AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 583 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour commencer, Tracy Chevalier nous immerge dans le Black Swamp, zone marécageuse située au Nord-Ouest de l'Ohio. Les fermiers qui ont choisi de vivre ici le payent cher. James et Sadie Goodenough ont perdu plusieurs enfants à cause de la fièvre des marais. Ils sont venus du Connecticut avec quelques pépins de pomme et des quelques plants et ont démarré un verger. James est très fier de ses pommes sucrées alors que Sadie préfère celles destinées au cidre ou à l'eau de vie.

John Chapman passe régulièrement à la ferme avec son petit canoé rempli de jeunes plants de pommiers. Il approvisionne James en arbres et Sadie en alcool. John Chapman, alias John Appleseed, est un personnage réel dont l'histoire fait partie de la culture populaire américaine.

Une guerre fait rage au sein du couple. Sadie, ivre la plupart du temps, associe les arbres à l'impossibilité de repartir en arrière ou d'aller plus à l'ouest. On ne peut pas emmener un arbre. Elle les associe aussi à la mort de ses enfants. James est en revanche passionné par son art et fait tout pour faire prospérer son verger. Leur obstination mènera la famille au drame.

Crûment, Sadie nous raconte sa version des faits à la première personne alors que la version de James et des enfants est, elle, relatée indirectement.

Mais le récit ne s'arrête pas là. Nous passons alors de l'ombre à la lumière pour partir vers l'Ouest avec l'un des fils de James : Robert. Lui aussi est passionné par les arbres et il nous emmène en Californie, pays des Séquoias géants. À Calaveras, site touristique dédié à ces arbres gigantesques, il rencontre William Lobb, qui expédie graines et plants en Grande Bretagne.

L'intrigue est bien sûr beaucoup plus compliquée que ça mais je ne vais pas tout vous dévoiler.

À ranger dans la catégorie des lectures agréable.
Lien : https://lectures-d-amerique...
Commenter  J’apprécie          50
J'ai adoré certaines lectures de Tracy Chevalier (Prodigieuses créatures, La dernière fugitive) et un peu moins d'autres (Le récital des anges, La jeune fille à la perle, La dame à la licorne), aussi me demandai-je dans quelle catégorie je rangerai celui-là. Malheureusement, ce sera dans la deuxième.
Les thèmes principaux du roman m'intéressaient pourtant : l'installation des pionniers dans l'ouest avec son lot de difficultés, la passion d'un homme pour son travail, la guerre sourde que se livre le couple, le travail des botanistes qui découvrent les séquoias,… Et l'autrice aborde effectivement tous Ces thèmes avec justesse, mêlant personnages de fiction et personnages historiques (John Chapman et William Lobb), elle livre un récit bien construit, bien écrit et bien documenté.
Toutefois, j'ai pas mal de bémols. Tout d'abord, dans les parties consacrées au couple Goodenough, l'alternance des points de vue au lieu de donner du rythme est déstabilisante par le changement entre un point de vue interne et un point de vue externe. Ensuite, j'ai trouvé que les personnages manquaient de personnalité, hormis le personnage de Sadie plus complexe qu'il n'y paraît ou Martha que j'aurai aimé découvrir plus longuement. Dans l'ensemble, le récit manque de profondeur à mon goût, je n'ay ai pas trouvé le souffle romanesque que j'attendais.
Au final, je suis restée assez indifférente à cette histoire et je pense que je n'en garderai pas vraiment un souvenir marquant.
Lien : https://tantquilyauradeslivr..
Commenter  J’apprécie          40
Ce n'est pas mon Tracy Chevalier préféré mais il a tout de même retenu mon attention. Pendant 300 pages, ça tourne quand même fort autour des pommes. Comment faire pousser les pommiers dans ce bled perdu du nouveau monde, quelles variétés font des pommes à jus, à cidre, à goutte, de table,…

