan génétique sauf si Leland qui a été adopté par Milton a un jumeau ! Ils vont s'intéresser à la famille Beaumont car le Mal se cache chez elle ainsi que le tueur !
Maxime Chattam signe son 1° polar en 2002 avec 627 pages pleines de rebondissements et de personnages attachants, agrémentées d'hémoglobine et de scènes glauques !
Un gros bémol car il y a des longueurs au niveau des techniques policières, médico-légales, scientifiques et chimiques mais l'auteur qui a étudié pendant 1 an la criminologie à l'université de Saint Denis a certainement voulu faire oeuvre de pédagogie, cependant : il a fait de son héros : un inspecteur très imprégné par les méthodes U.S !

Ultra bien écrit, du suspense à toute épreuve et envie permanente de connaître la fin. Malheureusement, c'est prévisible et cela gâche tout.
Lecture appréciée mais tristesse car trop prévisible.
Proche de certaines séries, et autres romans, que je ne citerai pas pour ne pas spoiler, la fin est d'une facilité effroyable.

Un thriller scientifique et horrifique plutôt bien documenté, @Maxime Chattam a suivi des cours en criminologie qui sont utilisées à bon escient dans le roman, notamment les scènes d'autopsie qui sont plutôt glaçantes et ne donnent pas trop envie de s'égarer dans les sous-sols des médecins légistes.

J'ai trouvé l'enquête assez peu palpitante et certaines situations peu crédibles, toutefois le roman se lit facilement et remplit son rôle de page-turner de façon efficace. Les amateurs de thriller semblent particulièrement apprécier @l'âme du mal, ce ne fut pas mon cas mais je lis très peu le genre et ne suis surement pas un bon juge en la matière.

Challenge Multi-défis
Challenge pavé
Pioche dans ma PAL

Alors que j'attendais à une chasse à l'homme, une enquête trépidente avec, pourquoi pas une touche d'ésotérisme ou de suspens, j'ai avant tout suivi le travail des enquêteurs. Profil du tueur, autopsies, réunions, recherches d'indices. Une partie soignée et bien travaillée, cependant je regrette que d'autres aspects ne soit pas plus attractifs. Malgré tout, qu'on se le dise, les crimes ne manquent pas de visuel et d'hémoglobine, et Maxime Chattam offre des scènes troublantes. Je crois que j'attendais plus de thriller et moins de techniques policières. La suite me comblera peut-être d'avantage.
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Je remercie Ludivine du blog Vingt et une pages pour cette lecture commune de L'âme du mal, premier tome de la trilogie du mal de Maxime Chattam. Si nous n'avons pas trouvé dans ce thriller ce que nous cherchions, nous avons pris plaisir à échanger dessus et à partager nos ressentis, bien souvent similaires. Je remercie d'autant plus Ludivine que ce roman traîne dans ma PAL depuis des lustres…

Je dois avouer que sans cette lecture commune, j'aurais abandonné ce premier tome durant lequel j'ai passé beaucoup de temps à m'ennuyer. Il m'a clairement manqué le rythme et le suspense que j'attends d'un thriller, même si heureusement, la dernière partie se révèle plus dynamique. Il faut dire que je l'ai lu juste après La fille d'avant duquel je n'arrivais pas à décrocher, alors qu'ici, l'inverse s'est produit ayant dû me forcer pour reprendre ma lecture. Pourtant, le début m'avait semblé prometteur et le roman possède un certain nombre d'atouts.

Ainsi, Maxime Chattam a fait un énorme travail de recherche que ce soit sur les tueurs en série, les méthodes d'investigations du FBI et de la police, et tout ce qui a attrait à l'expertise médico-légale, nous donnant des détails qui m'ont parfois remuée et rebutée. Je pense notamment à une scène avec une tête et une légiste aussi froide qu'un frigo, ce qui, vu sa profession, est probablement nécessaire pour ne pas s'effondrer. de manière générale, il y a beaucoup de détails, trop pour moi, ce qui m'a donné le sentiment d'être non pas dans un thriller, mais dans un roman policier nous proposant de suivre au plus près les dessous de l'enquête de l'inspecteur Brolin. Un inspecteur qui tente de mettre la main sur un tueur en série dont les méthodes ne sont pas sans rappeler celles du bourreau de Portland, qu'il a pourtant lui-même abattu un an auparavant.

Si l'enquête ne m'a pas passionnée outre mesure, car trop diluée pour maintenir mon intérêt sur le long terme, j'ai adoré toute la tension autour de la recherche de ce tueur en série aux allures de fantôme. le bourreau de Portland est-il revenu à la vie, le mal ne s'éteignant jamais entièrement, ou un esprit malade s'amuse à le copier, tuant et mutilant des femmes dont il est bien difficile de trouver le lien les unissant ? L'angoisse s'installe rapidement pour ne jamais nous quitter d'autant que Juliette, la seule victime du bourreau de Portland ayant survécu, nous donne parfois des sueurs froides. La frontière entre témérité et inconscience se révèle, en effet, bien mince !

