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In these words tome 1 sur 4
EAN : 9782351808689
200 pages
Taïfu Comics (11/11/2014)
4.34/5   133 notes
Résumé :
RESERVE A UN PUBLIC AVERTI

Katsuya Asano, un profiler formé aux Etats-Unis, est amené à travailler pour la police de Tokyo afin de fournir le profil d'un tueur en série qui sévit depuis plusieurs années. Grâce à son aide, l'opération est une réussite et Shinohara Keiji est enfin arrêté. Obnubilé par la personne qui est à l'origine de son arrestation, ce dernier accepte de faire des aveux complets, mais à la condition que Katsuya soit celui qui les rec... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Voici une lecture de manga des plus malsaines et perverses qu'il m'ait été donné de découvrir. Parfois, on prend un titre au hasard au gré d'une couverture aguicheuse sans savoir ce que cela renferme au juste.

Attention, ce titre est réservé à un public très averti et n'est pas réservé à la ménagère de moins de 50 ans ou dans notre cas, au lectorat de vieilles BD franco-belge à l'humour potache ou au manga de bastonnade. On est véritablement à l'antipode absolu. Je préfère avertir sans vouloir porter de jugement car il faut de tout pour faire un monde.

Il s'agit pour un médecin, profileur de la police de Tokyo, de collaborer avec les autorités afin de faire parler un tueur en série qui démembre les victimes avant de les faire atrocement souffrir. Les deux principaux personnages ont une véritable profondeur psychologique qui peut parfois surprendre avec une mention spéciale pour le méchant de service.

J'aurais dû être dégoutté mais ce n'est pas le cas car on explore des territoires interdits qui nous plonge dans le désir mais surtout dans la mise à nu de l'âme humaine. Evidemment, les ligues de moralistes vont hurler sur le mur des lamentations face à ces pratiques sado-masochistes d'une grande perversité mais d'un érotisme brûlant. Mais bon, c'est leur choix.

Ma démarche d'ouverture a toujours été de découvrir toutes les facettes de la bande dessinée quelques soit le sujet, le support, les auteurs, les origines géographiques en ne portant aucun jugement ou interdiction.

Non seulement le dessin est remarquable avec des traits d'une magnifique précision, mais l'intrigue qui nous glace le sang nous tient en haleine jusqu'à la dernière page où l'on en réclame encore.

On a l'impression d'un duel angoissant digne du « silence des agneaux » entre un psychiatre et un criminel de la pire espèce mais dans un autre genre où l'on navigue entre les rêves et la réalité.

Bref, nous avons là un véritable thriller psychologique et érotique d'un nouveau genre, sombre mais captivant.
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Masse Critique
Challenge Petits Plaisirs 2014/2015

"In these words" est un manga yaoi co-écrit par Jun Togai et Narcissus contant l'histoire de Katsuya Asano, docteur en psychiatrie, à qui la police demande de l'aide. Cette dernière a en effet besoin des aveux d'un tueur en série récemment arrêté avant d'engager la procédure judiciaire. Alors que le "profiler" va étudier le dossier, d'étranges rêves érotico-masochistes vont hanter ses nuits…

Cela faisait longtemps que je n'avais pas mis le nez dans un manga. La couverture et le résumé étant tentant, il n'en fallait pas plus ! Je ne suis pas un expert en yaoi (ces romances entre hommes écrites par des femmes), encore moins dans leur version manga mais pour en avoir discuter avec des fans du genre dans mon entourage, le dessin surpasse nombre de production du genre (« plus beau, plus détaillé, moins cliché ») et l'histoire « elle aussi est mieux réalisée, y'a de la profondeur et un minimum de recherche psychologique ».

