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3,37

sur 781 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Depuis quelques temps, quand un nouveau Chattam sort, je tergiverse pas mal... Achat... Pas achat.
Et puis comme à chaque fois, la quatrième de couverture me donne trop envie et je cède à l'achat en espérant retrouver du grand Chattam.... Et la quatrième de couverture était super prometteuse.

Alors, oui, j'ai apprécié cette lecture, mais je crois que je suis exigeante avec les grands noms.
L'écriture de l'auteur ne change pas. Elle est agréable, addictive et le scénario se tient tout en étant intéressant.
Mais même si Chattam énonce pas mal de vérités ( ou tout au moins a le même avis que moi sur certains sujets), je ne sais pas trop si il se bride lui même, ou si c'est sa maison d'édition qui le freine.
Du coup je m'interroge sur ce politiquement correct que s'impose ou imposé a Chattam.
Est ce pour garder un plus grand lectorat ?

Il me manque cette prise de risque, cette envie de piquer et d'être percutant.
Aujourd'hui, les romans de Chattam sont trop lisses pour moi...et je suis donc déçue à chaque fois.
C'est d'ailleurs vraiment dommage car une fois encore le sujet de ce roman avait du potentiel.
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Maxime Chattam est l'un de mes auteurs préférés et ce, depuis de très nombreuses années. Chaque livre qu'il sort, je l'achète en grand format, je lis tous les articles le concernant. Bref, une vraie aficionado ! Ainsi aussi, par son excellente « Trilogie du mal », il m'avait fait aimer la littérature noire dans ce qu'elle a de plus sombre. Elle appartient d'ailleurs aux livres que j'emporterais avec moi sur une île déserte, comme mentionné dans Babelio.

Mais voilà que là, je viens de me prendre une claque, une terrible et vraie claque mais alors pas du tout, dans le sens positif, bien du contraire….

Que Maxime Chattam annonce lui-même que son dernier livre soit plus dans le domaine du fantastique ou de la science-fiction ne me dérange pas du tout car j'aime que les auteurs et autrices ne se reposent pas sur leurs lauriers et tentent de nouvelles choses.

D'ailleurs, il y est évoqué l'excellent roman «La nuit des temps » de René Barjavel et là, je saute de joie car c'est un des livres que j'avais dû lire à l'école et qui m'avait vraiment fait aimer la littérature en général. Mais une fois terminé, la déception est là et c'est bien une énorme déception !

Je ne vous parlerai pas de l'histoire car la quatrième de couverture est elle-même assez mystérieuse et je ne souhaite donc pas vous spoiler des éléments du récit.

Bien que les idées du livre soient bonnes, j'ai trouvé que cela avait été exploité de façon beaucoup trop lisse et trop dans le politiquement correct (y a-t-il des «sensitivity readers » dans la place ?). Même la plume de l'auteur semble avoir complètement changé : le style est loin d'être fluide, certains passages sont longs, voire même trop longs et accessoires, les personnages sont dans les clichés au possible, …

Que l'on souhaite écrire un livre sur les grands sujets actuels de société, je peux le comprendre mais encore ne faut-il pas non plus tomber dans le surfait et la facilité. Mais pourquoi donc ces choix ? Je n'en ai pas la moindre idée….

Cela me fait de la peine de devoir écrire ce genre de chronique, d'abord et je le répète parce que c'est un des auteurs que j'apprécie le plus et ensuite, parce que ce n'est jamais agréable à faire. Mais je me dois d'être la plus objective possible par rapport à cette lecture de « Lux » et c'est hélas mon ressenti.

Je pense que ce livre trouvera son lectorat, surtout vu son auteur mais mon plaisir de lecture n'a pas été à la hauteur de ce j'attendais de sa part…

Remarque évidente : ceci n'est que mon humble avis personnel et je vous invite à vous procurer ce livre pour vous en forger votre propre opinion.

Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Changement d'atmosphère, Maxime Chattam a décidé de humer l'air du temps et de mettre de côté les histoires de tueurs en série et autres horreurs. Lux éclaire un tout autre chemin, celui de notre avenir proche.

J'ai un véritable respect pour les démarches des auteurs qui osent sortir des sentiers battus, qui décident de défricher d'autres terres, même au risque de perturber les lecteurs fidèles.

