La jeune fille à la perle

J'aime les Pays-Bas, j'aime les peintres flamands du XVIIème, j'aime Delft, j'aime le bleu! A priori pas mal d'ingrédients pour réussir une bonne lecture. Ajouter à cela que j'ai vu le film tiré de ce roman et que je l'ai adoré.

Delft, 1664, Griet, adolescente, fille d'un artiste céramiste protestant qui ne peut plus peindre suite à un accident, se trouve contrainte d'aller travailler chez les Vermeer. le maître de maison n'est autre que Johannes Vermeer, peintre et membre de la Guilde. Personnage discret, mystérieux, enfermé dans son génie et sa passion.

Griet, est vive, tenace, courageuse et persévérante. Sa tâche majeure (en plus des tâches courantes) sera de nettoyer l'atelier du Maître, dans lequel personne d'autre ne peut pénétrer. Elle a sans doute hérité de son père l'amour des couleurs et de l'harmonie. le Maître ne s'y trompe pas, très vite il décèle chez la jeune fille cette sensibilité artistique qu'il apprécie bien volontiers.

Cet atout n'est pas pour plaire aux autres membres féminins de la maisonnée, tels que Mme Vermeer, qui enchaîne les grossesses qui semblent être pour elle la preuve de l'ardeur de son mari et de la richesse de sa maison; Tanneke, la gouvernante que le Maître a peinte une fois déjà et qui de ce fait pense avoir une place de choix; Cornélia la fille benjamine du couple qui par ses comportements méchants envers Griet, fait sans doute payer à son père ses isolements trops longs dans l'atelier.

La vie de Griet, en qualité de servante, n'est pas de tout repos et ses journées sont denses. C'est au marché qu'elle rencontre Pieter le fils du boucher qui la séduit. Elle n'est pas insensible aux avances du jeune boucher mais son esprit est happé vers son Maître qui depuis peu l'a chargée de l'aider à l'atelier, dans la préparation des couleurs. le génie et l'attitude ténébreuse du peintre intriguent et fascinent Griet. Sa présence semble inspirer Vermeer... C'est la commande de son mécène libidineux qui mettra Griet devant l'oeil du peintre, se sacrifiant corps et âme à son génie.



Ce roman sait nous plonger dans les ambiances hollandaises du XVIIème siècle et on peut imaginer aisément les rues, les odeurs, les sons. On y (re)découvre les moeurs des familles bourgeoises et particulièrement celles des artistes dépendants de leurs mécènes. On peut largement se représenter l'environnement de Griet et la suivre dans ses évolutions tant dans la ville que dans la maison.

Mais voilà, je me suis tellement ennuyée dans cette lecture. Je l'ai trouvée longue, longue, pour arriver à la deux-centième page et enfin avoir l'impression d'entrer dans le vif du sujet. Pourtant tout semble y être, en tout cas les couleurs, les gestes...mais j'ai eu du mal à épouser le mouvement de l'intrigue. J'ai eu l'impression de rester un spectateur passif d'un tableau animé par les références de mon esprit à la peinture de Vermeer. Je me demande comment un lecteur qui ne connait pas les oeuvres du peintre peut ressentir ce livre. Par contre j'ai savouvé les deux derniers chapitres: 1666 qui est "La jeune fille à la perle" et 1676 qui est une bonne conclusion.

Le style de Tracy Chevalier ne m'a pas transportée, il est néanmoins efficace et précis mais il manquait quelque chose. Je pense que d'avoir vu le film avant la lecture, m'a desservi. Ma lecture n'a pas été objective.

Mais je ne resterai pas sur cette déception, Tracy Chevalier est un auteur prolifique , je devrais trouver de quoi réajuster ma première impression .


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J'ai découvert Tracy Chevalier avec La dernière fugitive qui fût un véritable coup de coeur, un coup d'amour, un coup de soleil comme dirait Richard Cocciante !
J'en attendais donc beaucoup et était très impatiente de me plonger dans cette histoire, aimant la peinture hollandaise et les romans historiques. D'autant plus que ce roman est sans doute le plus connu de l'auteure et adapté au ciné.

Et Vingt Dieux quelle déception ! Je me suis ennuyée de la première à la dernière phrase. Il ne se passe pas grand chose, les personnages sont plats, je n'ai ressentie aucun attachement pour Griet. J'avais envie de la secouer, de la dérider, quel manque d'entrain, quelle mollesse !
Pendant plus de la moitié du roman, elle ne fait que le ménage et aller au marché acheter de la viande, ah ça pour aller au marché elle y va, je connais mieux le marché de Delf que celui de ma ville maintenant !!

Le seul intérêt que j'ai eu dans ce récit, c'est de découvrir comme Vermeer peinait, tout le processus de création, la chambre noire, la pose des couleurs sur la toile, la fabrication des couleurs, tout cela était vraiment intéressant.
Le contexte historique m'a également plus, mais cela aurait pu être plus développé si nous n'avions pas la description incessante des aller et retour de Griet au marché ou de ses séances de ménages.

L'intrigue est également cousu de fil blanc, dès la première scène nous devinons ce qu'il va se passer.
C'est le second roman de Tracy Chevalier, elle s'est vraiment bonifier avec le temps.

