AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782756099811
128 pages
Delcourt (18/10/2017)
3.78/5   9 notes
Résumé :
Après sa miraculeuse résurrection, Lazare eut trois enfants : Abraham Skybourne, Thomas Skybourne et Grace Skybourne.
Sa progéniture se vit alors dotée de pouvoirs hors du commun (des mortels) : une force extraordinaire, une peau impénétrable et limmortalité.
Ceci est leur histoire Une histoire faite de vengeance, de pouvoir et de meurtres
Que lire après SkybourneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Il comprend les 5 épisodes de la minisérie, initialement parus de 2016 à 2018, écrits, dessinés et encrés par Frank Cho, avec une mise en couleurs réalisée par Marcio Menyz. Outre les couvertures originales de Frank Cho pour chaque épisode, il comporte aussi les couvertures alternatives réalisées par Dan Mora, Nick Robles, Carlos Magno, Brandon Peterson, Geoff Darrow.

Il y a 25 ans de cela, dans le ciel au-dessus de la Chine, un homme est en train de tomber dans le vide. Il est en position allongée. Il embrasse la photographie d'une femme, et se laisse tomber sereinement. Deux paysans transportant des affaires sur une minuscule carriole tirée par un âne le voit s'écraser au sol. Ils accourent pour se pencher au-dessus du cratère. Thomas Skybourne rouvre les yeux en lâchant un juron, bien vivant dans son costume à peine abimé. Au temps présent, à Istanbul en Turquie, des hommes armés amènent une jeune femme désarmée à un dénommé Ahmed, dans un grand bureau. Elle annonce qu'elle s'appelle Grace Skybourne et qu'elle vient chercher l'artefact que la fondation Sommet de Montagne lui a acheté. Il s'agit d'une épée. Il indique qu'un autre collectionneur s'est porté acquéreur. Elle rappelle que la fondation a déjà payé par avance et elle indique qu'elle est là pour acquérir l'épée à tout prix. Ahmed prend ça comme une contre-proposition dans une négociation de type bâton/carotte. Grace Skybourne répond qu'elle est le bâton.

Ahmed insulte Grace Skybourne. Elle indique à un interlocuteur invisible qu'elle a retrouvé l'épée, car Ahmed vient de la sortir de son étui. Elle transperce le ventre de l'homme le plus proche d'elle d'un violent coup de sa main, puis elle tue froidement 2 autres gardes toujours à main nue. Ahmed reprend ses esprits et parvient à s'enfuir par une autre porte, pendant que Grace se dépatouille des autres gardes. Elle finit par arracher une porte blindée de ses gonds pour poursuivre Ahmed. Entretemps, ce dernier a rejoint sa voiture et s'enfuit. Grace avertir son équipe en soutien de le poursuivre, pendant qu'elle bondit vers le toit en passant à travers la verrière. Ses renforts la préviennent que leur véhicule est coincé. Elle utilise le cadavre d'un de ses opposants en le lançant de toutes ses forces sur le parebrise de la Sedan conduite par Ahmed. Peu de temps après, un cardinal catholique dénommé Swiggy a atteint un monastère en Chine où il retrouve Thomas Skybourne. Ce dernier regrette que son voeu de cancer des testicules pour Swiggy n'ait pas été exaucé.

Frank Cho est un artiste jouissant d'une réputation certaine dans le milieu des comics, acquise grâce à sa manière très sensuelle de représenter les femmes, que ce soit Shanna the she-devil ou Brandy Carter dans Liberty Meadows. Il est également l'auteur complet de récits de superhéros comme Savage Wolverine. le lecteur s'interroge sur quel type de récit il a pu proposer à un éditeur comme Boom! Studios qui publie plutôt des récits tout public, et des séries jeunesse. Par la force des choses, il note la présence d'une belle femme sur la couverture et sur la quatrième de couverture : Grace Skybourne. S'il feuillète rapidement les pages, il remarque une page où elle émerge d'une pièce réfrigérée dans le plus simple appareil (mais couverte de bulles) et une autre où elle enfile un teeshirt. Ce sont les 2 seules occurrences où l'artiste titille le lecteur, et de manière finalement assez chaste par rapport à d'autres comics de superhéros. Sous réserve d'être attentif, il y a également un torse de sirène dénudé, mais là encore avec des éléments de décors ou de lettrage qui masquent sa poitrine. Sans aller jusqu'à dire que Frank Cho s'est assagi, en tout cas il a réalisé une histoire grand public qui se tient à distance de toute chosification du corps des femmes.

