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Merci Babelio, merci Masse Critique, merci Ombres Noires !


Au vu du pitch (endroit isolé et inquiétant, combo scientifiques + journalistes + militaires, et mystérieuse créature ^^), je m'attendais à une Série B fantastico horrifique de 3e partie de soirée (d'ailleurs c'est pour cela que je l'avais sélectionné parmi les autres livres proposés par l'opération ^^). Donc je n'ai été ni surpris ni déçu du contenu car aucun cliché du genre ne nous est épargné : le beau gosse au lourd passé, la belle gosse demoiselle en détresse mais pas trop quand même, les scientifiques geeks qui veulent découvrir le pourquoi du comment, les bidasses persuadés que « si ça peut saigner on peut le tuer » (remember "Predator"), les pseudo baroudeurs ravis de vivre une grande aventure dont évidemment ils ne sortiront pas vivants, le vieux sage indigène qui sait et qui veut avertir les hommes civilisés de leur folie, l'intriguant blanc qui sait lui aussi mais qui ne dira rien à ses confrères WASP car il a d'autres objectifs en tête que la survie de ses compagnons… et l'arme secrète retrouvée juste à temps pour affronter la créature, ainsi que la grosse exploz finale ^^
Ah ça on est proche du nanar avec des explications scientifiques qui séparément sont déjà assez fumées, mais qui réunies mettent carrément la suspension d'incrédulité à rude épreuve : un refroidissement climatique instantané, un être vivant surgelé en état de vie suspendue, une glace de type inconnu qui fond en dessous de 0°C, l'Effet Callisto qui génère une créature échappant totalement aux lois de l'évolution… On se dit tout du long qu'une créature alien aurait été beaucoup plus simple, et effectivement à la fin on nous explique que SPOILER !

Après les reprises de "Relic" / "Superstition" sont de bonne guerre, mais force est de constater que la créature ressemble assez voire très fortement, parfois jusque dans les situations mises en scènes, avec celle du film "Outlander" sorti un an avant ce livre…

Le truc qui fait vraiment la différence avec le roman de gare, c'est le dézingage en bonnes et dues formes de la caste médiatique car les geeks (les têtes) et les bidasses (les jambes) doivent faire front commun contre les Ken / Barbie info issus de la Rupert Murdoch Academy persuadés que puisqu'ils déforment la réalité à longueur de temps ils n'y sont pas soumis ! Parmi les nombreuses victimes de la créature, nous retrouvons donc la diva narcissique, la secrétaire corvéable à merci, le réalisateur mégalomane, l'agent juridique qui se prend pour un ponte de la CIA, les assistants divers et variés ravis de se situer au-dessus du commun des mortels, mais aussi les caméramens snipers, les employés syndiqués qui rouspètent en permanence et les employés non syndiqués forcément exploités… Si l'auteur a dézingué avec la même férocité les grenouilles de bénitier yankee, je comprends mieux pourquoi les milieux christianistes lui en veulent autant ! ^^


L'écriture est dans le plus pur style des ateliers d'écritures américains. C'est efficace et sans fioriture, fluide car facile et rapide à lire, limite page turner avec un bon ratio dialogue / description / introspection, mais terriblement impersonnel pour ne pas dire interchangeable…
Le livre-objet est assez réussi, du coup l'illustration de couverture moyennasse et la grosse faute de typographie dans le titre font quand même mauvais genre (ben oui, quand le titre commence par un déterminant le mot suivant doit débuter par une majuscule : SVP soyez professionnels messieurs les professionnels ^^)
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Vous avez aimé le film culte « The thing » ?
Alors, vous aimerez aussi « La bête d'Alaska », il faut dire que question intrigue, l'auteur n'a pas été chercher bien loin, l'histoire est identique.
Des scientifiques découvrent par hasard une créature emprisonnée dans de la glace en Alaska, ils envisagent de la décongeler et elle disparaît, suivie d'une série de meurtres étranges…
J'ai bien aimé retrouver l'ambiance des stations scientifiques isolées, le mystère autour de l'origine de la bête, les pseudo théories scientifiques avancées pour expliquer le phénomène et l'angoisse de savoir la créature libre.
Les personnages n'ont rien de bien spécifiques, l'intrigue ne casse pas trois pattes à un canard mais le tout se lit avec plaisir si on aime ce genre de romans à sensations dans lequel on ne s'ennuie pas un seul instant.
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La bête d'Alaska est un thriller glacial, emportez donc votre équipement contre le froid avant de débuter votre lecture.
Lincoln Child nous narre une histoire qui mêle thriller, fantastique et science.
 Ces ingrédients savamment mélangés donne un roman  prenant et intelligent. Certains lui reprochent son manque d'action, qui est pour moi largement compensé par sa narration et ses explications scientifiques.
Un lecture que j'ai trouvé efficace et qui m'a passionné du début à la fin.
Une bête que l'on découvre petit à petit, effrayante et dont les ressources paraissent difficiles à combattre. Elle est sans pitié et donne la dose nécessaire de suspense à cette lecture.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Mélange de thriller et de récit fantastique, ce roman est original. Par le biais du travail d'une équipe de scientifiques en Alaska, il nous interpelle sur le réchauffement du climat.
Des scientifiques qui vont faire une découverte étrange, une bête préhistorique "congelée" inconnue jusqu'ici mais qui ressemblerait étrangement à un smilodon (plus connu sous le nom de tigre à dents de sabre). L'apparition de cet animal dix mille ans plus tôt, serait lié selon les scientifiques à l'Effet Callisto, théorie biologique sur les turbulences évolutionnistes, selon laquelle lorsque certaines espèces cessent d'évoluer ou surchargent l'écosphère, une nouvelle créature est introduite pour relancer le processus d'évolution.
Les conséquences de cette découverte vont être plutôt terrifiantes ..
Le livre se lit d'une traite et nous fait découvrir une peuplade autochtone, les Tunits, qui serait en voie de disparaître.. Les rapports entre cette population et les scientifiques héros du livre seront parsemés d'embûches.
Le rythme du livre est bien mené, il faut accepter cette empreinte du fantastique pour pleinement apprécier le récit.
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Une équipe scientifique lancées dans des recherches sur le réchauffement climatique pendant la fonte d'un glacier, va découvrir un animal millénaire coincée dans la glace... Les investisseurs de leur expédition, une chaîne de télé, va s'emparer de leur découverte...
Mais les choses ne vont pas se dérouler comme le réalisateur l'aurait souhaité, la bête disparaît et les problèmes pour toute la base commence...