Mes choix de lecture se dirigent de plus en plus vers des livres atypiques, qui promettent des histoires différentes, à la fois divertissantes et éclairantes pour les lecteurs.

J'ai ressenti ce potentiel dans ce roman, par son résumé énigmatique et par la promesse d'un récit singulier. Elle a été en partie tenue, mais seulement en partie.

Le futur, proche, à quelques encablures temporelles de notre quotidien. Les effets du changement climatique n'ont fait que s'accentuer. J'écris cette chronique au moment des tempêtes records qui touchent le nord-ouest du pays, l'ambiance est tout à fait appropriée…

Ce n'est pas en soi un seul livre de science-fiction, mais plutôt l'un de ces romans assez difficiles à classer, qui mélangent les genres. C'est à la fois son intérêt et une de ses limites.

Hommage assumé à Barjavel, soit. Avec une dose d'anticipation, de suspense, de mystère, d'aventure, et même une touche de romantisme. Quelques messages sont distillés, à travers une intrigue principalement axée sur le divertissement. Époque « fin de cycle ».

La quatrième de couverture annonce la couleur de manière assez neutre, avec un sticker “tout public”. C'est effectivement le cas de cette histoire où la violence est très peu présente, ce qui différencie ce livre de la plupart des autres écrits de Chattam. Cette parenthèse avait tout pour proposer une lecture captivante et surprenante.

Malheureusement, elle ne l'a été que trop peu, en ce qui me concerne, en raison d'un vrai manque de souffle, de son côté trop lisse, du manque de rythme durant la première moitié, et du fond à peine esquissé.

Chaque lecteur aborde un roman en fonction de sa sensibilité, de ses goûts et de son expérience en tant que dévoreur de pages (ou non). Je suis un lecteur de science-fiction, habitué à ce genre de récits, et avide d'être surpris, perturbé, et qu'on me propose une vision de l'avenir avec conviction.

Lux est un roman assez politiquement correct, où beaucoup des aspérités d'une telle idée d'histoire ont été gommées pour ne brusquer personne. L'écrivain propose quelques pistes de réflexion intéressantes, pertinentes, mais à peine effleurées. C'est vraiment frustrant. Laisser autant libre cours à l'imagination du lecteur pour combler les trous me semble une facilité.

Ce qui m'a particulièrement gêné, c'est que cet avenir ressemble comme deux gouttes d'eau à notre présent, à l'exception des effets climatiques. le travail sur l'environnement aurait mérité davantage de développement, plus d'inventivité pour éveiller la curiosité. J'ai rarement eu l'impression de suivre une intrigue se déroulant dans le futur.

Lux n'est pas un livre engagé, l'auteur a choisi une voie médiane, à l'image de sa fin qui fera parler. le texte fait appel à notre capacité d'émerveillement, pointant une lueur d'espoir dans les ténèbres. C'est aussi l'occasion de parler du pouvoir de la création, avec quelques messages de l'écrivain réel à son écrivaine de papier.

Maxime Chattam a cherché à rendre son roman très accessible au plus grand nombre, un parti pris qui risque de frustrer des lecteurs comme moi, en quête d'inventivité et de prises de risque.

En fin de compte, Lux reste avant tout un divertissement très accessible, édulcorant ses messages, avec des personnages principaux plutôt sympathiques bien que quelque peu caricaturaux. Pour ma part, ça restera une lecture en demi-teinte.
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Grand amateur de Barjavel et surpris de voir la référence en quatrième de couverture, je me précipite doucement, six mois après sa parution. « Lux », de Maxime Chattam, auteur préféré de mon ainée.
Une première lecture, « le coma des mortels », m'avait laissé perplexe…

Chattam, science-fiction, j'attaque avec enthousiasme… Une mise en place un peu laborieuse, mais malgré tout une scène de tempête assez réussie, même si Joseph Conrad reste dans ma mémoire le maître en la matière ; n'est pas Conrad qui veut…
Las… N'est pas Barjavel qui veut non plus : une histoire qui m'a semblé être axée sur des thèmes à la mode : le genre, le transgenre, le climat, le méchant russe, les politiciens hors sol et incultes, les bons américains. Et que dire de de l'utilisation abusive de ce genre de formule « savantes et savants » Bref. C'est long, c'est long, malgré les courts chapitres sensés donner du rythme.

