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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est toute chiffonnée que j'écris ma bafouille, après avoir longuement hésité à le faire.
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Par souci d'honnêteté, je vais commencer par préciser que je me suis emparée de ce livre après avoir lu les retours plus qu'enthousiaste de mes babelpotes, et je dois reconnaître qu'il y a sans aucun doute dans ce roman tout ce qu'ils y ont vu.
Mais moi je suis passée complètement à côté, mais alors très très loin, d'où ma déception, et ce n'est pas la faute de l'auteur.
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L'histoire démarrait très bien, j'ai embarqué de suite.
Un éditeur est sommé par la maison d'édition pour laquelle il travaille de dénicher le livre de la rentrée.
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Nous faisons sa connaissance alors qu'il prend quelques jours de vacances chez un ami auteur.
La nature, les zoizos, le chien, le gamin, la forêt et la nature tout autour, voyez le tableau, c'est idyllique.
Seulement voilà, le mec tombe raide dingue amoureux de la femme de son pote.
S'en suivent moult pages consacrées à la fameuse Delphine.
Je me suis ennuyée, j'ai mis un temps fou à venir à bout de ce roman.
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Sauf qu'il y avait davantage à comprendre... mais j'aurais dû aller relire les critiques de mes amis avant de me plonger dans le livre, peut-être que j'aurais mieux appréhendé l'intrigue.
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Voilà, je suis désolée de vous doucher dès l'aube ou presque, mais ne laissez pas ce livre de côté à cause de mon retour, que j'ai essentiellement écrit pour ceux qui comme moi, seraient déçus par leur lecture.
Non, vous n'êtes pas seuls ! :)
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Mais allez plutôt lire les autres critiques avant de rejeter le récit d'emblée.
Bonne lecture.
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« Vous savez, tout le monde veut sortir le livre de la rentrée. » ● Un éditeur parisien vieillissant, Delafeuille, doit trouver le livre de la rentrée s'il souhaite conserver son poste. Sinon, la directrice commerciale ne le ratera pas (« C'était une femme intelligente, méchante, brune. D'une plastique intéressante, en même temps repoussante, comme ces magnifiques couteaux de cuisine avec lesquels on sait qu'on va se blesser. »). Pour ce faire, il va passer une semaine chez un écrivain dont les conceptions des relations femme/homme sont plutôt dépassées et ringardes et qui porte le même prénom que l'auteur, Luc. Pourtant, sa femme Delphine est aussi belle que rayonnante et intelligente. D'ailleurs Delafeuille ne sera pas insensible à ses charmes, frustré qu'une femme aussi pleine de qualités échoie à un macho comme Luc. ● J'avais lu le Polar de l'été de Luc Chomarat, qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. ● Son dernier opus, le Livre de la rentrée, commence bien et on se régale de la mise en abyme et des jeux entre la réalité et la fiction. Delafeuille est à la fois un personnage de ce roman et en est « l'éditeur de fiction », discutant de ce qu'il vient de vivre comme s'il venait de le lire. Cela crée bien sûr un décalage amusant, comme un défaut de perspective, comme dans un tableau de Picasso. ● A cela s'associe la thématique de l'édition germanopratine, du diktat commercial, des auteurs créés de toutes pièces dans l'espoir d'un coup – même si leur livre « c'est de la merde » – , du copinage et du népotisme (cet auteur qu'on édite parce que c'est le neveu d'une des directrices et à propos de qui il faut absolument dire qu'on a reçu son manuscrit par la poste…)… La satire du milieu est amusante et malheureusement sans doute à peine caricaturale. « Un bon texte est un texte qui se vend. […] Bon, vous savez comme moi ce qui marche. le capitalisme c'est pas bien, et ça il faut le dire, il faut avoir le courage de le signifier courageusement. Quoi d'autre ? La planète est en péril, d'après ce que j'ai entendu dire… Et puis les femmes, oubliez ce que j'ai dit, les femmes qui en ont marre, c'est toujours une bonne idée… Et la maladie, le malheur sous toutes ses formes. Un peu de cul. du cul féministe, évidemment. Je ne vais pas vous apprendre le métier. […] Ce sont les vieilles qui lisent des livres. Les vieilles. Bientôt elles seront toutes mortes. Les teenagers, non. […] Fais comme les autres, fais croire que t'es progressiste, que tu votes à gauche. » ● Une autre dimension du récit est constituée par les rapports femmes/hommes, la vigilance de tous les instants qu'il faut observer dans l'ère post-MeToo, et alors même que tous les machos n'ont pas disparu, y compris parmi les auteurs. Que dire d'un homme écrivant sur une femme ? Quid du « male gaze » dans ce cas ? « Publier un livre est devenu compliqué. Il y a tant de mots qu'on ne peut plus employer. Tant de thèmes qu'on ne peut plus aborder. » ● Malheureusement le procédé de la mise en abyme, utilisé jusqu'à la corde, finit par être lassant, d'autant qu'il ne peut mener qu'à une aporie. le dernier quart du livre m'a paru à cet égard bien longuet…
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Roman qui peut être avantageusement lu après les deux précédents qui s'appuient sur le personnage de Delafeuille : "L'Espion qui venait du livre" et le "Dernier thriller Norvégien".
Que je n'ai pas lus mais dont il est fait trop allusions pour les ignorer. Si vous avez le choix, commencez dans l'ordre.
L'impression au sortir de cette simple lecture est mitigée. Il s'agit d'un jeu de miroir permanent entre l'auteur et sa création, mêlant en plus les narrateurs. de quoi y perdre son français.
Finalement le livre de la rentrée ne fut pas le livre de la rentrée. Tout ça pour ça ?
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Deuxième roman de cet auteur que je lis et je retrouve avec un certain plaisir l'éditeur parisien M. Delafeuille. Celui-ci est invité pour un weekend prolongé dans le sud-ouest, dans la maison d'un de ses auteurs, Luc.
Il va alors rencontrer son épouse, Delphine. D'ailleurs Luc a pour projet un nouveau roman consacré à sa femme.
Parallèlement, la nouvelle patronne de la maison d'édition Rivage où travaille Delafeuille lui met la pression pour qu'il trouve LE roman de la rentrée littéraire, celui qui serait susceptible de remporter un prix.
J'ai apprécié ce roman léger, distrayant, qui se situe dans le monde de l'édition. La mise en abîme est drôle et s'intègre bien dans la narration.
Un moment de lecture très agréable.
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Un livre difficile à résumer tellement la mise en abyme est présente.
L'histoire d'un éditeur qui doit trouver le livre de la rentrée littéraire et qui va se retrouver lui-même protagoniste du livre d'un ami auteur et dont il va tomber amoureux de l'épouse.
Mais tout cela n'est que fiction.
C'est pas très clair ? C'est normal !
Un livre qui va aussi présenter le monde de l'édition pour ce qu'il est devenu : un business qui sort 500 livres à l'automne. Une surproduction ridicule mais un engrenage sans fin.
Bref, une lecture divertissante, des références littéraires toutes les trois lignes (un peu dommage), on passe un bon moment même si le dernier quart traîne en longueur.
Le fils du professeur était à mon sens plus réussi.
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Mélange de fiction et de réalité fictive dans lequel je me suis perdue.