Le style est simple, les personnages aussi (pas très creusés) et et l'intrigue est bien construite et plutôt efficace, même si elle est assez transparente.
Un bon moment à lire, mais pas mémorable....
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C'est le premier roman de Lincoln Child que je lis, je ne savais donc pas vraiment à quoi m'attendre. L'intrigue faisant intervenir un personnage récurrent de l'auteur (Jeremy Logan, énigmologue de son état) j'ai supposé un thriller plus ou moins ésotérique façon Da Vinci Code. Et bien que nenni, point vraiment d'énigme ou de symbole à déchiffrer, en lieu et place l'auteur nous propose un thriller fantastique qui n'est pas sans rappeler le film The Thing de John Carpenter (1982).

Pour rester au chapitre des énigmes la série Jeremy Logan compte actuellement quatre titres, tous dispo en français. Bien que La Bête D'Alaska soit le dernier en terme du publication en français, il est le second de la série en version originale. Les tomes 1 et 3 ont été publié par Michel Lafon (respectivement en 2007 et 2013), c'est Ombres Noires qui prendra le relais en 2015 pour le quatrième opus, avant de nous proposer ce « chaînon manquant » en 2016.

Petite piqûre de rappel pour ceux et celles qui ne connaîtraient pas The Thing, le film confronte une équipe scientifique isolée dans une station de recherche en Antarctique à un monstre surgelé qui a décidé de sortir de son long sommeil cryogénique.

Remplacez l'Antarctique par l'Alaska et vous obtenez le même cadre aussi isolé que inhospitalier. Saupoudrez le tout de quelques humains qui font autant de cibles potentielles. Lâchez une méchante bestiole au milieu de tout ce petit monde. The show must go on !

Force est de reconnaître que dans ce second volet de ses aventures notre énigmologue se fait voler la vedette par les chercheurs (Evan Marshall fait davantage office de personnage central de l'intrigue) mais aussi par les militaires et l'équipe de tournage. Sans doute le climat qui ne lui convient pas…

A défaut d'être totalement novatrice l'intrigue reste maîtrisée et suffisamment addictive pour que l'on ait envie d'en savoir plus et de connaître le fin mot de l'histoire. La galerie de personnages offre des personnalités diverses et variées, certains vous seront sympathiques, d'autres un peu moins et d'autres carrément exécrables. Là encore on a ce qu'il faut pour nous donner envie d'aller toujours plus en avant dans le récit.

Enfin l'auteur profite de son intrigue, et de son cadre, pour nous sensibiliser au réchauffement climatique. Confortablement vautrés dans nos canapés le concept peut nous sembler très théoriques, d'autres subissent rudement cette triste réalité. D'autres thèmes scientifiques et humains sont abordés avec plus ou moins de profondeur.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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L'idée d'un thriller fantastique m'a semblé intéressante, et la 4ième de couverture a titillé ma curiosité. Une histoire de bête étrange, au fin fond de l'Alaska, une ancienne base militaire colonisée par une bande de scientifiques puis par une équipe de télévision ?
Un parfum de dépaysement couplé à une bonne dose de prévisible qui n'a toutefois pas freiné ma motivation.

Après une dizaines de jours de lecture, me voilà ravie !