Quelques découvertes du genre « Les traitres d'un jour étaient souvent les héros du lendemain ». J'ai dû m'accrocher pour finir, jurant mais un peu tard, qu'on ne m'y prendrait plus. (*)

(*) A une quatrième de couverture alléchante autant que mensongère… et à Chattam.
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Déçu. Je n'ai pas retrouvé l'auteur que j'ai bien aimé dans d'autres ouvrages ici. Un début superbe, la description des tornades est grandiose et on se laisse emporter dans la lecture. Après, c'est long, beaucoup de clichés (on accumule une fille transgenre avec un méchant russe et un gentil chien meilleur ami de l'homme - bon j'exagère un peu peut-être), un suspense poussif à mon goût, et une fin un peu décevante. D'autres aimeront j'en suis sûr, ce livre est dans l'air du temps. Mais personnellement j'espère plus tard retrouvé "mon" Maxime, aux confins de l'horreur et maître du thriller.
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Chronique de Serial Lecteur : le billet de Jean Luc pour Collectif Polar
LUX
J'ai quasiment tout lu de Maxime Chattam et j'ai adoré plus particulièrement l'un de ses livres intitulé « le Coma des Mortels », roman dans lequel il change complètement de répertoire.
Eh oui, comme quoi il est possible d'exceller dans plusieurs styles.

Avec ce dernier roman Maxime sort à nouveau de sa zone confort(les fameux thrillers gores qui restent sa marque de fabrique)
Sans dévoiler l'intrigue il nous propose un roman un brin fantastique mais malheureusement trop convenu avec des personnages caricaturaux et là, je n'ai pas du tout accroché !
Il aborde plusieurs sujets de société mais malheureusement la première partie de ce roman est poussive même si le début est accrocheur et percutant.

Maxime Chattam nous propose à la fin de son histoire, dans une sorte de conclusion une explication possible quant à la cause du phénomène décrit ( je n'en dirai pas plus…) mais il laisse aussi la possibilité au lecteur d'imaginer lui même la fin… c'est d'ailleurs peut être le point fort de cette histoire…

Dans ce roman, il y a beaucoup de poncifs avec des ficelles énormes, c'est trop facile et je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages peut être parce que trop prévisibles.
Encore plus gênant une histoire même fantastique quand elle évoque les maux actuels se doit d'être plausible or il m'a été impossible d'adhérer un temps soit peu à toutes les hypothèses scientifiques qui alourdissent l'histoire

C'est dommage parce que l'idée générale est séduisante, mais malheureusement la magie n'a pas opéré cette fois-ci..
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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J'attendais le nouveau Chattam avec impatience, après deux grosses déceptions, notamment L'Illusion que j'avais abandonné en cours de route. Une nouvelle fois, Chattam aborde un genre nouveau et c'est très bien. Trop d'auteurs se contentent d'écrire à chaque fois le même roman, pas lui. le début est formidable et très prometteur. L'humanité est au bord du gouffre et cette Sphère mystérieuse apparaît. Dès lors, l'humanité s'interroge sur sa nature. J'ai dévoré la première moitié. Mais, pour moi, Chattam ne tient pas la promesse initiale. Rapidement, le roman se perd dans des digressions indigestes, prétexte pour l'auteur à donner sa vision sur l'état du monde. Je me demande vraiment comment l'éditeur de Chattam a pu ne pas lui demander de couper, par exemple, ces passages sur la dette. Bref, plus j'avançais dans ma lecture, plus je lisais en diagonale. Jusqu'à une fin très décevante où l'auteur nous explique dans un message au lecteur qu'il a préféré ne pas donné de conclusion sur la nature de la Sphère car il estime mieux de nous laisser imaginer... avant d'ajouter un dernier chapitre qui fait exactement le contraire. Au final, je suis très mitigé. le thème est très intéressant mais l'auteur n'a pas réussi, à mon sens, à s'en emparer de façon satisfaisante, ça reste trop banal. En revanche, je recommande vivement Minuit moins une de Sébastien le Jean qui aborde ces mêmes sujets de la crainte de la fin du monde, du survivalisme, de la géo-ingénierie dans un thriller efficace et passionnant.
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J'ai pu trouvé ce livre en emprunt bibliothèque et j'avoue que j'étais très curieuse de lire Maxime Chattam dans un autre registre n'ayant pas lu de mon côté la saga Autre monde.

