« Zoé et sa fille usèrent de ce temps pour découvrir la salle de projection, un vaste cinéma, l'espace Pixel et ses tables de jeux et bornes d'arcade, les différentes salles de sport et les promenades sur le pont principal … sans oublier sûrement une piscine à débordement, le stand de marrons glacés à venir, une fête foraine, des girafes, des … stop !!!!. » Tandis que moi, je m'usais totalement à la 221e page, soit à la moitié du dernier roman de
Maxime Chattam; auteur que je n'avais jamais lu, mais dont les ventes record m'avaient convaincu de passer des soirées passionnantes à chaque chapitre. Cela avait d'ailleurs plutôt bien commencé. Les personnages, pas trop nombreux étaient bien dessinés, notamment celui de la fille de Zoé qui proposait une approche à la fois actuelle et innovante… jusqu'à ce que tout ce petit « innombrable monde exponentiel » se retrouve dans un lieu ultra chargé d'une décoration invraisemblable et indigeste qui vient hélas saccager une crédibilité ou du moins une projection pourtant prometteuse.
Vraiment dommage, car j'aurais peut-être voulu savoir ce que les protagonistes avaient finalement pu découvrir, mais étant donné le contexte, la structure de l'ouvrage, cela m'a coupé l'envie. Ce roman est un peu comme une pizza « Star ». Sur la carte, elle semble parfaite, délicieuse, irrésistible, alors qu'en réalité, le pizzaiolo, engourdi par le succès de son entreprise, a soudainement eu la main abstraite et lourde sur les ingrédients, avec une profusion d'anchois, de thon, de viande kebab et de coulis de framboise. Une pizza témoin d'un bug, d'un burn-out. Une pizza à 22,90 € qui en donne trop et que l'on n'ose pas recracher.
Pourtant, c'est ce que j'ai courageusement osé faire hier soir à 22 h 04. En réalité, j'ajouterai les restes dans une boîte à lire, et je suis sûr qu'il trouvera très vite un amateur de Donuts aux chips.
Pour moi, c'est terminé les romans ! J'crois que je vais continuer dans les témoignages, les documents, les essais ou la biographie de
Britney Spears. Ça ne peut pas être pire que le fait d'avoir voulu l'acheter.
Finalement, je regrette ma critique facile sur la bio de
Thomas Pesquet que j'avais rêvé de prendre pour un écrivain héroïque, visionnaire et torturé. C'est juste un héros pour de vrai, au même titre que Maxime semble juste être un écrivain… pour doggy-bag.