Delafeuille, éditeur à la recherche DU livre de la rentrée se voit invité chez son ami -et auteur- Luc et sa femme Delphine. Luc lui remet alors un manuscrit. Un manuscrit qui se déroule au présent mais qui donne une impression de déjà vu à Delafeuille...

Il semblerait que Luc CHOMARAT soit adepte des romans aussi troublants où l'on ne sait plus très bien si on lit le roman ou le roman du roman... Il avait d'ailleurs déjà écrit un roman mettant à l'honneur Delafeuille, l'éditeur qui rencontre son double dans un roman dans L'espion qui venait du livre ; un roman que je n'ai pas lu... peut-être est-ce pour cela que j'ai été autant perdue ?
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Par où commencer ? Quels mots pour décrire cette expérience de lecture ?

Que ce soit Luc Chomarat de chair et d'os, Luc l'écrivain alter ego ou Delafeuille création des deux premiers qui s'expriment, ce roman est un bel hommage rendu à une femme : Delphine.

J'ai trouvé le chapitre qui passe au "je" de l'auteur particulièrement touchant.
Comme cette envie d'offrir l'éternité à Delphine en l'écrivant, en la couchant sur le papier.

Je me suis également régalée de l'ironie de ce livre, et de cette confusion permanente entre fiction et réalité.

En revanche, (et à l'exception du tout dernier), les derniers chapitres étaient un peu décevants, et superflus à mon sens.
Désagréable impression soudainement de me retrouver face à une explication de texte.

C'est d'ailleurs globalement ce que je pourrais reprocher à ce livre : le manque de liberté laissé au lecteur.
Tout est justifié, dédouané, excusé, expliqué, explicité.

C'est bien mené, souvent drôle.
Mais je ne peux m'empêcher d'y voir une certaine lâcheté ou peur que le livre soit mal compris, donc mal reçu... ?

C'est peut-être ça la différence entre un classique et un très bon livre : la possibilité poit chaque lecteur de s'en saisir comme il l'entend.
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