J'ai aimé l'écriture toujours aussi fluide de l'auteur, certains des sujets abordés étant même assez féminisme et certains sujets sont également abordés comme la transidentité.

J'ai aimé également le fait que ce roman puisse contenir divers genre en un, le côté roman de science fiction avec le qu'es ce que c'est que cet objet, mêlé au roman d'aventure, avec un touche d'enquête et de mystère et bien sur beaucoup de choses qui ressemblent ou font penser à du Barjavel.

J'ai cependant aussi des bémols concernant ce récit le fait que Zoé soit écrivaine mais fasse partie de l'équipe, certes je me doute bien que divers profils soient nécessaires mais écrivaine, puis le fait qu'elle arrive à "imposer" sa fille et même son chien.

La fin est un gros bémol à mes yeux même si j'en comprends bien l'idée, d'ailleurs cela me fait penser a un autre auteur que Maxime Chattam apprécie beaucoup.

Cependant j'ai lu ce récit de manière fluide, on a envie de le reprendre et de tourner les pages mais la fin m'ayant laissé une impression mitigé du coup.
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« Lux », du latin « lumière » porte bien son nom : est-il enfin temps de nous remettre en question ? Pouvons-nous imaginer que l'humanité puisse, un jour, être punie pour ses crimes ? Ses manquements écologiques ? Ses attaques perpétuelles contre la Terre ? C'est ce que pense Maxime Chattam à l'image de Barjavel dans « La nuit des temps » sauf que l'intrigue ne se déroule pas sous terre, mais dans les airs. Afin que vous puissiez le découvrir vierge de toute information, je ne parlerais pas de l'histoire de « Lux ». La 4è de couverture de l'éditeur est assez nébuleuse, je vais donc respecter ce choix de ne pas trop en dire.

Dans un futur proche, pas si loin de notre présent, les choses ont déjà bien évolué. La population vit différemment, en constante alerte contre les attaques métronomiques de la nature qui a décidé d'éjecter l'homme par tous les moyens. Chacun vit « en alerte ». Cinq grades ont été mis en place pour avertir la population de différents soulèvements de la nature et de leur gravité. le roman s'ouvre sur un grade 4 : ça va souffler fort !

« Il ne pleuvait pas. Pas une goutte. Juste une colère sèche de mère Nature. Généralement, lorsque la pluie arrivait, c'était bon signe, le pire était passé. »

C'est par ce biais que Maxime Chattam nous présente certains de ses personnages phare : Zoé et sa fille Romy, Simon et son fils Pierre par exemple. Zoé est écrivaine et il y a dans « Lux » de nombreuses réflexions sur le métier d'écrivain, le syndrome de l'imposteur et les affres de la création. Certes, il fallait bien lui trouver une profession compatible avec la suite des événements, mais j'avoue que la masturbation intellectuelle et la récurrence autour du métier d'écrivain dans les textes actuels commencent à me gaver !

Si j'ai beaucoup aimé la façon lente et méthodique avec laquelle Maxime Chattam nous laisse entrer dans « Lux », savouré les deux cents premières pages de mise en place, la découverte enthousiaste et savoureuse des personnages, les informations données au compte-gouttes concernant leurs passés respectifs et leurs blessures, j'ai eu plus de mal avec les deux cents pages suivantes…

Que c'est long ! Malgré l'introduction d'un événement inédit, énigmatique, presque surnaturel, il ne se passe pas grand-chose pour tenir le lecteur en haleine. le consortium réuni pour percer le mystère à jour prend un intense plaisir à… tourner en rond. Parler pour ne rien dire. La seule chose vraiment intéressante réside dans des réflexions sur notre humanité qui, malheureusement, sont effleurées sans être réellement développées.

