Lecture simple, facile, très courte. L'auteure reste en surface pendant tout le roman, ce qui est dommage considérant importance de certains des thèmes traités (alcoolisme, deuil, suicide, dépression, etc.). Je m'attendais à beaucoup plus. Il était difficile de se retrouver dans l'histoire en raison des gros laps de temps sans contexte et inexpliqués. Comment à travers 300 pages en gros caractères, on peut traiter correctement dix ans de la vie d'une jeune adolescente? C'est impossible. Ce litre tombe dans la catégorie "préjugé" typique des romans jeunesses: en surface et prévisible.
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- Avez-vous déjà remarqué que lorsqu'un alcoolique est déplaisant, agressif ou bagarreur, les gens cherchent à l'aider? Constata Élodie. Ça se termine rarement bien, alors on finit par l'obliger à suivre des thérapies. Mais lorsque l'alcoolique est festif et drôle, on le considère comme un bon gars. On l'encourage même à consommer en lui offrant à boire. Cependant, le problème est le même. Dans les deux cas, c'est un être qui ne s'aime pas qui se cache derrière l'alcoolisme.
P.265
Bientôt, l'oiseau de nuit déploiera ses ailes et volera là où l'obscurité n'existe plus. Le coeur magané, l'âme fatiguée, il renonce à vivre dans les ténèbres. Du haut de sa branche, il se laissera tomber jusqu'à ce que son cou se fracasse contre un rocher. Il ouvrira les yeux. Devant lui, un ciel plus haut et plus bleu.
P.262