L'Ami imaginaire

En voilà un bon, de roman fantastique ! Et pas qu'à moitié. Un beau bébé, de 748, autant dire des heures et des heures de lecture.

Oui, quand on commence ce pavé, on peut se demander : l'auteur va t-il parvenir à garder un bon rythme jusqu'au bout ? L'histoire ne va t-elle pas être trop longue ?
Les réponses sont simples : oui, le rythme est maintenu jusqu'à la fin (je dirais même que Stephen Chbosky parvient à la faire monter crescendo tout au long du roman, malgré un début déjà élevé, ce qui n'est pas donné au premier venu !), et non, l'histoire n'est pas trop longue.
En fait elle est juste comme il faut.

Le fantastique n'est pas forcément ma tasse de thé. Et jusqu'à celui-ci, je n'en ai tellement adoré qu'un seul : 22/11/63, de Stephen King.
J'en ai maintenant un deuxième à recommander, même s'ils sont très différents, y compris à ceux qui comme moi ne sont pas fans du genre.

Les personnages sont terriblement attachants. Leur façon de parler, de penser, leurs espoirs et leurs désillusions, tout est présenté au lecteur de manière à ce qu'il ressente presque autant que les protagonistes. Christopher en tête, bien sûr, mais pas uniquement. Je me suis personnellement beaucoup attachée à Kate, sa mère. Son parcours, ses envies, ses choix et ses peines sont si bien retranscrits que j'avais la sensation de lire l'histoire d'une vieille amie.

Le côté horrifique n'est pas particulièrement présent, et c'est très bien ainsi. Bien entendu il se passe des choses terribles, mais la symbolique est si importante qu'elle allège idéalement les scènes « choc ».

Durant ma lecture j'ai régulièrement pensé à un conte. Terrifiant, certes, mais ne les sont-ils pas tous en définitive ?

Prenez un peu de Peter Pan, du Petit Poucet, de Hansel & Gretel, saupoudrez d'une pincée de Stranger Things... et ajoutez-y énormément de talent, vous obtiendrez L'Ami Imaginaire.

Armé d'une imagination phénoménale, l'auteur nous transporte dans un monde à la fois tout à fait similaire et complètement différent du nôtre. On s'y sent comme chez soi, tout en étant totalement dépaysé.

Bref, vous l'aurez compris, je recommande vivement la lecture de ce roman, et le suivi de cet auteur !

F A N T A S T I Q U E

Ces derniers temps, je chamboule mes habitudes littéraires. Tantôt thriller, tantôt littérature contemporaine, je me lance cette fois dans du fantastique de chez @calmann.levy ! Habituellement pas fan de ce genre, j'ai complètement craqué pour la magnifique couverture et je me suis laissée tenter !

Rendez-vous à Mill Grove, un petit village paumé en Pennsylvanie. Rien de mieux qu'un endroit inconnu pour se cacher. On fait la rencontre attachante d'une mère, Kate, et de son fils Christopher. On est directement touchés par ce duo et on voit bien qu'ils sont passés par de terribles épreuves et que c'est eux « contre le monde ». Et puis Christopher disparaît, pour réapparaître six jours plus tard... accompagné d'un ami imaginaire. Il ne peut en parler à personne, mais cette voix lui souffle une mission que lui seul peut accomplir, et ce voyage dans le monde imaginaire lui a apporté des pouvoirs, des connaissances qu'un enfant de 7 ans ne peut avoir. Et il semblerait qu'un enfant disparu ait vécu les mêmes phénomènes que lui, 50 ans plus tôt. Que cherche la voix ?

Suspense, frissons, et effroi sont les sentiments qui m'ont accompagnée au cours de ma lecture. J'ai directement embarqué dans cette histoire incroyable, a mi chemin entre les romans de Stephen King et Stranger Things. Impossible de ne pas faire la parallèle entre « the Upside Down » - le Monde a l'Envers de Stranger Things et le Côté Imaginaire du livre. On découvre peu à peu les habitants de Mill Grove, mais aussi ceux du Côté Imaginaire : les Cerfs, les personnes boites aux lettres, et surtout, la femme qui siffle. La journée, on est invisible, tout va bien. Mais quand vient la nuit... il faut faire attention parce qu'elle rode. Frissons garantis !

Une lecture donc bien sympathique, je me laisserai tenter à nouveau pour du fantastique ! Il a juste un point que j'ai trouvé dommage, c'est que j'ai trouvé que la fin traînait un peu en longueur. C'est un genre nouveau pour moi, et je suis habituée à des fins plus tranchantes, plus soudaines, mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier ! Je recommande volontiers !

Alerte coup de coeur ‼
Et ce coup de coeur je le doit à Stephen Chbosky et l'Ami Imaginaire. Un joli pavé de 980 pages incroyables.