Ce n'est pas le thriller du siècle, mais il m'a tenue en haleine avec une bonne dose de tension, de suspens, de fausses pistes et aucun temps mort. D'ailleurs, l'entrée en matière survient très vite, dès les premières pages.

Pour expliquer l'existence de cette mystérieuse bête ainsi que les événements qui se produisent au cours du récit, différentes théories vont venir s'entrechoquer… scientifique ou surnaturelle ? Cette terre du bout du monde, territoire des esprits renferme-t-elle un secret ?

L'auteur ne s'attarde pas sur le côté psychologique, ne façonne pas vraiment de personnalité travaillée aux différents protagonistes. C'est le genre de thriller qui carbure à l'action, aux faits.

J'ai été happée par l'histoire, impatiente d'en tourner les pages, de connaitre le fin mot de l'histoire, donc je considère que ce thriller a parfaitement rempli sa mission.

Bonne lecture !
Lien : https://lebouddhadejade.blog..
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Découvert dans le sac mystère de la médiathèque (un été à la fraîcheur) je suis hésitante pour la critique du livre.
Il se lit bien, est bien contruit, mais la fin est prévisible.
Le début est un peu long aussi, la vie en vase clos au milieu du glacier est monotone.
Les personnages sont assez stéréotypés.
L'avantage dans cet été chaud, le livre partage un peu de froid glacial et de couleurs boréales.

Si vous n'êtes pas fan d'histoires mystiques passez votre route vers un autre livre.
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La publication de la Bête d'Alaska, traduit par Fabienne Gondrant, est une double récompense pour les lecteurs qui suivent les publications de Lincoln Child, depuis qu'il forme avec Douglas Preston un impressionnant duo d'auteurs.

Avec sa première série de roman en solo dont la publication en France a commencé avec Deep Storm, les éditions Michel Lafon avaient décidé de faire l'impasse sur le second opus, Terminal Freeze, en publiant à la suite la Troisième Porte, qui se trouve être le troisième opus de cette série consacrée Jeremy Logan.

Quand les éditions Ombres Noires ont annoncé en 2015 leurs intentions de publier la suite, on a de suite pensé à Terminal Freeze mais c'était reculé pour mieux sauter, puisqu'à la place on a eu Projet Sin et qu'il aura finalement fallut patienter jusqu'à aujourd'hui pour avoir enfin la possibilité de lire ce chapitre inédit.

Première récompense donc, la publication de ce roman inédit.

La seconde est le retour du roman de monstre dans la bibliographie de Lincoln Child. En évoquant dans son roman l'effet Callisto, Lincoln Child offre à ses lecteurs un pont entre ses romans en solo et ceux qu'il co-écrit avec Douglas Preston.

En effet, l'effet Callisto a été évoqué pour la première fois dans leur roman écrit à quatre mains, Relic. Basée sur la théorie des turbulences évolutionnistes (ou la théorie du chaos selon Michael Crichton), cet effet se présente comme tel :

« [...] lorsque des populations animales deviennent trop nombreuses pour l'écosphère, ou lorsqu'une espèce donnée est trop bien adaptée et perd sa vigueur évolutive, une nouvelle créature arrive, qui élague la population, générant de force un changement. »

Cet effet expliquait dans Relic l'apparition de la créature, le Mbwun. Dans la Bête d'Alaska, il permet d'appréhender la présence du kurrshuq sur le site.

Ce n'est pas la première fois que les auteurs jouent la carte de l'univers étendu dans leurs romans. Outre les apparitions ou mentions régulières de personnages issues des one-shots dans la série consacrées à Pendergast, on a appris récemment que le quatrième chapitre des aventures de Gideon Crew se nommerait Beyond the Ice Limit et qu'il serait une sorte de séquelle à leur one-shot Ice Limit.

Pour revenir à La Bête d'Alaska, j'ai pris un grand plaisir à suivre cette nouvelle "enquête" de Jeremy Logan (bel hommage à The Thing), même si on a l'agréable surprise de découvrir que c'est un nouveau personnage, le paléoécologiste Evan Marshall, qui lui vole littéralement la vedette.
Un grand merci donc à Caroline Lamoulie et aux éditions Ombres Noires pour avoir combler la publication des romans de cette série.

En espérant avoir l'occasion de retrouver d'autres romans de ce genre chez l'éditeur... Je pense évidemment à Steve Alten dont de nombreux romans sont encore inédits en France...

Frédéric Fontès, www.4decouv.com
Lien : http://www.4decouv.com/2016/..
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Avec les commentaires Babelio je ne m'attendais pas à grand chose de ce roman. J'ai trouvé là lecture agréable, l'histoire est simple et efficace. Par contre on reste dans une lecture fantastique standard.

On se plaît à suivre les héros quoi qu'on ne tisse pas de lien avec aucun d'entre eux.

Bref un 3/5 pour moi.
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