De fait, le lecteur apprécie une narration visuelle réalisée à partir d'images très propres sur elles, avec des contours minutieux et discrètement arrondis par endroit, avec une mise en couleurs de type naturaliste, avec un usage raisonné des effets spéciaux. Dès la première page, le lecteur peut observer les caractéristiques des dessins de Frank Cho : des traits de contours nets et précis, avec un soupçon de souplesse, un degré de simplification qui s'applique aux textures, les plis des vêtements étant marqués, sans exagération pour conserver des formes pas trop chargées et une lisibilité immédiate. Les visages sont traités de la mème manière. En y regardant de plus près, le lecteur observe que le relief des surfaces est rendu par les variations de nuances dans les couleurs. de ce point de vue, Marcio Menyz effectue un travail impressionnant qu'on ne peut pas réduire à un simple rendu des couleurs naturelles de la peau, des vêtements, des espaces naturels ou des constructions. C'est encore lui qui transcrit la matière des écailles des dragons. Il mérite le qualificatif d'artiste au même titre que Frank Cho au vu de ce que les couleurs décrivent, de ce qu'elles montrent, à part égale avec les traits encrés. L'apport de Menyz est tellement organique que le lecteur ne se rend même pas compte de la disparition des décors pendant la deuxième scène d'affrontement du premier épisode, grâce aux effets de fumée, de décharge d'énergie, de présence de nuages. S'il conserve cette manière de voir à l'esprit, il remarque également quelques pages où la mise en couleurs bascule dans un registre expressionniste, par exemple pour un effet de violence physique (une couleur rouge sang en fond de page) ou d'embrasement (une scène baignant dans la vivacité des flammes).

Le lecteur se rend vite compte que Frank Cho n'est pas très intéressé par les décors à quelques exceptions près. Il y a donc, en ouverture, cette case de la largeur de la page avec une vue de la partie supérieure d'un alignement d'immeubles d'Istanbul. Au fil des séquences, il peut aussi regarder la magnifique porte de l'enceinte du monastère (ornée d'un beau dragon), le flanc déchiqueté et enneigé d'une montagne à Zermatt en Suisse, l'alignement de cellules dans lesquelles sont détenus les monstres mythologiques, les portes de Pandora, et c'est à peu près tout. L'artiste fait quand même le nécessaire pour donner une idée de la volumétrie de chaque lieu en quelques traits, et il peut donc se reposer sur le travail consistant et conséquent du coloriste. Fort heureusement, il en va autrement pour les personnages. Frank Cho a soigné Grace Skybourne, que ce soit pour sa silhouette qui ne repose pas sur la morphologie d'un top-modèle, ou pour son visage qui est celui d'une adulte et pas d'une jeune adolescente. Il a investi le même soin dans la définition graphique de Thomas Skybourne, à égalité avec sa soeur, ce qui souligne encore une fois que ce récit n'est pas un exutoire pour la fascination ou l'obsession de Cho pour le corps féminin. Les personnages secondaires disposent d'une apparence également remarquable, parfois un peu dérivative. Il est difficile de ne pas voir dans Taggart un hommage appuyé à Alfred Pennyworth, surtout au vu de sa fonction. le général Ian Morger a également la tête de l'emploi, c'est-à-dire un militaire blanchi sous le harnais avec une belle moustache, évoquant d'un peu plus loin le général Thaddeus Ross. le cardinal Swiggy présente bien, avec une allure très digne dans sa soutane, malgré son surnom et sa façon de ne pas mâcher ses mots.

Dès le premier épisode, il devient évident que Frank Cho a avant tout soigné sa narration visuelle. Son objectif premier n'est pas d'en mettre plein à la vue au lecteur, mais de raconter son histoire avec efficacité. Effectivement la chute de Thomas Skybourne est montrée de manière factuelle, plutôt qu'avec des angles obliques pour une dramatisation excessive. le combat à main nue de Grace Skybourne privilégie la fluidité du déroulement des actions successives, plutôt que les cases dans lesquelles elle prend la pose. le lecteur apprécie cette manière de raconter où la clarté passe avant l'esbroufe. Cela ne donne que plus d'impact aux pages dans lesquelles Frank Co se fait plaisir : un individu transpercé par une épée, un dessin en pleine page pour l'arrivée des dragons, une tête de monstre qui éclate sous l'action d'une roquette tirée par un bazooka, Thomas Skybourne éventrant un dragon depuis l'intérieur, etc. du fait la primauté de la narration sur le spectaculaire, ces cases libèrent toute leur force.