Puis s'inscrit dans cette étude botanique poussée la vie de quelques humains étant venus s'installer dans ce marais puant en 1800 et une chique. Et comme dans chacun des romans de l'auteur, on souffre un peu. Beaucoup.
Commenter  J’apprécie          30
Une campagne d'affichage omniprésente dans les gares, la force de conviction de mon épouse m'ont convaincu de lire le dernier roman de Tracy Chevalier, A l'orée du verger, paru aux Editions Quai Voltaire. Dans ce livre, il est question d'arbres, bien sûr, mais pas seulement. La famille et ses secrets, la vie des pionniers aux Etats-Unis, la ruée vers l'or sont autant de thèmes traités.

L'action débute en 1836, dans l'Ohio, où James et Sadie Goodenough se sont installés avec leurs enfants. Dans le lieu-dit Black Swamp, soumis à un climat rude et aux caprices d'une terre marécageuse, les conditions de vie sont âpres. Des dix enfants du couple, cinq meurent l'un après l'autre, emportés par la fièvre des marais. Chacun cherche un dérivatif : la mère se saoûle et le père se passionne pour ses pommiers, des reinettes dorées. Dès le début du roman, la tension dans le couple est palpable et se focalise d'ailleurs autour de ces pommiers :

Un drame survient alors dans la famille et l'un des fils, Robert, s'enfuit vers l'Ouest. Après avoir exercé de nombreux métiers, on le voit, à la faveur d'une rencontre, renouer avec la passion des arbres en récoltant des jeunes plants, des graines de séquoias ou redwoods américains pour des collectionneurs. S'il envoie des lettres à ses frères et soeurs, celles-ci restent sans réponse. Il en est de même pour sa soeur Martha, qui essaie désespérément de le localiser. Vont-ils se retrouver ? Je vous laisse lire le livre pour le savoir !

Richement documenté (les références bibliographiques mentionnées dans les remerciements l'attestent), dépeint avec beaucoup de réalisme, le livre de Tracy Chevalier mêle la fiction et la réalité (certains personnages ont réellement existé). La construction du livre est originale : elle débute par la vie dans le Black Swamp en 1836, puis laisse la parole à Robert via les lettres envoyées, avant de revenir plus tard en 1838. de même, les monologues alternent avec une narration extérieure, mais sans jamais dérouter le lecteur. Enfin, on apprend beaucoup de choses sur les pionniers, leur vie ; j'ai beaucoup apprécié les pages sur les pommiers (notamment le greffage), les grands arbres américains (on les imagine entre les lignes). Les passages consacrés aux « cueilleurs de plantes », ces hommes qui ont fait leur métier de récolter des arbres nouveaux pour notre vieux continent, attisent la curiosité et donnent envie de se plonger dans cette aventure : ce sera chose faite d'ici la fin de l'année, chose promise !

Un bon moment de lecture en résumé. Néanmoins, après la lecture de la saga des émigrants de Moberg, certes très différent mais traitant aussi de la vie des pionniers, il me manque un peu du souffle de cette saga dans le livre de Tracy Chevalier.

Lien : https://etsionbouquinait.com..
Commenter  J’apprécie          30
Le roman se découpe en plusieurs parties. Sans vouloir vous en dire trop, on commence avec Sadie et James, les parents puis on suit ensuite Robert, l'un de leur fils. La première partie avec Sadie et James m'a complètement refroidie et j'ai eu du mal à avancer dans ma lecture car je n'avais pas vraiment envie de savoir ce qui allait leur arriver… D'un côté il y a James, un homme avec très peu de caractère et qui n'a qu'une passion dans la vie: ses pommiers. Puis on a Sadie, alcoolique, aigrie, vraiment mauvaise. Ces deux-là m'ont tapé sur les nerfs. L'autre personnage phare de ce roman, c'est Robert, un de leur fils. Il a aussi très peu de caractère et se laisse porter par les évènements sans vraiment prendre de décisions.

