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3,62

sur 430 notes
Une excellente et incroyable découverte qui m'a tenu en haleine pendant les 750 pages de ce pavé.

Premier roman que je lis de Stephen Chbosky, j'y ai bien retrouvé l'inspiration du King de Ça. Et c'est loin, très loin, d'être une pâle imitation. Stephen Chbosky a sa patte, son univers, et c'est incroyable.

Les éléments se mettent en place les uns après les autres, de minuscules fils de nouent entre eux sans qu'on ne les voit... Et on finit par se rendre compte qu'en tirant sur un seul alors tout vient. Tout est lié, tout est exploité. On va gratter dans les profondeurs de l'esprit, derrière les portes closes, on ne voit la folie que lorsqu'elle est déjà installée.
Un travail que j'ai trouvé remarquable, accompagné d'une très bonne plume, qui a su m'immerger.

C'est un livre particulier, qui fait partie de ceux qui nous accompagnent pendant un moment (longtemps ?) après l'avoir refermé.
J'avoue, je ne suis pas sûre d'être super sereine si je croise un cerf prochainement... !

Le seul bémol, pour moi, au risque de me faire lyncher, ça a été la fin où j'y ai trouvé quelques longueurs. Vu la qualité du reste, c'est un détail, et ça n'engage que moi.


Vous aussi, vous vous demandez si vous n'êtes pas une grenouille plongée dans une marmite sous laquelle le feu est allumé, faisant se réchauffer l'eau petit à petit ?
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Un livre qui aurait pu avoir 4.5/5, mais je ne lui mets que 3/5. le début est top (les 500 premières pages), cela me faisait un peu penser à une aventure des clubs des cinq. L'auteur réussit dès les premiers chapitres à rendre attachant Christopher et sa mère Kate, ainsi que les personnages secondaires. L'histoire commence très sobrement et prend vite une tournure fantastique et surnaturelle pour ne plus s'arrêter.
Il y a de l'amour, de la gentillesse, de la noirceur, de la violence par moment, c'est addictif.
Mais hélas la fin est beaucoup trop longue, cela devient laçant. de plus, l'auteur a choisi un thème de fin vraiment bizarre. Il n'aurait pas dû s'orienter sur ce sujet.
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Lecture mitigée pour un roman de qualité fort inégale. Très honnêtement, si vous avez envie de dévorer un pavé, passez votre tour. Il y a bien mieux pour investir votre temps de lecture déjà précieux au vu du peu de temps que la plupart d'entre-nous peut y accorder et par rapport à la masse de romans disponibles.

Je ne comprends pas du tout les critiques lues qui encensent ce roman : il est long, pas forcément bien écrit, beaucoup de coquilles, le rythme est inégal, l'intrigue est pas terrible et c'est hyper long pour le peu que ça raconte.

Non sérieusement, lisez plutôt un bon Stephen King !

Le récit est tellement tiré en longueur que j'ai sauté des passages en lecture rapide. Il aurait pu être amputé de facilement 200 à 300 pages car le "dénouement" (un tiers du livre hein quand même) ne ressemble plus à rien tellement ça part dans tous les sens.

Le style maintenant : c'est simple, trop simple, on dirait que c'est écrit pour les adolescents (peut être que ça l'est?) et l'horreur à force d'être répétée devient lassante. L'auteur n'a pas réussi à me garder en haleine sur le dénouement car c'était TROP LONG, inutilement LONG.

Et les personnages ? Une mère trop parfaite, un fils trop parfait, des potes sympas mais qui à la fin du récit ne servent plus à rien. Quelques personnages secondaires attachants mais sans plus. Je suis vraiment déçue d'avoir passé autant de temps sur ce livre.

C'aurait pu être une bonne lecture : moins de longueurs, un dénouement plus court et mieux construit, des personnages moins caricaturaux et plus réalistes, de l'horreur un peu plus explicite (c'est pour adulte ou pas ?), un style un peu plus travaillé.. Ce roman a trop de défauts à mon goût.