De mon point de vue de novice, je dois dire que j'ai beaucoup apprécié les dessins. Les décors sont malheureusement un peu vides mais les personnages sont soignés et limite un peu trop beaux pour être vrais. A vrai dire, quand j'ai appris, après une petite recherche, que Jun Togai était le pseudo de Jo Chen j'ai mieux saisi mon plaisir, elle qui a fait de nombreuses cover pour les saisons en BD de Buffy.
Le scénario, lui, à ses limites. Pour commencer, j'ai adoré l'introduction romancée. Ce texte de quelques pages était une surprise au sein d'un manga mais se révèle très judicieux. Ce prologue permet une meilleure immersion dans le contexte même si le passage aux premières planches reste abrupte de par son caractère sexuel explicite.
Si l'érotisme SM s'intègre bien dans le récit avec ce flou constant entre rêve et réalité, l'aspect polar psychologique pêche par son manque de réalisme. le tueur est maintenu en captivité dans une maison quasiment vide et loin de tout, dans un quartier désert. Certes, il y a quelques éléments de sécurité mais si on compare à toutes les mesures prises pour entraver Hannibal Lecter, on peut se dire qu'ici notre serial killer est chouchouté ou est victime d'un manque d'attention flagrant.
On remarque une absence totale de présence féminine (à part une ou deux allusions rapides), c'est donc une histoire entre mâles. Est-ce là une caractéristique du yaoi ? En tout cas, ça m'a amusé et je n'ai pas manqué de le voir.
L'intrigue me laisse quelque peu perplexe, j'ai du mal à l'imaginer dans la réalité. Mais j'ai peur de me répéter un peu là…
Enfin, l'aspect psychologique ne me semble pas si bien gérer que ça en tout cas en ce qui concerne les confrontations entre psychiatre/criminel. Pour la perte de repères réel/onnirisme c'est déjà un peu mieux et ça laisse même la porte ouverte à un rebondissement intéressant.

Voilà donc un yaoi qui bien qu'imparfait a su m'intéresser. Je me laisserais bien tenter par la suite pour voir comment l'histoire progresse et où les auteures veulent nous emmener. L'ambiance sombre et érotique n'est pas mal mais manque peut-être d'un peu plus de profondeur et de rigueur.
J'espère juste que ce ne sera pas une série trop trop longue, ce serait la une chose qui pourrait me démotiver rapidement.
Je remercie Babelio et les éditions Taïfu Comics pour cette nouvelle occasion de plonger dans le monde particulier du yaoi.
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C'est le premier manga que je lis (même si j'ai Berserk et Cesare dans ma bibliothèque ; j'avais commencé à lire le Berserk il y a 2-3 ans mais le fait de devoir lire à l'envers m'avait quelque peu perturbée et , déstabilisée, j'avais abandonné ma lecture ! ^^)...

Aussi, quand Babelio a organisé sa Masse critique BD et manga le 10 décembre dernier, ce sont la couverture, somptueuse, et le résumé, intrigant, qui m'ont décidé à postuler pour ce titre...

Et je dois dire qu'après lecture, je n'ai pas regretté mon choix !

Même si je n'y connais pas grand chose en manga, j'ai noté l'originalité du prologue qui commence par du texte, comme un roman. La partie purement manga débute d'entrée de jeu par un cauchemar où le héros, Katsuya Asano, docteur en psychiatrie, est violé et torturé par un homme dont on ne voit pas le visage. Ce cauchemar semble être provoqué par le dossier qu'il est en train d'étudier sur un tueur en série, qui, en 3 ans, a tué, lacéré puis dépecé 12 victimes mâles qui n'ont, malgré le caractère sado-masochiste du crime, subi aucune agression sexuelle. Il est chargé par le commissaire Kizaki d'obtenir du meurtrier des aveux sur sa culpabilité puis envoyé sur le lieu de détention, une maison sécurisée coupée du monde extérieur et gardée par un inspecteur chevronné, Takashi Iwamoto.
Or, les face-à-face successifs entre le profileur et le serial-killer se révèlent de plus en plus déroutants, Shinohara semblant prendre progressivement le contrôle des interrogatoires tout en se livrant sur son analyste à un jeu de séduction aussi malsain que déplacé. Plus le temps passe, et plus ce huis-clos s'avère oppressant, aussi bien pour Katsuya que pour le lecteur, qui se demande, au fil des cauchemars récurrents du héros, où se termine le rêve et où commence la réalité. Les auteures jouent à merveille sur cette frontière trouble, en alternant les séquences de cauchemar et les confrontations, et en suggérant combien certaines situations paraissent anormalement familières au profileur.
Notre sentiment d'angoisse et d'insécurité va ainsi crescendo jusqu'au rebondissement final !

Côté dessin, j'avais un peur au début que le duo ne présente des traits un peu trop androgynes, mais sans être d'une virilité renversante, ils sont tout à fait acceptables selon mes critères. En tout cas, j'ai trouvé que l'expression des visages se mariait très bien aux émotions des personnages, la peur et le désarroi pour Katsuya, la perversité pour Shinohara dont le regard me faisait parfois froid dans le dos.

