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3,63

sur 435 notes
Exceptionnellement j'ai abandonné, provisoirement, cette lecture. D'abord parce que je ne m'attendais pas un pavé , mais à un livre d'un peu moins de 300 pages (c'était sur liseuse, donc, sans épaisseur de livre visible). Donc après vérification, ça ne correspondait plus du tout à ce que je voulais lire en ce moment. Et puis surtout, parce que depuis quelques temps quand je m'endors en lisant un livre non fini, je rêve que je suis en train de le lire et j'invente la suite, et puis je me réveille et ce n'est pas peu dire que j'ai du mal à m'y retrouver : parfois je cherche un mot précis, une phrase, que je n'arrive plus à repérer et pour cause… je l'ai inventée. Et ce parfois plusieurs fois dans la même nuit. C'est complètement incompatible avec des livres du genre de celui-là, une catastrophe totale, sauf à prendre mes rêves en note pour écrire un autre livre. Si ça s'aggrave, il faudra peut-être que j'essaye, mais là, c'est stop, il me faudrait déjà tout relire pour faire le tri entre l'histoire et mes rêves, alors que je n'en ai lu que cent pages. J'ose à peine imaginer l'allure de l'histoire à la fin du livre et … de mes rêves.
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Q: 1 Stephen met du temps à construire son histoire, 1 Stephen met du temps à terminer la sienne
R: un départ en fanfare, véritable hommage à Stephen King (très nombreux clins d'oeil à son oeuvre), des personnages attachants, une atmosphère directement accessible qui rend donc l'histoire 'terriblement' addictive,
MAIS
MAIS et là est l'importance du MAIS: une dernière partie trop répétitive selon moi, phrases, paragraphes, chapitres entiers repris et alourdissant un final qui m'a dès lors semblé looooooonggggggggg

CCL: Déception à la hauteur de l'emballement du départ (1er tiers)
Un auteur à suivre (ou pas). Ferait un superbe film ou série.
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Ce pavé de près de mille pages m'attendait depuis l'année dernière. Des frissons, un chef d'oeuvre : telles sont les promesses du roman sur la couverture du roman. Je me mets dans l'ambiance d'Halloween et je me plonge dans ce livre. Les promesses sont-elles à la hauteur de mes attentes ?

Pour le chef d'oeuvre, je n'irais pas jusqu'à là. En revanche, J'ai clairement été immergée dans cette ville de Mill Grove, en Pennsylvanie, comme dans un huis clos. Car tout ce qui va se passer dans ce roman, ne se passe que dans cette ville et c'est bien l'intérêt principal de ce roman. Puisque cette ville a un passé lourd : la disparition d'un enfant il y a 50 ans. Jamais cet enfant n'a été retrouvé et le mystère hante encore la ville et s'en trouve meurtrie. L'histoire se répète car Christopher, 7 ans, récemment installé avec sa mère dans cette ville va avoir un comportement très étrange après avoir disparu quelques jours dans la forêt de Mill Grove. Tout l'entourage proche de Christopher va pâtir du retour de Christopher et le lecteur doit jongler avec une dizaine de personnages que l'on découvre au fur et à mesure. Beaucoup disent que le style de roman se rapproche de ceux de Stephen King ; mais pour moi, dans les romans du maître King, je me retrouve souvent perdu avec tous les nombreux personnages (et j'ai d'ailleurs énormément de mal avec les digressions de King). Ici, dans ce roman, on suit facilement qui est qui, et pas de digression, on va droit au but.

Pour la deuxième promesse, les frissons, mon avis est largement plus lapidaire puisque j'ai très rarement des frissons avec des romans. Il y a un retournement de situation vers les 300 dernières pages qui auraient pu me surprendre et me donner des frissons, mais en réalité, j'avais deviné ce « rebondissement » bien avant que j'en arrive à ce point.

J'ai apprécié la lecture de ce roman mais lorsque le mystère était entier. Une fois qu'on arrive au stade du monde imaginaire, j'ai eu beaucoup de mal à ne pas décrocher. Clairement, les 200 dernières pages sont de trop. L'auteur a voulu en faire trop et les scènes sont répétitives. de base, je n'aime pas les romans d' « action » mais j'arrive tout de même à apprécier des scènes de ce genre lorsqu'elle ne traîne pas trop. Là, on est clairement dans un suspense de fin de roman, qui s'étire, si bien que je me suis complètement détachée de ce qu'il pouvait se passer par la suite. J'ai survolé quelques chapitres à la fin. Je l'ai terminé il y a quelques heures, et je suis incapable de me rappeler de la fin. Signe qu'en réalité, je me contrefous clairement de ce que les personnages sont devenus.

En bref, ça aurait pu être une bonne lecture si l'auteur n'avait pas poussé la résolution du mystère entourant cette ville. le roman est captivant durant les 500 premières pages mais il faut s'accrocher par la suite. J'en garderais tout de même un bon souvenir, parce que ces enfants qu'on suit sont très attachants et surtout parce que j'ai consacré presque 3 semaines à le lire, après une bonne panne de lecture.

Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Un roman fort en suspense et intrigue, un roman qui vous paralyse dès les 100 premières pages.

Une mère et son fils en cavale trouvent refuge dans la petite communauté de Mill Grove, en Pennsylvanie.

Mais dans ce havre de paix, le petit garçon disparaît.
Quand il émerge de la forêt six jours plus tard, il a l'air indemne.

Lui seul sait que quelque chose a changé.
La voix du bois est dans sa tête et lui dicte une mission.
S'il ne lui obéit pas, sa mère et tous les habitants de Mill Grove risquent son courroux…

🎭 Entre la réalité et l'imaginaire il n'y a qu'un pas, qu'un chemin, il n'y a qu'un fil qui tient.

J'ai tellement été transporté par l'histoire que je me suis prise toute seule dans le jeu, c'était fou, terrifiant et presque dingue !

J'ai été touché par les personnages, par cet enfant, cette détresse et par cette précarité. J'ai aimé m'immiscer au sein de cette famille..

Soyons honnête l'auteur se joue de nous et nous balade entre une histoire fantastique et entre une réalité forte ! J'ai longtemps été berné par l'histoire et je me sens tellement coupable de ne pas avoir sorti ce roman plus tôt de ma PAL !

900 pages à découvrir, une lampe bien allumée 😨
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Un livre que Stephen King aurait assurément pu écrire ; on y retrouve les ingrédients habituels comme le lieu un peu abandonné mais pas trop, l'enfant avec un pouvoir particulier, un jeu d'ombre et de lumière, une manière fluide de mener l'histoire avec des passages à plat.

L'histoire nous narre le récit de Christopher et de sa mère qui s'enfuient d'un état afin de se réfugier loin de leur bourreau. Un schéma classique, sauf que Christopher n'est pas spécialement comme les autres, il a ce petit quelque chose en plus.

Ainsi vient alors l'histoire de Christopher et de ses amis un peu paumés qui se réunissent afin de construire une cabane dans les bois parce que l'ami imaginaire de Christopher l'a demandé.

L'histoire, parlons-en, 980 pages à avaler. le pavé est devenu un parpaing qui aurait littéralement pu se contenter d'être un pavé de 600 pages, car à un moment donné l'histoire de cet ami imaginaire commence à se répéter dans des longueurs aussi interminables qu'une nuit en plein hiver en plein coeur de la Sibérie. J'ai vu des références à Rose Madder, Charlie, Ça etc .

Cependant, malgré les longueurs, j'ai littéralement dévoré cette histoire qui m'a tenu en haleine. J'ai apprécié les interactions entre les personnages ainsi que la manière de mettre leur obscurité en lumière et la relation entre les deux frères et probablement la plus aboutie, car elle est de loin la plus émouvante et forte.
La manière dont l'auteur en fait un récit initiatique et comment celui-ci éprouve un effet Pygmalion lors de son écriture a été un point fort du roman.

Objectivement, l'ami imaginaire est de bonne fracture si on fait fit des répétitions.
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Ce qui m'a attirée dans ce livre c'est sa couverture et le fait qu'il fasse environ 750 pages, un joli pavé pour les vacances d'été. J'étais très intrigué par la quatrième de couverture, avec son bandeau se référant au grand Stephen King. Une mère et son fils Christopher fuyant et se cachant, pour ne pas que Jerry, son nouveau compagnon violent ne les retrouvent. Un petit garçon de la communauté qui disparaît cinquante ans plus tôt et ce dès les premières lignes, nous sommes plongés dans l'ambiance horrifique. Une forêt maléfique où de nos jours, Christopher disparaît et réapparaît six jours plus tard. Une voix qui lui parle et le contraint à faire des choses… Bref un scénario comme je les aime et durant les 400 premières pages je suis restée scotchée. Bien écrit, efficace l'auteur nous emporte dans un autre monde, le sien, entre réalité et imagination. Un style dense où l'on trouve une multitude de personnages secondaires avec leur propre destinée que l'on va suivre tout du long. Construit en plusieurs parties l'histoire se décompose de façon originale et attractive. On sent la folie comme fils conducteur d'un scénario qui aurait pu être inspiré de Stephen King lui-même. J'ai aimé le rapport à la nature, l'arbre comme point central qui relie les mondes entre eux. Une façon de nommé le personnage avec des noms très imagés comme « la dame qui siffle »ou « le gentil monsieur » mais surtout un matraquage de répétition qui pour moi sont devenues insupportables. Alors même si c'est un procédé narratif courant, il est utilisé à outrance, ça a fini par être lassant. Beaucoup trop de redondances l'impression de relire plusieurs fois la même chose et ce jusqu'à la fin du livre. Un instantané d'une petite communauté aux Etats-Unis avec son pasteur, sa paroisse son côté moralisateur alors que les paroissiens ont tous des choses à se reprocher. L'éternelle lutte entre le Bien et le Mal vu sous un angle fantastique et surnaturel de quoi faire frissonner et plus si affinités. Je ne regrette pas ma lecture mais je pense qu'on aurait pu faire des coupes franches dans toutes ses répétitions. A vous de vous faire votre avis. Bonne lecture.


Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Un livre qui aurait pu avoir 4.5/5, mais je ne lui mets que 3/5. le début est top (les 500 premières pages), cela me faisait un peu penser à une aventure des clubs des cinq. L'auteur réussit dès les premiers chapitres à rendre attachant Christopher et sa mère Kate, ainsi que les personnages secondaires. L'histoire commence très sobrement et prend vite une tournure fantastique et surnaturelle pour ne plus s'arrêter.
Il y a de l'amour, de la gentillesse, de la noirceur, de la violence par moment, c'est addictif.
Mais hélas la fin est beaucoup trop longue, cela devient laçant. de plus, l'auteur a choisi un thème de fin vraiment bizarre. Il n'aurait pas dû s'orienter sur ce sujet.
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Il y a assurément un petit quelque chose du King dans cet Ami imaginaire. Stephen Chbosky fait appel au fantastique avec ce petit Christopher qui disparaît subitement dans la forêt qui borde sa maison. Six jours plus tard, le petit garçon retourne chez lui, presque comme si de rien n'était. Que s'est-il passé? Qu'a-t-il vu? Ce qui est sûr c'est qu'il n'est plus le même…

Cette grosse brique de près de 800 pages en grand format nous entraîne dans une sorte de réécriture d'Alice au pays des merveilles mais dans une version beaucoup moins gentille. Christopher va découvrir qu'il existe un monde parallèle au nôtre, un monde imaginaire dans lequel on peut aller à sa guise si l'on respecte bien sûr certaines règles.

Il est clair qu'en ouvrant ce roman je ne m'attendais pas à aimer autant Christopher, un petit garçon attachant, avec lequel la vie n'a pas été très tendre jusque là. Sa relation avec sa mère est très belle et constitue l'un des piliers du roman.

Il faut bien sûr accepter cette part de fantastique assez importante avec ce livre qui nous balade d'un univers à l'autre. Il y a cette histoire de « gentil monsieur » que seul Christopher semble voir. Pendant longtemps, on se demande d'ailleurs s'il n'est pas tout simplement schizophrène à imaginer toutes ces choses. le roman prend cependant un tour inquiétant et angoissant, devenant de plus en plus sombre.

Cependant, Si ce n'est pas un coup de coeur c'est parce que l'auteur multiplie les rebondissements vers la fin du roman (et j'avoue avoir eu un peu de mal à suivre). J'ai néanmoins apprécié les différents twist auxquels je ne m'attendais pas du tout! Il faut également souligner la force d'écriture de l'auteur. Les pages défilent et on a qu'une envie: savoir si ce que vit Christopher est réel ou pas, si ce gentil monsieur existe vraiment. Bref, le mystère est total pour le plus grand plaisir du lecteur!

Avec « L'ami imaginaire », Stephen Chbosky se fait une place de taille dans l'univers du fantastique!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Ce roman commence sur les chapeaux de roues : dans le village de Mill Grove, en Pennsylvanie, un petit garçon disparait dans de mystérieuses circonstances. Cinquante ans plus tard, c'est au tour de Christopher de disparaitre puis de réapparaitre une semaine plus tard avec quelques facultés en plus.
Un vrai page turner que ce livre ! Même si ce genre de lecture n'est pas trop ma tasse de thé, il y a un tel suspense que la curiosité a été la plus forte... Malgré quelques redondances, ce pavé se lit facilement car les chapitres sont ni trop longs ni trop courts et le style est fluide mélangeant imaginaire, horreur et suspense. Un très bon moment de lecture !
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Un début de roman très prometteur, une atmosphère glauque autour des enfants qui construisent une cabane. Christopher est un petit garçon qui disparaît pendant 6 jours dans les bois. À son retour il ne sera jamais pareil et il veut absolument sauver son ami imaginaire.
Le premier tiers du livre est dédié à l'histoire des membres de la ville, à Christopher et ses amis et c'est plutôt addictif. La deuxième partie nous propulse dans un monde imaginaire ainsi que dans le monde réel ou tout va de plus en plus mal. Et la ça devient du grand n'importe quoi...
C'est long... des courses poursuite entre le bien et le mal, l'imaginaire et le réel et ça n'en finit plus. Je l'ai fini hier et je ne me souviens plus de la fin car c'est abracadabrantesque !!! Dommage. Ce livre partait plutôt bien. Conclusion à trop vouloir en faire on se plante et pour moi c'est exactement ce qu'il s'est passé.
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