Nous suivons ici l'histoire de Christopher et sa mère, fraîchement arrivés dans la petite ville de Mill Grove. Alors qu'ils pensaient y vivre une vie paisible, Christopher va disparaître pendant 6 jours. À son retour, tout aura changé pour lui, et il sera chargé de missions s'il ne veut pas que tout le monde dans la ville soit tué à Noël.

Nous avons ici un livre qui pourrait clairement faire penser à un Stephen King, d'ailleurs certaines références sont très peu cachées : des « ratés » qui traînent ensemble comme dans Ça et la méchante qui a des agissements à la Pennywise. D'autant plus que Christopher peut faire un peu penser à Danny dans Shining.
Un combat va se faire entre deux mondes, et cela va se lire sans difficulté. A part des longueurs à deux reprises la lecture est fluide, prenante, angoissante. Stephen Chbosky arrive à nous faire partir dans toutes les théories possibles.
Un conseil, ne le lisez pas avant de dormir… vos rêves ne seront pas si doux !

Ce livre devient pour moi une référence de l'horreur, et si King est un dieu de l'horreur, Chbosky en est son descendant direct.

1455 pages au total indiquées sur ma liseuse. 82 % pages lues, cela a été tout ce que j'ai pu accordé à ce bouquin. Je ne suis pas du genre à baisser les bras mais mon cerveau a cessé de tourner. Cela est dû soit à mon âge (52) ou au surdosage du monde imaginaire offert.
Je l'ai déjà notifié, mais je n'aime pas faire un résumé poussé dans mes critiques, je trouve que certains savent réaliser ceci parfaitement et de plus, grâce à eux, je peux choisir mes lectures.
Moi je ne peux que partager mon ressenti et j'avoue que je ne prends pas de notes au fil de l'histoire car quand je suis plongée, j'ai du mal à redresser la tête.
Donc! tout va se jouer sur ma mémoire et ce n'est pas gagné d'avance.
L'histoire se met en place rapidement et c'est un point positif. C'est comme "un rentre dedans" le petit Christopher est un garçon très courageux un peu trop pour être crédible. Enfant d'une maman solo en manque d'un père aimant, il découvre son ami imaginaire. Ce n'est pas une personne lambda, ni un monstre, c'est un visage dans les nuages, un homme dans un sac plastique, une voix amicale.
Cet ami arrive à le convaincre de bâtir une cabane, oh! pas n'importe comment, il y a des paramètres précis et compliqués pour un enfant à respecter mais il reçoit l'aide de véritables camarades de classe.
L'auteur sait mettre en place un chronomètre qui donne un rythme soutenu tout au long de l'histoire.
Les aventures de ces 4 petits "mecs" font rappeler les péripéties du club des tarés de SK et c'est bon à lire car de persécutés ils deviennent de véritables héros.
L'univers est modelable à l'infini et cela donne un statut à part aux enfants.
L'ennemi de mon ami est mon ami, je sais c'est tordu mais ça me lâche pas et je n'en dirai pas plus.
Oh! mais quelles sont ces deux étoiles manquantes?
Les descriptions sont faibles, à moins d'un loupé, je ne sais pas tout à fait à quoi ressemble Christopher, ni les monstres ou pourquoi les personnes boite aux lettres. Il y a tellement de choses à s'imaginer mais l'auteur nous laisse dans le flou peut être obligatoire dans l'histoire mais moi j'ai besoin de mots pour déclencher mon imagination et il en manque!
Il y a un manque de logique dans les personnages, les personnes terrifiantes du début du bouquin prennent un autre statut à la fin. Mais non je ne dévoile rien!
L'auteur a su rebondir à chaque passage creux, cela dynamise la lecture et nous n'avons pas le temps de s'ennuyer mais alors pourquoi 82 % ? Je pense
que l'histoire arrivait au bout, je n'avais pas besoin de plus et je n'ai pas eu le courage d'aller au bout. J'étais fatiguée et j'avais hâte de découvrir une autre lecture.

Christine

Une note sévère pour un livre aussi travaillé. Un auteur sui a mis ses tripes pour créer un univers d'une incroyable richesse. il faut bien l'admettre. Mais ! Voici mon avis : la première partie est un chef d'oeuvre - la seconde est redondante et ennuyeuse. C'est que mon avis personnel mais j'ai du lutter pour lire les 500 dernières pages. Sinon, chapeau à l'auteur pour sa créativité.

Une excellente et incroyable découverte qui m'a tenu en haleine pendant les 750 pages de ce pavé.

Premier roman que je lis de Stephen Chbosky, j'y ai bien retrouvé l'inspiration du King de Ça. Et c'est loin, très loin, d'être une pâle imitation. Stephen Chbosky a sa patte, son univers, et c'est incroyable.