Du côté de l'intrigue, on a un peu de mystère autour de l'histoire De Robert et sur pourquoi il se retrouve loin de sa famille, mais ça ne va pas beaucoup plus loin. C'est un roman plutôt tranquille, des tranches de vie et surtout une escapade dans la nature mais l'ambiance m'a paru sombre et assez sordide pour une grande partie du roman.

J'ai trouvé que le seul point positif de ce roman était les descriptions d'arbres et tout le travail de recherche sur la botanique. On s'y croirait! Malheureusement, ça n'a pas compensé pour moi le manque d'empathie avec les personnages.

Vous l'aurez compris, ce roman ne m'a pas vraiment convaincue même si la plume de Tracy Chevalier reste très agréable à lire, ce n'est malheureusement pas un récit qui a su m'emporter alors que le contexte aurait pu être beaucoup plus passionnant. Pour ma part, pouvoir m'attacher aux personnages est très important et je suis complètement passée à côté de cette famille.
Lien : https://latetedansleslivres...
Commenter  J’apprécie          30
Cela fait longtemps que je suis de près la carrière de Tracy Chevalier. J'ai lu tous ses romans sauf Prodigieuses créatures (et ça ne saurait tarder). Cette romancière a le don de nous transporter dans des régions du monde différentes, à des époques variées et dans des milieux fort dissemblables (la tapisserie, la peinture, les quakers, les suffragettes, etc.) Après mon coup de coeur récent pour La dernière fugitive, j'ai tenu à découvrir rapidement le petit dernier A l'orée du verger.



A l'orée du verger

1839, Ohio. Les Goodenough mènent une vie austère et laborieuse dans les marais de l'Ohio. Au travail incessant s'ajoutent les conflits intimes des époux Goodenough qui trouvent leur expression privilégiée dans le choix des pommes à cultiver. Douces et sucrées pour monsieur, amères pour madame afin de faire du cidre. Il faut dire que Sadie a sombré dans l'alcoolisme pour supporter une vie difficile qui lui a pris cinq de ses dix enfants, emportés par la fièvre des marais. le récit suit lentement son cours, adoptant tantôt le point de vue de James, tantôt celui de Sadie (qui elle, raconte à la première personne).

Dans une deuxième partie, le roman prend une tonalité et un style différents. Robert, l'aîné des enfants, prend son envol et sillonne les Etats-Unis, s'exilant toujours plus à l'ouest en pleine fièvre de l'or. Pendant ce temps, le lecteur se demande évidemment ce qui a pu se produire au sein de la cellule familiale, le récit nous menant vingt ans en avant.

Enfin, la troisième partie m'a touchée bien davantage, mais chut… Lisez-le plutôt !

Je partageais cette lecture commune avec C'era una volta qui est plus enthousiaste que moi à vrai dire ! Pour ma part, j'ai eu du mal à me plonger dans cet univers assez sombre par moments. Malgré les malheurs endurés par Sadie, on a du mal à éprouver pour elle de la sympathie et à comprendre certains de ses agissements. Alors heureusement, il reste l'aspect documentaire qui est bien présent sans être pesant, sur la greffe des arbres, la collecte des graines, etc. Les voyages de Robert nous permettent également de traverser les Etats-Unis à ses côtés et d'observer un pays en pleine expansion au coeur du XIXème siècle.