J'ai beaucoup apprécié Juliette, une étudiante en psychologie encore très affectée par son expérience avec la mort et la monstruosité, mais qui semble bien décidée à reprendre le contrôle de sa vie. Elle pourra compter sur le soutien de sa meilleure amie qui habite à proximité, et de l'inspecteur Brolin qui l'a sauvée des griffes du bourreau de Portland et est donc le plus amène de la comprendre. L'auteur nous propose ici le portrait d'une femme forte, une survivante qui refuse de se terrer, et qui se révélera même proactive dans la traque du tueur en série, qu'il soit fantôme du passé ou monstre du présent.

De la même manière, j'ai aimé suivre l'inspecteur Brolin, un homme intelligent pour lequel on se prend d'affection, d'autant que l'auteur en fait un personnage humain qui ne se résume pas à son travail. Un travail qu'il fait fort bien, le policier étant un petit prodigue qui a échangé le prestige du FBI pour la police afin de pouvoir exercer plus rapidement et concrètement ses talents de profiler. Il est d'ailleurs intéressant de le voir, petit à petit, former avec prudence et détermination le profil du tueur en série... J'ai donc apprécié ce duo atypique, mais j'ai été très gênée par la relation qui va se développer entre l'étudiante et le policier. Brolin semble lui-même bien conscient du problème soulevé par son comportement, même s'il arrive bien facilement à s'en dédouaner…

Quant à l'écriture de Maxime Chattam que j'avais découverte dans Carnage, elle est simple et directe, ce qui accentue l'horreur de certains détails, et permet de décrire des monstruosités avec force et réalisme. Je ne pense pas continuer La trilogie du mal, mais je ne ferme pas la porte à d'autres romans de l'auteur. Et puis, à part un point qui m'a semblé maladroit, je reconnais avoir apprécié les derniers chapitres qui gagnent en intensité et nous plongent en pleine genèse du mal !

En conclusion, malgré les avis très élogieux sur L'âme du mal, je ressors assez mitigée, voire déçue de ce roman. Je m'attendais à trouver un thriller empli de suspense, j'ai découvert un roman policier extrêmement minutieux et détaillé au rythme assez lent. Je reconnais néanmoins l'incroyable travail de recherche de l'auteur pour rendre son roman effroyable de réalisme ! Si vous aimez les enquêtes policières détaillées au plus près et quelque peu angoissantes, les histoires de tueurs en série et n'êtes pas rebuté par des scènes parfois très gores, ce roman pourrait vous plaire. Pour ma part, je ne poursuivrai pas la série, ce premier tome pouvant se suffire à lui-même.
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Premier volume interessant, les personnages sont bien écrits, le suspense est présent, on voit que le sujet a été travaillé et approfondi par l'auteur, notamment le sujet de la medicine légal. La fin m'a tout de même laissé perplexe. Je vais tout de même lire le second tome pour infirmer ou confirmer ma première impression à la fermeture de cet ouvrage.

L'âme du mal a été une lecture sympathique, très divertissante et bien documentée - mais j'en attendais davantage.
Autant à certains moments le suspens est implacable, autant à d'autres l'histoire se traîne quelque peu dans des scènes clichées (la bibliothèque !) qui personnellement m'ont sorties de ma lecture.
En revanche, j'aime beaucoup le fait que l'auteur "joue" avec le fantastique en nous instillant le doute d'une petite phrase bien sentie.
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C'est la première fois que je lis cet auteur, premier tome d'une trilogie. Ce livre de 627 pages (version Pocket) a reçu le prix Sang d'Encre.
Un récit bien sanglant, gore. Des meurtres décrits à grands coups de détails.
Il a beaucoup à faire l'inspecteur Joshua Brolin avec tous ces meurtres de femmes. Josh a une spécialité, il est profileur, c'est donc en essayant d'entrer dans la peau du meurtrier qu'il présente les enquêtes. Parmi les victimes du « bourreau de Portland » figure Juliette, sauvée in extremis d'une mort atroce par Josh qui tue Leland Beaumont, le meurtrier. Une jeune femme fort sympathique qu'on va retrouver tout au long de l'ouvrage.
On se croit sorti du massacre, mais non, les meurtres continuent. Ils sont étranges ! et je n'irai pas plus loin dans l'histoire. Un polar où tout est étrange. Des énigmes à décoder car le tueur, à travers ses meurtres, laisse des messages.
Bref, j'avais commencé ce livre il y a quelques mois et vite abandonné tant le récit était gore. Mais je n'aime pas laisser un livre sans le finir alors j'ai recommencé et cette fois je l'ai terminé.
Je ne peux pas dire que j'en ai apprécié la lecture, j'ai parfois décroché, j'ai lu les lignes sans trop savoir ce que je lisais, il y a parfois des longueurs. Ça touche un peu à l'ésotérisme et je n'aime pas ce genre d'écriture. C'est une trilogie mais je suis déjà certaine que je ne lirai pas les deux autres tomes.
Je mets la moyenne car je suis consciente que l'écriture de ce thriller a demandé pas mal de recherches (références à la Divine Comédie de Dante) à l'auteur, ce n'est pas du travail bâclé, si je n'ai pas aimé ça n'est dû qu'à mes goûts personnels et n'engage en rien l'écriture de l'auteur.