A partir d'ici ça spoile :



Verdict : vu le nombre de pages et la médiocrité globale, j'aurais préféré m'abstenir de lire ce pavé.
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L'ami imaginaire un pave de plus de 980 pages et je l'ai lu sans (presque) le lâcher. Attention reference à Stephen King donc passez votre chemin si cela n'est pas votre style de lecture ... L'histoire est sympa : Christopher et sa mère s'enfuient en Pennsylvanie, Christopher est dyslexique, on se moque souvent de lui à l'école et puis un jour il parle à des nuages visages, qui le mènent au bois Mission Street où il disparaît pendant 6 jours à l'endroit même ou 50 ans plus tôt un enfant prénommé David à lui aussi disparu, quand il réapparaît Christopher à changé ...

Qu'est-il arrivé à Christopher dans les bois lors de sa disparition ? Pourquoi doit-il construire une cabane dans les bois ? Qui est le gentil monsieur avec qui il parle et que personne ne voit à part lui ? Qui est la dame qui siffle ? Au début, j'ai eu beaucoup de mal trop de personnages interagissent de plus ou moins loin avec Christopher pour son bien ou pas et on plonge dans le fantastique, on vague entre le monde réel et le monde irréel avec lui, on voit les gens se transformer pour être d'un coté ou d'un autre . D'accord au passage, on note quelques petits travers des enfants qui sortent en pleine nuit sans jamais (ou presque) se faire prendre, le bien, le mal, la religion peuvent aussi rebuter certains et il faut avouer aussi que le livre aurait pu être réduit de plus d'une centaine de pages, la fin se fait attendre, c'est looong et certaines révélations m'ont surprise pas du genre : " je ne m'y attendais pas" mais plus : " un ? " (surtout pour la femme qui siffle) Son gros défaut avoir mélangé trop de style et puis une erreur qui commence à devenir récurrente dans les livres même si l'amour que se porte Christopher et sa maman est jolie les personnages (leurs histoires) sont survoles du coup, on ne s'attache pas aux personnages à aucun personnage ... Ce livre n'est pas un coup de coeur me concernant mais une jolie decouverte .
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Où commence le monde imaginaire et où s'arrête le monde réel ?

Pourquoi Christopher, enfant chétif et pas très doué sur un plan scolaire, revient-il transformé après une absence de 6 jours dans les bois ?

Pourquoi doit-il construire une cabane dans les bois absolument avant Noël ?

Christopher a un ami imaginaire, un vieux monsieur; avec lequel il communique. Est-il atteint d'une maladie mentale ?

Voici les ingrédients de ce très long roman d'épouvante dans la lignée de ceux écrits par Stephen KING.

Globalement , le lecteur rentre facilement dans l'histoire et se laisse convaincre par l'intrigue. A mon avis, le roman est tout de même un peu trop long et il aurait été possible de réduire au moins un quart du livre (presque 1000 pages en édition de poche).

En définitif, belle découverte qui va ravir les amateurs de ce genre de livre.

Stephen CHBOSKY est également connu par avoir écrit le monde de Charlie (adapté au cinéma avec Emma Waston) et pour avoir contribué à la série télévisée "Jéricho"
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Une grande claque, et une sacrée découverte, que ce roman, qu'il est très difficile de classer.
On plonge dans un univers complètement fou, et le livre devient très vite addictif.
Quelques longueurs auraient pu être évitées, mais ça reste un détail.
Un auteur à suivre.
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Le résumé m'avait plu. A la lecture du prologue, je me suis dit : "Chouette, un roman au croisement de Stephen King et Neil Gaiman !" Finalement, non. Au bout de 150 pages, j'en suis encore à attendre que ça prenne. J'ai l'impression que l'histoire est remplie de vide, même si elle avance.
J'ai lu la fin, parfois ça me motive pour continuer la lecture, mais pas là. Tant pis.
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2h17 C'est l'heure
Tout ira bien le gentil monsieur veille
Arrête de l'aider
Ne pas s'endormir
Dieu est un assassin
Mon Dieu faites que je renverse un cerf !
Ne quitte pas la rue, tu vas mourir

Ca vous paraît décousu ? Quand vous aurez lu ce récit ou si vous l'avez déjà lu, vous offrirez un sourire complice à ce petit préambule.
Stephen Chbowsky et son ami imaginaire m'ont filé une sacrée claque avec cette histoire.
Ne vous fiez pas à la longueur du roman (750 pages dans son format chez Calmann Levy noir), ce livre est un vrai page-turner.
Un condensé de tout ce qui me plaît dans la littérature et les films horrifiques que je dévorais durant l'adolescence.
Bien sûr on ne peut pas passer sous silence Stephen King quand tout est fait pour vous y faire penser jusqu'au marketing autour du livre : la police d'écriture pour le nom de l'auteur et le titre, Jean Esch, le traducteur de Stephen King pour la version française depuis 2018.
Le thème de l'enfance et de l'amitié sont aussi au coeur du récit avec une nette référence au club des ratés dans Ca.

