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4,07

sur 4331 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est une très belle découverte. C'est le premier roman que je lis de cette auteure et j'en lirai d'autres.
Tout au long du roman, on est dans une ambiance plutôt feutrée même si certains personnages ne sont pas très gentils ! On découvre une époque, une ville et un peintre surtout. On en apprend plus sur la façon dont il travaillait. Comment il élaborait ces tableaux, comment l'oeuvre évolue et même la préparation des couleurs. C'est vraiment très intéressant.
Bien sûr l'histoire tourne autour de Giert, une jeune femme qui entre au service de la famille Vermeer.
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Qui n'a pas rêvasser sur l'existence réelle de certains modèles des peintres baroques ? En tout cas, se trouver confronter à une oeuvre ne laisse pas indifférent et laisse souvent libre cours à l'imagination. Tracy Chevalier a réussi à nous transmettre la vision qu'elle s'est fait de "La jeune fille à la perle" de Johannes Vermeer.
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Tracy Chevalier a construit son oeuvre autour du célèbre tableau du peintre hollandais Johannes Vermeer. Elle s'inspire de ce célèbre portrait pour imaginer l'histoire de la naissance du chef d'oeuvre à travers notamment le portrait de cette mystérieuse inconnue, en levant de manière fictive le voile de mystère entourant le fameux tableau.
De part ce récit, elle nous invite ainsi à découvrir la vie qu'aurait pu mener la jeune fille dont le portait est si célèbre.

La jeune fille à la perle, nommée Griet, apparaît donc comme la toute nouvelle servante de la famille du peintre, spécialement engagée afin de réaliser le nettoyage de l'atelier du peintre Vermeer avec qui elle lie dès leur première rencontre une relation particulière. Très peu de mots sont échangés entre les deux personnages au début de l'histoire mais la description de leurs comportements et réactions l'un par rapport à l'autre fait ressortir une attirance certaine entre eux et qui finira par éclore au fil du récit.

L'autrice parvient à créer une atmosphère particulière tout autour de l'atelier, transformé en véritable sanctuaire et noyau de l'intrigue et qui sera même témoin de la scène finale, comme un dénouement du récit, entre les deux personnages principaux : le peintre et son modèle.

La narration étant rédigée à la première personne, il devient très facile à T. Chevalier de nous transmettre les émotions de Griet qui se confronte au fil du récit à des situations relevant parfois du dilemme, et qu'elle parvient à franchir de plus en plus difficilement jusqu'à se retrouver sans échappatoire à la toute fin de son aventure dans la maison des Vermeer.

La psychologie de Griet est ainsi mise à rude épreuve tout au long du récit. Sa condition de servante la place dans des situations délicates qui finissent finalement par totalement lui échapper et l'isole peu à peu de toute source alliée.
Toute sauf une, en la personne du peintre lui-même dont le rapprochement s'explique notamment du fait que la jeune fille partage la même sensibilité, la même perception de l'environnement que lui si bien qu'ils se comprennent et que leur relation semble même outrepasser la relation entre le peintre et de sa propre femme.

L'évolution de Griet et son rapport à la peinture évolue également. de simple servante responsable du nettoyage de l'atelier, Griet finit par assister le peintre dans la préparation des tableaux en l'aidant à confectionner les couleurs de peintures, puis en apportant sa propre signature en modifiant un décor puis enfin, en prenant part totalement à l'oeuvre de son maître en posant pour lui : sorte de véritable consécration pour elle.


Nota : L'autrice fait également référence à des tableaux existants de Vermeer, et dont certains sont réalisés par le peintre au cours du récit.
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Mon premier Tracy Chevalier.

J'ai été totalement emballée par l'histoire. Dès le début, on sent que la jeune fille est engluée dans un piège, elle est condamnée par sa condition, son sexe. On voit les pages qui défilent petit à petit et on sait que la fin est inéluctable, que son destin est tout tracé. Tracy Chevalier réussit à merveille à nous faire réaliser à quel point une position sociale peut nous condamner.

J'avais peur de m'ennuyer en voyant que le livre s'intéressait à la peinture et à un peintre en particulier, Vermeer, mais ce fut tout le contraire ! le détail apporté aux couleurs, aux ombres, aux formes, la précision historique, artistique, je suis tombée dans un milieu que je connaissais mal et j'avais soif d'en apprendre plus !

Les personnages sont bien travaillés, on s'attache à eux, on les déteste, certains nous écoeurent, d'autres nous touchent.

Bref, l'auteure nous offre une histoire passionnante.
Lien : https://www.labullederealita..
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De l'auteure/autrice j'ai apprécié "la dernière fugitive" qui m'a fait découvrir les Quakers, les réseaux de fuite des esclaves noirs vers le Canada, les lois terribles qui condamnent celles et ceux qui aident.
Quand je lis un roman historique j'aime me replonger dans une lieu, une époque différents. J'avais bcp entendu parler de ce livre. Peut-être trop en fait.
Ici ce livre réunit des ingrédients qui ne pouvaient que me plaire :
- le milieu de la peinture (en plus en plein âge d'or de la peinture néerlandaise)
- les Pays-Bas, pays que j'aime, et surtout Delft, une ville magnifique (ah ! déguster des poffertjes, sorte de mini crêpes à peine plus grandes qu'une pièce de 2 euros, sur la Grand Place de Delft, un beau souvenir...)


