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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voilà une bédé qui rend hommage aux grands noms et aux films western par le biais de sept pistoleros qui ressemblent un peu, de par leur légende, aux 7 mercenaires.

Nous sommes au tournant du changement de siècle, le monde des cow-boys et des légendes vivantes du tir recule pendant que la civilisation avance. Et si quand toi tu avances, moi je recule, comment veux-tu… comment veux-tu… que tu capitules !

Comme dans « le tireur » de Glendon Swarthout, ces légendes du six-coups ont vu leur terrain de jeu s'amenuiser à petit feu. On dirait même qu'ils ont tous disparus…

Tous ? Non, un petit groupe résiste encore et toujours… non pas à l'envahisseur, mais à l'avancée du progrès puisqu'ils vivent retranchés et retirés du monde dans une messa, en bordure d'une réserve indienne.

Hors, je ne vous apprendrai rien, mais quand des riches industriels se regroupent pour éradiquer un problème, ça éradique sa race ! Et là, Wilton, le petit journaliste auquel ils ont fait appel a un plan diabolique.

Oui, cette bédé est un hommage aux westerns spaghetti, avec une touche de parmesan et beaucoup de sauce bolo.

Dans les pistoleros, il y en a un qui a le regard terrible du truand Lee van Cleef, j'ai aperçu le pancho du Blondin, puis un dessin qui avait tout de la scène d'ouverture dans « Once Upon A Time In The West » (celle du quai de gare) et le révolutionnaire européen à tout de James Coburn, celui de « A Fistful of Dynamite ».

Tiens, on a même un chef de guerre mexicain qui nous parle à la Raoul Volfoni avec une réplique des « Tontons flingueurs » mis à la sauce fajita.

— Mais je vais leur montrer qui c'est, le Diable Rouge !! Aux quatre coins du Texas qu'on va les retrouver !! Éclatés en petits morceaux façon tortilla !! Moi, quand on m'en fait trop, je ne me contente plus de tuer, je massacre, j'étripe… À la mexicaine !!

Les dessins sont précis, réalistes, et j'ai apprécié la couleur sépia lors des flash-back nous présentant les 7 pistoleros ainsi que le retour vers le futur, avec le jeune Wilton, vieux, sur son lit de mort.

C'est violent – la fin ayant justifié les moyens – mais c'est jubilatoire parce c'est du bon western que les auteurs nous ont présenté là.

Lorsqu'on referme l'album, on a les tripes serrées parce que même si ces 7 pistoleros n'étaient pas des enfants de coeur, ils étaient tous retirés du circuit et vivaient paisiblement.

Mais rien ni personne ne doit arrêter le progrès et les industriels… Même pas des vies humaines.

Nous sommes si peu de choses…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Après une impulsion de départ somme toute assez originale, nous sommes amenés dans tout ce à quoi on peut s'attendre en ouvrant une BD qui s'appelle 7 Pistoleros : du bon gros western avec de l'amitié, des tireurs d'élite, des joueurs de carte, des Indiens, la cavalerie, des saloons...
Pas de doute, ce tome est un véritable hommage au western spaghetti.
J'ai trouvé l'histoire très bonne, bien pensée avec un rythme maîtrisé alternant les confrontations et les moments de répit.
Je trouve dommage qu'on n'ait pas plus le temps de s'attacher aux différents personnages car, même si ils sont pourtant tous bien identifiés et identifiables, j'ai trouvé qu'ils étaient peu individualisables pour la plupart.
Côté dessin, rien à redire, c'est très bon et très efficace.
Un très bon moment de lecture.
PS : le lecteur averti reconnaîtra sans trop de difficulté telle scène ou tel personnage directement sorti des grands classiques du cinéma.
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Cette BD est un bien bel hommage au western spaghetti. Un scénario astucieux regroupe sept manieurs de colt bien typés, pour les opposer à des hordes de truands mal dégrossis, comme un symbole de la lutte entre la civilisation moderne supposée apaisée et les outlaws de l'ouest, barbares perpétuant la violence.
Le dessin de Antonio Marchione est magnifique et colle parfaitement au tempo de l'intrigue. Au passage Marchione nous offre une nouvelle version du Lee van Cleef version le bon, la brute et le truand, après celle de Morris dans Lucky Luke.
Une réussite du genre.
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Une excellente histoire pour une sorte de remake des 7 mercenaires. D'ailleurs, l'un des personnages y fait même allusion.
Sans trop aller dans les détails pour ne pas vous gâcher l'intrigue, on retrouve ici 7 cow-boy, 7 as de la gâchette mais aussi 7 bons samaritains qui ont chacun rendu la justice à leur façon. Ils vont devoir se confronter à de nombreux bandits qui voudront leur peau… mais pour quelle raison la moitié des bandits du pays vont leur tomber sur le nez ? Ça, cela sera expliqué assez rapidement. Puis on va avoir droit à un véritable « Fort Alamo » où les 7 pistoleros vont devoir faire preuve d'intelligence et de puissance de feu pour repousser les premiers assauts.
Une BD qui va à cent à l'heure mais qui est totalement maitrisé. On peut argué que l'histoire aurait été plus intéressante encore en l'exploitant sur 2 ou 3 tomes, mais finalement cela ne rend que plus intense le récit, et puis il n'y a pas de frustrations. le rythme est soutenu mais l'histoire se déroule sans manquer de sens et la conclusion, très importante, est plutôt réussie.
Pour un album en 1 tome qui est obligé de survoler la présentation des personnages, on s'attache finalement assez bien à ces cow-boys.
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Fin du XIXème siècle, aux Etats-Unis, un groupe de financiers, entrepreneurs puissants veut s'étendre sur le territoire américain, implanter le monde moderne dans les coins les plus reculés, là où s'opposent encore des cow-boys, des hors-la-loi. Pour cela, il font appel à une jeune journaliste qui propose une idée ingénieuse.
Le récit est entraînant, bien construit, et passionnant. Alliant action et complot, trahison et rebondissements, l'histoire est haletante. L'univers des western face à l'arrivée de la modernité ne peut rien faire, c'est cruel, mais c'est surtout la fin d'un mode de vie, d'une civilisation.
Le graphisme est bien réalisé, avec des personnages aux traits tirés, fouetté par les sables des déserts. Beau et simple.
Une bande dessinée intéressante et plus que passionnante. Un vrai road movie où sept pistoleros subissent les vagues de la violence, de l'appât du gain, tenues d'une main de maître, une lame de fond invincible, la modernité.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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