Mais assez de cela. Si Stephen Chbosky reprend certains arcs narratifs du King, il écrit avant tout une histoire originale et surtout terrifiante dont certains passages vous hantent longtemps, même après avoir refermé le livre.

Christopher a sept ans et demi. Pour fuir un petite ami violent, sa mère emmène Christopher avec elle en cavale jusqu'à ce qu'ils s'installent dans une petite ville en Pennsylvanie.
Chrisopher est un garçon timide et sa dyslexie le pénalise dans son parcours scolaire. Il a beaucoup de mal à se faire des amis.
Jusqu'à ce qu'il disparaisse un jour dans les bois. Pendant six jours la communauté va tenter sans succès de le retrouver. Il réapparaîtra au bout de ces six jours et dès lors, des changements apparaissent. La situation financière de sa mère, au bord de la misère, s'améliore. Christopher obtient d'excellents résultats à l'école. Pourtant le garçon semble obsédé par la construction d'une cabane dans la forêt. Et pour cause. C'est le gentil monsieur de la forêt qui lui a demandé de le faire sans quoi, tout le monde mourra.

L'ami Imaginaire est un roman pour adulte même si le récit est souvent vu du point de vue d'un jeune garçon de sept ans et demi (la demi à cet âge ça compte énormément, surtout pour l'intéressé, un beau clin d'oeil de l'auteur).
Il est question avant tout de courage, de pardon, d'amour maternel et des douleurs de l'enfance. J'avais oublié à quel point le monde à cet âge est cruel. L'auteur nous le rappelle parfaitement bien. Les copains d'école et les ennemis sont très bien construits.
L'auteur apporte beaucoup de soin et de réalisme dans la description de ses personnages, que ce soient les adultes ou les enfants, il manie parfaitement la narration en fonction de la psychologie des différents protagonistes.
Lorsque Christopher évolue dans la réalité ou dans l'autre-monde, nous avons bien le point de vue d'un enfant avec son propre vocabulaire, y compris dans la description des choses horribles – les gens boîte-aux-lettres, la dame qui siffle, le gentil monsieur – ce qui, loin d'adoucir l'horreur, la renforce. Une part de notre imagination d'adulte voit plus loin que ce que la raison de l'enfant comprend. Et cela nous terrifie.

Une belle part est faite aux tourments de l'enfance : l'école, les difficultés scolaires, le harcèlement, la difficulté de se faire des copains et, point d'orgue central du récit et symbole de l'enfance : la construction d'une cabane dans la forêt.
Tout est parfaitement maîtrisé pour que ces éléments s'inscrivent dans la normalité du récit et dérivent rapidement vers l'horreur.
L'auteur n'y va pas de main morte avec la religion. Dieu est un assassin nous le rappelle-t-il souvent.
Il critique également les travers de la société américaine : capitalisme, hypocrisie, fanatisme religieux.

Une belle plongée dans les premiers émois horrifiques de mon adolescence.
Un auteur qui aura sûrement été marqué lui aussi par Stephen King et les Griffes de la Nuit.
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Excellent livre, histoire prenante du début à la fin !
L'écriture est bien rythmée, très dynamique, les ressentis des différents personnages sont bien décrits.
L'ambiance est fantastique et étrange, et tourne autour de l'imaginaire. On est plongé dans le monde de l'enfance, des copains d'école mais aussi dans la dure réalité de certaines vies de famille.
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Un récit incroyable qui m'a personnellement emporté jusqu'au bout. Et pourtant, cette histoire aurait clairement put me perdre dès l'arrivée du surnaturel. Mais voilà, les personnages tous aussi intéressant les uns que les autres m'ont entraînés avec eux et j'étais prête, moi aussi, à les croire et à continuer l'aventure à leur côté.
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