Le lecteur se lance donc dans cette lecture avec plaisir, grâce aux dessins clairs et agréables à l'oeil. Il reste intrigué par les 3 pages de prologue, en se demandant comment elles se rattacheront à l'intrigue principale. Il observe Grace Skybourne mettre sa pâtée à Ahmed avec une efficacité meurtrière, en notant l'existence d'une épée magique et d'une personne avec une force surhumaine. Il découvre l'existence d'une deuxième personne dotée d'une force surhumaine, le frère de Grace, ainsi que de créatures surnaturelles. Il comprend assez rapidement que l'objet du récit n'est pas de développer l'origine de ces créatures ou de ce frère et de cette soeur, mais de mettre en scène une aventure avec des monstres mythologiques, et un enjeu relevant du mythe. Les explications s'avèrent dont un peu courtes et les combats restent assez basiques. Frank Cho raconte son histoire avec efficacité, mais il est difficile de ressentir de l'empathie pour Grace Skybourne du fait de sa forme d'invincibilité. Il éprouve plus de sympathie pour Thomas Skybourne à la fois pour sa forme de mélancolie, à la fois pour son absence de motivation pour se remettre au combat. Il sourit un peu en découvrant les sarcasmes bien sentis du cardinal Swiggy (et la réponse de Thomas concernant un souhait pour un cancer des testicules), sans qu'ils ne suffisent pour autant à dresser un portrait de cet individu.

L'appréciation du lecteur pour cette histoire dépend de ce qu'il est venu y chercher. Il trouve une aventure rondement menée, servie par une narration visuelle au service du récit, sans être démonstrative, à l'opposé d'un artiste qui se regarde le nombril. Il s'avère que les personnages ne sont pas très développés, et que le contexte mythologique est présenté comme allant de soi, sans non plus beaucoup d'épaisseur. le lecteur ne trouvera pas dans ce récit des planches exsudant de sensualité féminine, l'auteur s'étant attaché à raconter une histoire avant tout. Il peut être touché par l'explication qui vient relier la chute du prologue au reste du récit. Entre 3 et 4 étoiles.
Commenter  J’apprécie          70
Ecrite et dessinée par Frank Cho, cette mini-série en cinq chapitres a un potentiel certain, mais souffre d'un manque de développement. Je ne sais pas si l'auteur a en tête une suite, mais elle aurait le mérite d'apporter quelques éclaircissements.

Déjà, le quatrième de couverture nous informe que les deux personnages principaux, Thomas et Grace Skybourne, sont les enfants de Lazare, nés après sa miraculeuse résurrection (pour plus de détails : cf la Bible), ceci expliquant surement leurs immortalités, invulnérabilités et super-forces. Soit...Mais Frank Cho a-t-il pensé au lecteur qui, par hasard, se lancerait dans l'histoire sans lire le quatrième de couverture ? Parce qu'à aucun moment, cela n'est expliqué au fil du récit.

Par ailleurs, le quatrième de couverture mentionne un troisième fils (Abraham), dont il ne sera jamais question ici (un indice en faveur d'une suite potentielle). Pour ce qui est du récit, l'auteur propose un scénario rythmé, faisant la part belle à l'action, et utilisant quelques clichés qui confinent au poncif, mais qui, pour peu qu'on apprécie le genre, font toujours leur effet. Frank Cho nous propose donc une fondation secrète (militaire dans l'organisation), en cheville avec le Vatican incarné par le prêtre (cardinal ?) Swiggy, qui connait de longue date (et cache sans doute aussi) l'existence de créatures et menaces, que le commun des mortels jugent mythologiques, et gère les problèmes qu'elles peuvent poser.

A cette fin, il est donc bien utile de disposer des capacités et de l'expérience de Grace et Thomas. Si le récit, bien que simple, est rythmé, je regrette vraiment que l'auteur n'ait pas ménagé quelques temps morts, histoire d'approfondir le passé des principaux personnages et les quelques cases qui vont dans ce sens soulèvent davantage de questions qu'elles ne fournissent de réponses. Notamment, la relation entre Thomas, Grace et Swiggy aurait méritée plus de développements, d'autant plus qu'on sent bien qu'ils se connaissent depuis longtemps.

Mais soyons honnête, on ne peut pas dire qu'on s'ennuie à la lecture. Les dessins de Frank Cho, sont justes excellents (la colorisation également), et d'une très grande lisibilité, l'aspect graphique est même, à mon sens, l'atout principal de cette série.