Les éléments se mettent en place les uns après les autres, de minuscules fils de nouent entre eux sans qu'on ne les voit... Et on finit par se rendre compte qu'en tirant sur un seul alors tout vient. Tout est lié, tout est exploité. On va gratter dans les profondeurs de l'esprit, derrière les portes closes, on ne voit la folie que lorsqu'elle est déjà installée.
Un travail que j'ai trouvé remarquable, accompagné d'une très bonne plume, qui a su m'immerger.

C'est un livre particulier, qui fait partie de ceux qui nous accompagnent pendant un moment (longtemps ?) après l'avoir refermé.
J'avoue, je ne suis pas sûre d'être super sereine si je croise un cerf prochainement... !

Le seul bémol, pour moi, au risque de me faire lyncher, ça a été la fin où j'y ai trouvé quelques longueurs. Vu la qualité du reste, c'est un détail, et ça n'engage que moi.


Vous aussi, vous vous demandez si vous n'êtes pas une grenouille plongée dans une marmite sous laquelle le feu est allumé, faisant se réchauffer l'eau petit à petit ?

Croisé par hasard au détour d'une allée, le résumé m'a carrément attiré. J'avoue que ce livre reste quand même une sacré briquasse, et j'ai pas mal hésité avant de le sortir. Et bien, si j'avais su, je ne me serais pas arrêté.

Non pas que le livre soit nul, loin de là. Mais je l'ai trouvé long, très long. Ce pavé avait raison de me faire peur, puisque j'ai eu l'impression de tourner en rond.

Le sujet était pourtant intéressant, j'ai aimé ce coté fantastique, tout est bien mis en place et permet au lecteur de se sentir intégralement immergé dans cette réalité décalé. Mais il manquait de profondeur pour que j'accroche plus avec ce livre.

En bref, si le roman avait fait quelques pages de moins, je pense qu'il m'aurait vraiment plu, mais pour moi il était beaucoup trop long ...

Grande déception pour ce livre qui m'avait vendu du rêve.
Ça s'annonçait pourtant bien, j'ai beaucoup aimé le début du livre, l'ambiance, les personnages, l'intrigue, il y a un bon rythme, plusieurs choses m'ont surprises en bien... Même si plusieurs choses commençaient à me gaver, notamment les gosses qui sortent de chez eux toutes les nuits sans se faire chopper une seule fois par leur parents? juste non.
Et les multiples mentions de froot loops et bat cat, ça fait un peu trop placement de produit à mon goût.
On arrive à ce que j'ai franchement détesté, toutes les parties du roman où il est question de religion, les 400 dernières pages qui se traînent en longueur, les rebondissements de situations où tout le monde est miraculeusement sauvé à la dernière seconde, j'en pouvais plus des répétitions de scènes et de mots (si je revois des gens boîtes aux lettres où des cerfs, je hurle).
Le final est dans mon top 5 des pires fins de livres lus cette année

Coucou les Lieblings 🖤

👓 Lecture 45.
📖 L'ami imaginaire.
🖋 Stephen Chbosky.

👄 Qui n'a pas eu d'ami imaginaire, chose tout à fait normale pour un enfant, rien d'inquiétant ? Et pourtant...

Ce livre présente l'histoire d'un enfant que sa mère veut protéger des violences malheureusement courantes dans notre société, à ceci près que c'est au moment où elle le croit dans une relative sécurité que son fils est le plus en danger.
Une atmosphère Kingienne entoure ce récit, le quotidien laisse tout à coup place à l'imprévu. Des scènes surprenantes éclatent littéralement dans un environnement serein. J'ai été enchantée de voir le monde à travers les yeux de Christopher, avec toute sa candeur et tout autant envoûtée par l'horreur et la peur qu'un petit garçon ne devrait jamais éprouver.
L'auteur fait preuve de beaucoup d'imagination pour amener l'émotion à son lecteur. Pour qu'il se demande où il se trouve et ce qu'il risque.
Le dénouement traîne un peu en longueur mais la fin me plaît beaucoup. Elle laisse présager tant de possibilités...

J'ai passé un bon moment de lecture.

⭐⭐⭐⭐/5

J ai vraiment aimé l ensemble du livre même si je trouve la fin un peu en dessous.
Tout l univers imaginaire et génial. Desfois on ne sait plus si on est dans la réalité ou non.
Encore une fois je me retrouve à aimer une histoire dont les héros sont une bande de jeunes ados....
On ne sait vraiment pas où l on va lorsque l on attaque le livre. On est rapidement aspiré par le style d écriture et on tourne tourne tourne encore les pages pour voir où tout ça va nous mener.
Alors oui il faut s accrocher car c est un pavé bien epais, mais franchement ça vaut le coup.