Eh bien j'avoue une pointe de déception car j'ai trouvé qu'il manquait les détails qui font la richesse d'un roman historique.
Oh il y en a (heureusement !) mais pas suffisamment à mon goût. Mes pages préférées concernent la création des tableaux, ce processus est bien décrit.
Mais clairement j'aurais aimé que le roman soit un tantinet plus dense. Même Delft est si peu décrite, pourtant cette ville est si belle !
J'imagine que j'attendais peut-être plus (trop ?) de ce roman vivement conseillé par une amie.
Donc un bon moment de lecture car l'histoire est agréable, mais un roman qui me laisse peut-être un peu sur ma faim....
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Lire un roman de Tracy Chevalier, c'est s'offrir un voyage dans le temps et dans l'espace, en croisant au passage des personnages historiques et en s'initiant à des activités artistiques. Dans la jeune fille à la perle, elle nous emmène en 1664 à Delft, aux Pays-Bas, au côté de Griet, une servante (fictive) engagée dans la maison du peintre Vermeer.

Il s'agit là d'un véritable roman d'atmosphère. Nous sommes plongés au coeur de la société hollandaise du milieu du XVIIe siècle : son marché et ses ruelles, ses artisans et ses commerçants, ses familles ouvrières et bourgeoises, sa communauté catholique au sein d'une population largement protestante.

Nous apprenons au final assez peu de choses sur Vermeer en tant qu'homme. Qu'il s'agisse de ses pensées, sa personnalité ou encore ses relations avec les membres de sa famille, il reste très énigmatique tout au long du roman. Nous le découvrons uniquement en tant qu'artiste. Plus précisément, nous suivons le processus de création de ses oeuvres : la préparation des couleurs utilisées, la mise en place du décor de ses tableaux, son rapport à ses modèles. Nous assistons également aux prémisses de la photographie.

Le lecteur est tenu en haleine pour savoir quand et comment la relation entre Vermeer et Griet va basculer de celle entre un maître et sa domestique à celle de l'artiste avec son modèle.

Un roman dépaysant qui appelle d'autres voyages littéraires guidés par Tracy Chevalier.
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A Delft, pour subvenir aux besoins de sa famille, Griet, âgée de quinze ans, doit se faire engager comme servante. Elle entre ainsi au service de la famille catholique du peintre Johannes Vermeer, chargée de tous les travaux difficiles, sous la surveillance de Tanneke, autre servante et le regard envieux de Catarina, l'épouse du peintre, entourée d'une ribambelle d'enfants. La maisonnée est gérée d'une main de fer par Maria Thijs, mère de Catarina, et l'argent ne rentre pas si facilement, le rythme du peintre étant particulièrement lent, recherchant la perfection plus que le gain. Au fil du temps, Vermeer remarque la finesse d'esprit et l'intelligence de Griet, jusqu'à lui confier le nettoyage de son atelier, lui déléguant le broyage des pigments et la gestion de son matériel, générant ainsi la jalousie des femmes de la maison. Vermeer, tout accaparé par son art et faisant fi de ces rivalités, utilise Griet comme modèle pour un nouveau tableau.

Tracy Chevalier offre avec la jeune fille à la perle, un roman intimiste et nous plonge avec Griet dans l'univers feutré d'un peintre discret, Johannes Vermeer, dans le Siècle d'Or hollandais. Avec la jeune servante, ce sont à la fois les détails de la vie quotidienne d'une cité florissante - Delft - et l'intimité des recherches picturales d'un artiste que l'on découvre. L'intimité de la maison est particulièrement bien décrite avec ses tâches quotidiennes, rythmée par les offices à l'église, les réceptions des commanditaires de tableaux. Vermeer y apparaît comme absorbé par son art, intransigeant sur les compositions, les pigments, utilisant la chambre noire pour la justesse des détails et résistant aux pressions de ses commanditaires.
Avec un rythme lent et intimiste, Tracy Chevalier a réussi à donner vie à un tableau iconique, mêlant les aspirations du peintre et les sentiments d'une jeune fille, devenue modèle malgré elle, et offre un témoignage intéressant sur la peinture de Vermeer.
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Il était grand temps que je m'intéresse de plus près à ce classique. Cela faisait longtemps que ce tableau, le livre et le film qui en découlent m'intriguent.
Maintenant que je l'ai lu, j'ai encore plus hâte d'en découvrir l'adaptation cinématographique.
J'ai beaucoup apprécié le personnage de Griet, cette jeune femme qui s'accommode de ce que la vie lui offre, sans jamais s'en aigrir ou s'en plaindre, mais toujours avec une pointe de caractère.
La plume de Tracy Chevalier est agréable, pas trop descriptive à mon goût, elle nous dépeint le décor et les personnages avec justesse, sans jamais en dire trop. Si j'avais déjà quelques connaissances théoriques liées au monde de la peinture et des couleurs, j'ai beaucoup apprécié sa manière de nous faire voir les tableaux à travers le regard à la fois naïf et juste de Griet.
En ce qui concerne l'histoire, j'ai à ma fois apprécié et détesté l'éloignement des clichés.
Ici, pas de grande histoire d'amour (ou peut être que si), pas de passion physique dévorante, uniquement un amour platonique, peut-être partagé (on le pense sans en être tout à fait certain) et surtout pas de grand retournement de situation pour l'héroïne, ni de fin "inattendue".
Bien que pleine de bon sens, je n'ai pu m'empêcher d'être un moment déçue par la fin. Mais dans le même temps je me dis : mais pourquoi cela se serait il déroulé autrement ?
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Très beau roman se déroulant dans l'effervescence du siècle d'or néerlandais et autour d'un des plus grands peintres, Vermeer. L'idée d'écrire l'histoire fictive derrière un tableau est passionnante.
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Ce livre est écrit au pinceau, il ne s'y passe presque rien et c'est pourtant beau comme un tableau, l'écriture est en couleur et en douceur mais très précise. Je me suis complétement laissée séduire et emportée.
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