Commenter  J’apprécie          170
Ah Frank Cho! Cet artiste est pour moi un truc fascinant, inatteignable, improbable... Je connais depuis pas mal de temps sa séries Liberty Meadows, shannah et son amour des jolies filles pêchues mais je n'avais pas eu l'occasion de lire un album entier. Est-ce que le passage de l'illustration à la BD ne perdrait pas de la qualité, comme c'est souvent le cas? La précision anatomique des mouvements, la clarté de son trait et de ses encrages en font un de mes dessinateurs favoris, aussi je me suis précipité par cet album, le premier entièrement réalisé par l'artiste.

Niveau fabrication, on a un gros volume format comics avec reprise des couvertures des fascicules originaux et galerie de couvertures alternatives comme le font souvent les américains. Rien à redire ni à souligner.

Après sa résurrection, Lazar eut trois enfants portant le patronyme de Skybourne. Immortels, ils combattent le mal depuis deux-mille ans. Lorsqu'un étrange magicien s'en prend à l'un des membres de la fratrie, Thomas Skybourne est contraint de sortir de sa retraite et de se remettre au service de l'organisation occulte qui protège l'humanité des monstres. le combat sera violent, rageur, cru...

Allons droit au but: Skybourne est un petit miracle et une grosse claque dans la gueule! Pas étonnant qu'il soit édité aux Etats-Unis par l'une des petites maisons s'exonérant des réminiscences du Comic code authority: ça saigne et ça parle un langage de charretier (... mais étonnamment pour cet amateur de jolies filles il n'y a à peu près pas de nénés!). Car Frank Cho a la grande qualité d'être directe et de se faire plaisir en même temps qu'il nous fait plaisir. Comme quelques rares films au cinéma parviennent à trouver la pierre philosophale entre le plaisir coupable et la qualité artistique, Skybourne nous propose une révision du mythe arthurien à la mode "pain dans la gueule" en la personne de Grace Skybourne. La bimbo jure tout ce qu'elle peu (on appelle ça "badass" de nos jours...), étripe, désarticule ou tranche du dragon pour le petit déjeuner avec un froncement de sourcil permanent. Il ne faut pas enquiquiner la donzelle! Cela donne lieu à des séquences d'action d'une lisibilité folle, d'une élégance superbe et très loin du politiquement correcte. J'y ai retrouvé un peu de la passion primale que Toulhoat mets dans ses BD.

Pour équilibrer cela son grand frère Thomas est d'un caractère posé, organisateur, mais tout aussi increvable, ce qui lui permet de faire du plane-jump sans parachute, de se réchauffer avec des bombes atomiques ou de faire digérer un dragon... Si le premier épisode de la série ne nous montre pas le troisième Skybourne on peut supputer que Cho en garde sous le coude pour les prochains volumes. Les cent-trente pages filent à deux-mille à l'heure dans un impressionnant équilibre scénaristique. Soyons clair: Skybourne est une BD d'action façon blockbuster mais qui instille rapidement plein de bribes d'informations sur l'univers. Pas de temps d'exposition, on entre sans aucun temps mort dans l'intrigue et l'on comprend (je parlais de lisibilité graphique, elle est aussi scénaristique) très bien qui est qui et ce qu'il se passe dans ce monde occulo-technologique. On pourra alors dénoncer une vision caricaturale mais n'est-ce pas le propre des albums de genre et d'action? L'équilibre entre maintien du mystère et avancée de l'action est remarquable. L'auteur a clairement pris le parti de mettre dans une grosse BD qui fait "boom" tout ce qui lui plait (... et qu'il dessine tellement bien): des immortels, des militaires, une organisation occulte dotée de moyens infinis, l'implication du Vatican, des dragons, minotaures et autres sirènes, des mafieux turcs et des bourre-pif qui ne se finissent pas qu'avec un coquard...

Bien entendu (on est chez Frank Cho) le personnage le plus attrayant est celui de Grace Skybourne, bourrine au possible, plastiquement sublime, tête de cochon et sans peur. le personnage de Dorison sur Red Skin reprenait clairement les grandes lignes de l'héroïne "Choïenne", pour notre plus grand plaisir. A côté d'elle son frère désabusé par sa vie immortelle n'arrive pas à se concentrer pour contrer la menace. Très charismatique également, il est entouré d'un cardinal très moderne (sic), d'un général bourru et d'un méchant très puissant en la personne de Merlin! Si les traces arthuriennes sont très ténues (on espère que la série prendra le temps de développer le background), l'idée de rattacher l'époque moderne à un Merlin passé du côté obscure est très bonne.