Malgré tout, j'émettrai quelques réserves : j'ai trouvé l'histoire de la planque invraisemblable, même si je comprends que pour les besoins de l'histoire, les auteures aient eu besoin d'isoler le petit groupe ; en outre, la post-face où elles déclarent mettre davantage l'accent sur une histoire d'amour dans le tome 2 m'a quelque peu inquiétée, car vu les circonstances je ne vois pas comment ce genre de sentiments pourraient naître d'actes de viols et de torture répétés...

Pour conclure, un thriller psychologique plutôt haletant et bien exploité qui donne envie de connaître la suite, histoire de ne pas laisser nos questions en suspens. La progression narrative est vraiment efficace tout comme le découpage très cinématographique, le lecteur se sentant envahi par un sentiment d'angoisse et d'oppression. Je dois avouer que la paranoïa m'a parfois rattrapée vis-à-vis de certains personnages secondaires dont les motivations me semblaient louches. Je lirai la suite avec grand plaisir tout en espérant que les auteures ne gâchent pas le potentiel de cette histoire en tombant dans un sentimentalisme de mauvais aloi...
Par contre, ce manga n'est pas à mettre entre toutes les mains, car les thèmes abordés sont vraiment durs, et certaines scènes glauques ! Évidemment, les scènes érotiques, vu leur nature, n'ont rien d'excitant, et même si les corps sont superbes, elles sont véritablement glaçantes...

Je remercie les Taifu comics ainsi que Babelio pour ce partenariat !
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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Je vous annonce la couleur, c'est un yaoi, un type de manga qui se centre sur les relations amoureuses masculines, surtout sexuelles et surtout dominantes, voir non consentantes (mandieu ! Mais quel numéro d'équilibriste pour dire que ça parle du viol.). Oui, mais pas que.

De quoi ça parle ? On va suivre un profiler, psy formé aux États-Unis, qui va être sollicité pour enquêter sur un un tueur en série. le suspect arrêté pose comme condition de faire ses aveux au profiler uniquement. S'ensuit une série d'échanges à la "Silence des agneaux", où le tueur, obsédé par le profiler, semble le tester, connaître un passage sombre de la vie de l'enquêteur.

Dans ce huis-clos aux circonstances étranges (suspect enfermé dans une maison sécurisé, éloignée de tout et avec un seul gardien), le profiler va se retrouver dans les griffes du tueur. L'horreur dévoilera un flashback avec une autre partie de l'histoire. Vous me pardonnerez, je ne peux pas en dire plus au risque de spoiler le reste !

Alors, où est la partie "horrible" ? Lol, partout ! Les sévices que le tueur en série fait subir à ses victimes sont terribles, vous imaginez. Mais la manière dont ils sont présentés, où l'on s'interroge si c'est dans l'imagination du profiler, voire du fantasme. En aucun cas cela n'est présenté comme une "glorification" du viol (manquait plus que ça !). Mais, les scènes sont assez crues, visuelles, voire pornographiques (bref, anatomiques, si vous voulez la version équilibriste !). Elles peuvent donc choquer.

Le premier tome est le plus "dur" si vous voulez mon avis, après ça change beaucoup et croyez-moi, il y a bien une histoire d'amour, mais pas celle que vous croyez. Souvent, on décrie les yaoi du fait de la relation malsaine qui se lie entre le violeur et la victime. Ici ce n'est pas du tout le cas, si cela peut vous rassurer.

Ceci dit, personnellement, j'ai été captivée par cette histoire qui déroule le mystère petit à petit tout au long des 4 tomes. Une fois qu'on est dedans, happée dans ce huis-clos (certes improbable), impossible de lâcher. Pour ce qui est du choquant, vous n'êtes pas non plus obligés de rester des heures à regarder les dessins trop explicites, une page est vite tournée !

Après, j'en conviens, si le sujet, les thèmes abordés vous mettent mal à l'aise, ne le lisez pas pas.
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J'ai été déçue, mais peut-être juste parce que j'avais de trop grand espoir, et surtout que je m'attendais à quelque chose de différent.