Romance historique ?
Une servante attire l'oeil du peintre et fait battre son coeur. C'est Griet, la jeune fille à la perle, la plus célèbre toile de Vermeer.
La reconstitution historique est vraisemblable, on est immergé dans le quotidien d'une maison de Delft au XVIIè s. le temps s'écoule doucement, le tressaillement amoureux pointe, chaque rencontre entre la servante et l'artiste les rapproche et inquiète l'entourage, jusqu'à ce que ...
J'ai trouvé l'histoire assez mièvre, trop prévisible, platouille et apprêtée; le style est facile et convenu. Aucune impertinence, pas d'aspérité, tout est corseté sous la brume et le mystère. Une lecture doucereuse, idéale pour les jeunes filles sages ... mais pas un chef-d'oeuvre impérissable !

J'avais souvent entendu parlé de « La jeune fille a la perle » autour de moi, mais après lecture Je n'ai pas compris l'engouement pour ce livre, j'ai dû passer à côté...
Le rythme est lent, il y'a beaucoup de détails et très peu de dialogue.
J'ai trouvé le temps long en lisant ce roman qui pourtant ne contient que 300 pages.
J'ai malgré tout découvert l'univers de Vermeer.

Je crois que je n'arriverai jamais à retrouver ce qui m'avait enchantée dans Prodigieuses créatures... J'ai trouvé les personnages fades et plats, et trop stéréotypés. La seule chose qui m'a réellement intéressée, c'était la description de la vie en Hollande au 17ème siècle et le travail de la peinture. Pour le reste, c'était... fade et décevant.

J'ai un avis mitigé à propos de ce livre.

Ce qui me fait mal à propos de ce livre, c'est que j'ai l'impression qu'on a utiliser une oeuvre d'art comme fond de trame à une sorte de drame amoureux pas très claire. À quel point l'auteur a-t-elle fait des recherches sur ses deux protagoniste? Qu'elles- étaient ses connaissances de l'époque?
Comme il s'agit d'une oeuvre réelle, je m'attendais à quelque chose de réaliste, mais ce n'est pas l'impression que j'ai eu. Pour ce que j,en sais de l'histoire de l'art, très souvent, les portraits étaient des commandes en bonne et due forme: alors c'est dur de croire à cette histoire abracadabrante d'un riche qui voulait le portrait de la servante du peintre familial. C'est un peu comme si, parce que ce tableau est célèbre, il lui fallait une histoire dramatique en trame de fond. Bref, je me suis beaucoup questionnée sur la base même du roman. Si vous avez des connaissances qui me font défaut, partagez avec moi le fruit de vos recherches, Lecteurs, je suis vraiment intriguée.

Sinon, c'était somme toute une histoire relativement agréable, qui parle de peinture, de famille et de relation entre hommes et femmes.

Directement après avoir fini ce livre, je l'aurais critiqué âprement, en utilisant des mots comme insipide et ennuyeux. Mais finalement, je pense que je n'étais pas la cible de ce récit historique lent et contemplatif.

L'histoire c'est celle du peintre hollandais Vermeer et de son art, vus au travers les yeux fascinés de sa servante. Cette jeune fille pudique et sensible à l'esthétique débarque dans la famille aisée du peintre catholique, aux nombreux enfants. Après une période d'apprivoisement, le peintre semble intrigué par elle.

Les scènes de la vie quotidienne du XVIIieme siècle sont très bien documentées, les descriptions autour de la peinture plutôt captivantes. Néanmoins, je n'ai pas ressenti de tendresse pour cette petite servante docile et émerveillée par ses riches employeurs. J'ai trouvé que le récit, pourtant court, tirait en longueurs. Et la fin que j'attendais avidement, m'a laissé dans le même état de déception.

Recommandé pour celles et ceux qui sont restés pantois devant ce troublant tableau.

Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer.

La jeune fille quitte donc son foyer et sa famille pour découvrir la famille Vermeer et ses domestiques.

Cette lecture a été une déception pour moi.

Malgré le fait que la plume de l'autrice soit fluide et agréable à lire, j'ai trouvé l'histoire très lente et très contemplative !

Je précise tout de suite que le domaine de la peinture n'est pas un sujet qui me passionne beaucoup à la base.

Alors pourquoi cette lecture ? Et bien j'espère en découvrir plus sur la façon de vivre des protagonistes, m'attacher aux personnages pour découvrir une belle histoire mais j'ai été déçue sur ces points là.

Je tenterai peut-être d'autres romans de l'autrice mais sur des sujets qui me correspondent plus 😊

J'avais entendu beaucoup de bien de ce livre mais, malheureusement pour moi, je n'ai pas du tout réussi à entrer dans l'histoire et à m'attacher au personnage de Griet. Je suis vraiment restée très extérieur à tout ce qui arrive et je me suis rapidement ennuyée. J'ai aussi essayé avec l'adaptation cinématographique mais je n'ai pas plus aimé...
Mais ce livre à de nombreux fan donc ne vous contentez pas de cet avis !
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Le pire audiobook jamais écouté 🙄 Je ne me suis pas du tout attachée à un seul personnage : entre le peintre sombre lâche et misogyne, l'épouse revêche et la servante soumise par obligation... Quel trio! La voix de la narratrice est gnangnan au possible (Isabelle Carré, plus jamais!), les intonations ne sont pas du tout adéquates et les interludes musicaux bien trop longs à mon goût ! La totale quoi... Pas étonnant dès lors que tout le récit m'ait semblé plat, ennuyeux, inintéressant... Pourtant les techniques de réalisation de couleurs m'intéressent et j'adore découvrir un personnage historique par le biais d'un roman. Mais là, ça m'est complètement passé à côté. Il en aurait peut-être été autrement si je l'avais lu moi-même...