Que dire du dessin de Cho? Si vous ne connaissez pas vous risquez de tomber amoureux de son trait (très subtilement colorisé)! le bonhomme sait tout dessiner et sa pratique de longue haleine du format strip (sur Liberty Meadows) lui permet d'insérer nombre de scènes très drôles reprenant les codes de ce format.

Skybourne est une grande réussite dans un esprit "sale gosse" que j'ai adoré et où j'ai beaucoup ri. Ce n'est pas très fin, le langage est très fleuri (et les échanges verbaux très drôles du coup), l'immortalité permet à l'auteur de faire joujou avec ses personnages et on se régale autant à la lecture qu'aux images. Skybourne est pour moi l'un des gros plaisir BD de cette année 2018!
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
Commenter  J’apprécie          30
De la bd bourin mais de la bonne bd bourin tout de même. le dessin est franchement magnifique dans sa précision et dans sa colorisation.

Au niveau du scénario, c'est un combat entre le bien et le mal du côté d'une montagne alpine suisse avec des créatures fantastiques. Après, on a du mal à voir Merlin l'enchanteur du mauvais côté mais cela change un peu du traditionnel.

Pour le reste, les effets de résurrection sont trop convenus et on devine aisément la suite des péripéties. J'ai également été assez ennuyé par un langage également assez vulgaire qui est employé à tout bout de champ.

Au final, une oeuvre de pure divertissement qui réussie sa mission.
Commenter  J’apprécie          50
Une agence gouvernementale, une unité secrète composée d'êtres immortels et surpuissants qui traquent les bêtes mythologiques et les artefacts magiques, voila avec quoi nous allons composé dans Skybourne.

Lire un récit de Frank Cho, ce n'est pas découvrir une histoire profonde aux thèmes forts et dénonciateurs, mais c'est toujours passer un bon moment avec un bon récit popcorn.
Skybourne ne déroge pas à la règle.

Comme d'habitude avec l'auteur, on va avoir affaire à une femme forte, et sexualisée (mais forte quand même !), de la badasserie à revendre, de l'action et de l'hémoglobine.
Un bon récit qui laisse une ouverture possible à une éventuelle suite.
Commenter  J’apprécie          40


critiques presse (4)
BoDoi
20 août 2018
Capable de bien mieux, l’artiste se focalise sur les personnages en plans serrés et fuit les plans larges qui impliqueraient de détailler les décors. Il fallait rendre ses pages, Cho a respecté le contrat mais clairement, le cœur n’y était pas. Ce côté post-mortem en filigrane d’un raté éditorial fait à l’arrivée le seul intérêt de l’ouvrage. Un peu maigre.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
15 juin 2018
Une entame réussie qui annonce une suite trépidante.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Bedeo
11 juin 2018
Pouvoirs et vengeances, monstres et portes démoniaques, Skybourne fait dans le déjà-vu, sans apporter de vraie originalité. De fait, sa qualité proviendrait plutôt d’une propension à vouloir trop en faire et de se moquer de lui-même, une ligne que l’on espère volontaire.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDZoom
29 mai 2018
Divertissement et grande qualité graphique : que demander de plus à un comics sans autre prétention ? C’est déjà pas mal et on attendra donc la suite avec plaisir.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Swiggy ! Je suis en route ! Dis-moi par où passer.
- Tu as un monte-charges sur ta gauche, au bout du couloir. A 17 mètres.
- Y'a plus le monte-charges !
- Mais putain, t'es indestructible, abruti ! Alors tu sautes, merde. Ca te foutra direct au sous-niveau 12.
- Ton langage, Swiggy. Ton langage.
Commenter  J’apprécie          70
J'aurai voulu m'appeler Lazare, parce qu'il fait bien les choses.
Commenter  J’apprécie          40

Lire un extrait
Videos de Frank Cho (28) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frank Cho
2024
autres livres classés : comicsVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (22) Voir plus



Quiz Voir plus

Comics : Les héros de Marvel

Elle peut se dématérialiser, et ainsi traverser les objets solides, les murs, les plafonds ... Il s'agit bien sûr de ...

Kate Winslet
Kitty Pryde
Hello Kitty
Katy Perry

10 questions
242 lecteurs ont répondu
Thèmes : comics , super-hérosCréer un quiz sur ce livre

{* *}