Un petit mot sur l'univers imaginé par Maxime Chattam dans « Lux ». Je vous ai indiqué plus haut que nous sommes dans un futur proche de notre présent, mais un futur quand même. Or, à part quelques indications sur la façon de construire des bâtiments et la gradation des tempêtes, nous ne savons rien de plus sur ce temps à venir. Je déplore l'absence d'imagination, voire de créativité…

Un autre point m'a beaucoup gênée : le « politiquement correct » du roman. À croire qu'il a été relu par des « sensitivity readers ». Je ne développe pas pour ne pas spoiler, mais en lisant le texte vous comprendrez immédiatement où je veux en venir. Même réflexion concernant les exigences des idées amenées dans la seconde partie : Maxime Chattam semble craindre d'être trop pointu, peut-être d'ennuyer ou de demander à ses lecteurs plus d'efforts et de concentration dans les aspects scientifiques ou même philosophiques qu'il développe. Il ne tire pas son lectorat vers le haut et c'est fort dommage. Les explications restent à un niveau embryonnaire, ce qui brise complètement l'ambition du roman.

Je ne vais pas développer davantage sachant que je ne peux pas étayer mes propos avec des exemples concrets. Je peux simplement dire que « Lux » dresse un bilan global de l'état du monde et que le résultat des réflexions menées n'est guère glorieux.

« Le monde ressemblait à un ballon trop gonflé, couturé de partout et dans lequel on continuait de souffler, en se demandant laquelle de ses plaies allait céder la première. »

En résumé, même si la lecture est facile et agréable, « Lux » n'a pas tenu ses promesses. Je m'attendais à un roman de Science-Fiction qui glisserait peut-être vers le fantastique. Arrivée à la fin, je suis toujours dans l'attente d'être remuée, emportée et questionnée. Je reste donc sur ma faim.

Cependant, je salue l'intention de Maxime Chattam de sortir de sa zone de confort et d'avoir voulu tenter autre chose.

Je vous recommande de vous faire votre propre idée sur « Lux » et d'échanger ensuite.
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Maxime Chattam est un de mes auteurs chouchous, mais cette fois, je n'ai pas vraiment accroché. La lecture est assez agréable, j'aime toujours autant l'écriture de l'auteur. Mais…

Je ne vous dirai pas grand-chose sur l'intrigue : une sphère mystérieuse apparait au-dessus de l'Atlantique, dans un futur peu éloigné, sur une Terre sujette au dérèglement climatique. Elle va changer la vie d'une mère et de sa fille.

Le prologue est assez alléchant, avec une tempête de force 4 qui fait d'énormes ravages. Pourtant, dès ce moment, j'ai su que ce roman ne serait pas un coup de coeur. Je n'ai pas eu ce sentiment d'angoisse, d'attente, celui qui vous scotche au roman et vous dire « encore une page et j'arrête ».

Ce n'était pas désagréable, mais je ne me suis pas attachée aux personnages. Je n'ai pas ressenti leur peur, c'est resté assez lisse, sans accroche. Un sentiment qui a malheureusement perduré tout au long du livre. Je suis resté spectatrice, même dans les pistes de réflexion que proposent l'auteur. Elles sont pertinentes, mais pas assez approfondies.

Je m'attendais avec ce début prometteur à trouver une histoire dans le style des films catastrophe que j'affectionne. C'était plutôt pas mal parti, avec un chapitre qui pose les bases. Mais je me trompais. Ce roman est plutôt pour moi axé réflexion, mais là encore ça reste assez superficiel, pas assez approfondi, trop « correct ». le côté SF me plait beaucoup, mais j'en aurais voulu plus.

Le rendu final est trop plat dans l'ensemble, je n'ai pas eu le déclic qui m'aurait vissée à mon fauteuil. Il m'a manqué quelque chose. Pas d'empathie pour les personnages, je suis restée sur ma faim côté action et frissons. La curiosité était bien là, mais sans plus.

En fait, lorsque je me relis, je m'aperçois que ce qui m'a manqué, c'est l'intensité. Que ce soit pour les personnages, pour « l'action », la réflexion ou même la fin…

Une lecture assez décevante dans l'ensemble, même si elle n'est pas désagréable. Ça ne peut matcher tout le temps ! Et ça ne m'empêchera pas de lire le prochain roman de l'auteur.

A noter que la violence est quasi inexistante et que donc ce roman est tout public.
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