Ce n'est pas un policier. Il n'y a absolument pas d'enquête et le contexte associé à la police s'efface vite. Les circonstances dans lesquelles se passe l'interview du présumé coupable par l'analyste ne sont selon moi pas logique du tout (un fausse maison servant de prison mais très peu gardée, les forces de l'ordre tout aussi enfermées que le coupable qui n'est par ailleurs pas du tout entravé...). Pourtant, il met un certains temps à ce mettre en place. du coup pour moi on se trouve un peu le cul en deux chaises : d'un coté un excuse plot qui tient pas vraiment la route mais peu importe, maintenant qu'on a notre situation c'est intéressant et de l'autre on décrit le contexte pour le rendre plausible et il constitue un élément essentiel de l'histoire.

Bon, qu'à cela ne tienne. On nous parle de héros torturé (au sens propre et figuré), et culpabilité de honte et de plaisir. L'intérêt est probablement là. Oui, mais... pas assez. Si le contexte de viol et de torture, dans des circonstances plus ou moins imaginaires mal définie, les réactions du personnages (et notamment de plaisir, d'envie, de culpabilité et de honte - ce que j'attendais vu la couverture) ne sont que très superficiellement et brièvement abordées. On ne sait d'ailleurs pas à quels moments il se trouve excité - physiquement ou mentalement. C'est dommage car c'est ce thème qui m'avais accroché. On devine cependant que ce sera développer dans les tomes suivants.

Le thème du sadisme (sexuel ou pas) et de la torture est quand à lui assez bien exploité, je trouve.

Dernier aspect, j'ai été très légèrement déçue par les dessins. Bon, tout est bien dessiné tout du long et ça, c'est agréable. Cependant j'aurais aimé des visages un peu plus expressifs (notamment pour des petites émotions subtiles). C'est mineur, globalement c'est joli et dans un style que j'apprécie.

C'est peut-être dû à mon peu de culture en la matière mais c'est la première fois que je vois un manga commencer par quelques pages de romans. J'aime bien le principe, et je pense qu'il aurait pu être encore mieux exploité en en redistillant un ou deux paragraphe au début de certains chapitres.

Ca reste agréable à lire. On a envie de connaitre la suite, les personnages (surtout le "méchant") ont l'air d'avoir des personnalités. Bref, j'ai trouvé ça sympa et j'ai envie de lire le tome 2 mais je m'attendais à mieux.
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critiques presse (2)
ActuaBD
26 novembre 2014
Une œuvre aux confluences diverses, entre États-Unis et Japon, dans laquelle ce genre si typiquement japonais qu’est le le yaoi, rencontre celui du thriller à l’américaine, qui fait le bonheur du cinéma et des séries TV. Le graphisme présente la même hybridation : une base indéniablement manga, avec une approche plus occidentale dans le volume des visages et des corps, pour un résultat qui impressionne, tant chaque page apparaît soignée, bien agencée.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BulledEncre
17 novembre 2014
Loin de la romance qui est souvent de mise dans ce genre de mangas, le lecteur se retrouve pris dans un thriller psychologique à l’ intrigue forte et au suspens savamment dosé. Le dessin n’est pas en reste. S’il y a peu de décors, les personnages sont très expressifs et leurs corps harmonieux.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
C'est intéressant de voir comment la douleur peut changer une personne, non ? Comment elle peut forcer un homme à abandonner sa fierté et son identité.
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"Mais je t'aime vraiment beaucoup. Je ne me serais jamais autant occupé d'une personne dont je ne me soucis pas."
"Ta notion d'amour... n'est ni normale... ni désirée."
"C'est quand même de l'amour. Même s'il n'est pas réciproque."
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Ton subconscient a fait un remarquable travail, pour te protéger en bloquant toutes ces affreuses vérités pour que tu ne sombres pas dans la folie.
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Une ombre se dessina sur ses papiers, l'interrompant. Il ne leva pas les yeux, mais l'agacement le gagna peu à peu. Il jeta finalement un coup d'oeil quand il comprit que le contour flou ne bougerait pas. Un homme séduisant dans un manteau de cachemire noir lui fit un sourire radieux dès que leurs yeux se croisèrent. Le froncement des sourcils de Katsuya s'accentua.
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- Ta notion de l'amour n'est ni normale ni désirée.
- C'est quand même de l'amour, même s'il n'est pas réciproque. [...] Tout aurait été parfait si tu avais eu autant besoin de moi que j'ai envie de toi.
- Jamais je ne voudrais ou aurais besoin de toi.
- Je sais. Je l'ai su dès l'instant où je t'ai vu.
- Tu l'as dit à combien de tes victimes avant moi ?
- Il y en a eu d'autres. Mais tu es le seul que j'aime.
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