Comme le titre le laisse supposer, le verger, ou en tout cas les arbres qui le peuplent vont jouer un rôle crucial et rester le fil conducteur de cette histoire, l'héritage familial qui bon gré, mal gré, va permettre à Robert et à sa soeur Martha de donner du sens à leur vie. Peut-être que j'aurais été davantage convaincue par cette histoire qui est finalement très émouvante, si les débuts n'avaient pas été aussi glauques. Après il faut reconnaître que Tracy Chevalier a le mérite d'avoir changé de registre, et même si pour moi cette lecture n'a pas été magique comme ce fut le cas pour La dernière fugitive, il était intéressant de découvrir une nouvelle facette de son talent pour raconter des histoires atypiques.
Commenter  J’apprécie          30
1838, Etats-unis. La famille Goodenough s'installe dans l'Ohio après voir quitté le Connecticut. Back Swamp leur offre des terres marécageuses difficilement cultivables. le père James a emporté avec lui des graines de pommes originaires d'Angleterre. Il décide de les planter pour obtenir ces fruits à la saveur sucrée et ensuite de les greffer sur d'autres pommiers. Sadie son épouse ne jure que par les pomme acides celles qui permettent d'obtenir de l'eau-de-vie. Depuis que la fièvre a emporté cinq sur de leurs enfants, elle boit de plus en plus. Une femme dure, sans coeur même avec ses enfants toujours en vie. Robert le cadet aide son père et comme lui a l'amour des arbres.

Une tragédie oblige Robert à partir. Il décide de tenter sa chance vers l'Ouest et après avoir occupé différents métiers, il rencontre un botaniste anglais en Californie. Ce dernier prélève des graines de séquoias géants et des jeunes plants destinés aux jardins anglais d'hommes fortunés. Robert travaille désormais pour le botaniste. Nous sommes alors 1956 et n'ayant jamais reçu de réponse à ses lettres, il pense que toute sa famille est décédée. Mais Martha toujours vivante a traversé l'Amérique et le retrouve.

Tant j'avais vibré d'émotions à la lecture d'Une jeune fille à la perle et de Prodigieuses créatures, tant je suis restée assez indifférente à ce roman. Après un début assez lent, mon intérêt s'est réveillé avec Robert. Mais malheureusement je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Les émotions ont été absentes et peu à peu, je me suis détachée de l'histoire. Un autre point : la présentation de l'éditeur laisse penser que nous allons découvrir le trajet de Martha pour rejoindre Robert. Ce qui n'est pas le cas car elle le relate à son frère de façon assez brève.
En conclusion, je suis complètement passée à côté de ce roman incluant des faits historiques réels ( et pourtant j'aurais voulu aimer ce livre).

Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
Commenter  J’apprécie          30
[Lecture VO] Un roman sur les pommiers et le rôle de la Nature dans nos vies. Mais il est aussi question de famille et de quête d'identité.
Une lecture plaisante même si certains passages sont un peu long, néanmoins la fin est magnifique et vaut le côté contemplatif du roman.
Commenter  J’apprécie          20
Difficulté des relations humaines et familiales, botanique, road trip dans l'Amérique des pionniers il y a un peu de tout ça dans À l'orée du verger !
Lien : https://ceresayaworld.wordpr..
Commenter  J’apprécie          20
Faut toujours être patient avant la parution d'un de ses romans. Mais en même temps, quand on voit la profusion de détails, la maitrise du sujet (peu importe le pays, la thématique ou la période historique) on comprend que la romancière ait besoin de temps pour écrire. Véritable traversée des Etats-Unis au 19e s., hymne à la nature sauvage et à la volonté des pionniers, ce roman est pittoresque. Curieusement "monté" puisqu'il y a plusieurs narrateurs, plusieurs styles de narration et plusieurs temporalités ,on s'accroche et on dévore ce roman comme James Goodenough (un des personnages principaux) savoure ces délicieuses reinettes dorées. Car il est question de pommes : de délicats pépins qui ont quitté l'Angleterre pour s'implanter dans les marais de l'Ohio, puis ont traversé tous les Etats-Unis pour repartir des années plus tard en Angleterre. le cycle d'une vie.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (1091) Voir plus



Quiz Voir plus

Prodigieuses créatures

Que cherche les deux amies sur la plage ?

des cacahuêtes
du sable
des fossiles
du poisson

7 questions
196 lecteurs ont répondu
Thème : Prodigieuses créatures de Tracy ChevalierCréer un quiz sur ce livre

{* *}